Jonathan Van Ness décoiffe

C’est qui?

Lui-même ne se définit ni comme un homme ni comme une femme, mixant avec bonheur barbe et moustache, talons hauts et robe glamour. Dans l’émission de relooking de Netflix «Queer Eye», il est l’un des Fab five, soit l’un des cinq experts très gays chargés de donner un coup de baguette magique au look et au lieu de vie de quelques habitants de la profonde Géorgie, au sud-est des USA. Sous ses doigts de fée virevoltants, ses conseils feelgood et son absolue gentillesse, les cheveux tombent autant que les masques et les confidences. A 32 ans, ce natif de l’Illinois, fan de yoga et de chats, fait aussi le bonheur de ses 4,8 millions d’abonnés Instagram.

Pourquoi on en parle?

Ce mois-ci, c’est en robe orange à froufrous, baskets et chaussettes de sport hautes qu’il fait la une de la version britannique du magazine «Cosmopolitan». Une première pour un modèle non féminin depuis 35 ans et un certain Boy George.

Dans la série «Spinning Out», récemment sortie sur Netflix, il joue les guest stars en tant que chorégraphe de patinage artistique, sport qu’il pratique et dont il est passionné.

En septembre 2019, dans son autobiographie, «Over The Top», cet écorché vif désormais activiste est sorti de son rôle de Yass Queen pour évoquer l’agression sexuelle dont il a été victime enfant, ses anciennes addictions et sa séropositivité.

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Qu’est-ce que les autres en disent?

Claire Hodgson, rédactrice en cheffe de «Cosmopolitan UK» l’encense:

Quant à la marque de vernis à ongles Essie, qui en a fait sa première égérie homme à l’occasion du mois des fiertés, elle s’avoue dingue de son «grooming guru» préféré!

Sa stratégie face à la pression