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Manger un simple bol de granola le soir n’a jamais été aussi à la mode. Mais alors, d’où vient le néologisme brinner? Selon l’Urban dictionnary, «brinner», de la contraction des mots «breakfast» et «dinner», c’est servir un petit-déjeuner à l’heure du souper.

Nos voisins français auraient déjà adopté l’idée. Après avoir testé en 2016 le bar à céréales Céraliste, les Parisiens peuvent déguster en sortant du bureau une gaufre au sirop d’érable chez Gumbo Yaya, temple trendy de la «soul food» ou encore des œufs Bénédicte et pancakes au Biglove Caffè. Et si la délicieuse odeur du dimanche matin était la nouvelle tendance feelgood à adopter en semaine ASAP?


© Getty

Brinner, de quoi saliver sur Pinterest

Venu des Etats-Unis, le concept brinner n’est pas né d’hier. Le ptit déj nocturne, une quasi institution outre-Manche bien installée dans les mœurs, qui inspire depuis un bon moment la Toile. Sur Pinterest, si votre niveau d’inspiration est en berne, vous trouverez facilement de quoi vous mettre l’eau à la bouche: smoothie, pain perdu, toast avocat et oeuf mollet, brioche vegan et autre cake au citron compris… Comme les recettes sont les mêmes que les brunchs, le réseau social abrite des idées par milliers.


© Getty

Brinner, un repas régressif et transgressif

Sur le site «20 minutes», l’initiateur du concept Céréaliste lie le brinner à sa nostalgie de l’enfance (ahhh, le plateau tartines chocolat chaud):

«J’ai 27 ans et j’appartiens à cette génération qui n’a pas vraiment grandi. On aime les dessins animés, les céréales. En France, elles sont apparues dans les années 1960 mais c’est la génération des trentenaires d’aujourd’hui qui se les sont vraiment appropriées».

Par ailleurs, l’homme ajoute que si le brinner a clairement pris racine aux quatre coins de la capitale, il ne retient pas les socialites toute la nuit: «On a remarqué que, jusqu’à 20 h, le petit déj’marchait bien en soirée. Après les gens boivent de l’alcool et ça les tente moins.»

Vous l’aurez compris, le brinner, c’est donc ce plaisir transgressif de manger du sucre le soir. Un acte qui sonne un brin en esprit de révolte à nos jeunes années. A l’époque où, nos parents ne nous laissaient pas le droit de souper un simple bol de Kellog’s ou de Müesli (tout dépend si votre famille était déjà passée à l’ère du bio ou non).


© Pinterest FoodiesFeed

Brinner, une bonne idée?

Si le concept vous a ouvert l’appétit, à Lausanne, vous trouverez au menu des Banuffin (muffin à la banane, graines de lin et huiles de pépon de raison) ou encore des Granookie (cookie à l’avoine avec abricots séchés raisins, graines de tournesol, noix de pécan et amandes) au Bad Hunter. Le Pointu propose également des petites sucreries home made.

Mais attention à votre santé, à l’heure où les health grils font la guerre au sucre, brinner ne devrait pas devenir une habitude. La nutritionniste Mélanie Bonnet, toujours sur le site de «20 minutes», rappelle:

Le soir, il vaut mieux ne pas manger trop sucré pour éviter de générer une nouvelle production d’insuline et de stocker les graisses pendant le sommeil. Si le petit-déjeuner en question est riche en glucides, il sera digéré très rapidement parce que se sont des sucres rapides et vous n’êtes pas non plus à l’abri d’avoir une fringale deux heures après.


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