culture
Gal Gadot, égérie des Wonder 80s
C’est qui?
Enfant, Gal Gadot se rêvait danseuse, chorégraphe, biologiste ou avocate, mais en aucun cas super-héroïne de cinéma. Il faut dire que rien ne la prédestinait à devenir Wonder Woman.
Née en 1985 dans une petite bourgade israélienne où elle passe une enfance heureuse à danser et «jouer au basket ou au volley», Gal voit sa vie basculer en 2004 quand, étudiante, elle est couronnée Miss Israël. De fait, même si elle doit parallèlement accomplir ses deux ans de service militaire obligatoire, ce titre la propulse dans le monde du mannequinat. Elle y fait merveille mais, sentant son potentiel, son agent la pousse à se la jouer comédienne. Pas très motivée, dit-elle, la belle se présente donc à différents castings. Sans beaucoup de réussite. En 2008, pourtant, bingo: tout juste mariée au photographe Yaron Versano, dont elle a aujourd’hui deux petites filles, cette passionnée de moto et de grosses voitures décroche un rôle récurrent dans la saga «Fast and Furious».
Pourquoi on en parle?
Récemment dévoilés, l’affiche et le trailer de «Wonder Woman 1984» le prouvent on ne peut plus clairement: le vent 80s qui souffle joyeusement sur le monde de la création n’est pas près de tomber. Du moins pas en 2020.
Au programme de cette bande-annonce qui a comptabilisé plus de 30 millions de vues en trois jours et sacré Gal Gadot égérie de ces Wonder eighties: une super-héroïne hyper-badass dont le brushing impeccable ferait pâlir d’envie Farrah Fawcett, un Chris Pine en bas de training affublé d’une ceinture banane (ils ont osé!), des couleurs flashy et des néons partout, un remix du tube de 1983, Blue Monday, ou encore des pantalons à carreaux, des épaulettes, des coupes en X, des manches bouffantes… bref, une esthétique 100% vintage à déguster en salles dès juin 2020 ou dès demain chez les coiffeurs et dans les boutiques de mode, de design et de déco les plus branchées!
Qu’est-ce que les autres en disent?
Si le monde arabe n’est globalement pas fou de Gal Gadot en raison de ses racines, auxquelles elle est extrêmement attachée, elle n’en est pas moins adulée par ses quelque 33 millions d’abonnés Instagram, qui n’en finissent pas de la complimenter tant sur sa plastique que sur ses engagements humanitaires, antiracistes et féministes. Côté cinéma, elle semble aussi très appréciée. Tandis que Ben Affleck la décrit comme «incroyable» et «épatante à tous points de vue», Chris Pine (son partenaire dans les deux épisodes filmiques de Wonder Woman) salue sa «spontanéité», sa «gourmandise», sa «joie de vivre contagieuse» et surtout sa maîtrise de «l’art de détendre l’atmosphère». Quant à Lynda Carter, qui a incarné Wonder Woman pour la télévision entre 1975 et 1979, elle relevait dans «Time Magazine»:
La femme qui l’inspire
«L’écrivaine Maya Angelou a eu une énorme influence sur moi. Elle menait ses combats féministes et pour les droits civiques avec détermination, mais en respectant toujours ses adversaires!»
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