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Enquête dans le côté obscur du coaching

Enquete dans le cote obscur du coaching

En Suisse, les client-e-s peuvent ainsi payer entre 100 et plus de 1000 francs de l’heure selon les prétentions et la réputation du coach.

© RETO CRAMERI

Ils nous promettent une version améliorée de nous-mêmes. Plus performante, plus cohérente, plus résiliente. Des nous en mieux, et plus heureux, atteignables au bout de quelques séances et virements bancaires. Ces messies modernes voués à l’élévation de leurs prochains, ce sont les coachs.

Depuis la fin des années 2010, les personnes se réclamant de cette profession ont littéralement envahi le paysage, comme une réponse aux interrogations existentielles les plus diverses et variées de nos contemporains. Ils prétendent nous guider dans nos parcours, nous ouvrir à notre être profond et à nos potentiels les plus secrets, nous remettre en selle après un choc, même nous aider à trouver l’amour…

Mais derrière cette façade clinquante en forme d’usine à vendre du rêve, il y a les coulisses, parfois obscures. Celles des possibles dérives, abus et incompétences en tout genre, susceptibles d’entraîner une déception proportionnelle à la hauteur des attentes, voire de générer l’inverse de ce que les beaux discours faisaient miroiter au départ.

Coach, un objet mal identifié

Preuve qu’il y a bien quelque chose de pourri au royaume du coaching, de nombreux signaux plus ou moins explicites font état de situations préoccupantes. En France, un rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), publié en 2023, a ainsi recensé 173 alertes concernant des pratiques de développement personnel ou de coaching, soit beaucoup plus que les saisines concernant la médiumnité ou le chamanisme.

Les plaintes ont même connu une montée en flèche ces deux dernières années. «Environ 10 à 20% des 2500 signalements que nous recevons par an concernent cet objet mal identifié qu’est le coaching, précisait Serge Blisko, président de la Miviludes, dans une interview accordée à France Info.

Nous nous posons beaucoup de questions, car nous avons l’impression que derrière ce mot se cachent beaucoup de personnes qui ne sont pas très sérieuses ni très bienveillantes.»

Cet organisme n’est pas le seul à faire un tel constat dans l’Hexagone. «Nous avons reçu des plaintes d’anciens clients de coachs, qui ont pointé du doigt des méthodes et des outils qui s’apparentaient à des tentatives d’abus ou de manipulation», informe Francine Caumel, du Centre contre les manipulations mentales (CCMM), une association française laïque de lutte contre les sectes.

De ce côté-ci du Jura, en revanche, les surveillances officielles semblent moins actives. «Je n’ai pas connaissance d’une enquête menée sur les éventuels abus du coaching par des organismes ou des autorités suisses», fait savoir Jean Tschopp, responsable juridique de la Fédération romande des consommateurs (FRC). Pourtant, là aussi, un inquiétant bruit de fond se fait entendre. «Certains coachs peuvent aussi avoir une emprise et une influence négative chez nous», ajoute le juriste.

Avocate à Genève, Deborah Hondius confirme ce ressenti: «Je n’ai pas eu à traiter personnellement ce type d’affaires, mais les nombreuses choses que je peux entendre autour de moi montrent que le phénomène et ses dérives sont importants. Je crois même que nous allons de plus en plus avoir affaire à ce genre de situations avec le temps. Le principal obstacle à l’heure actuelle est que la plupart des victimes ont encore honte d’aller porter plainte pour ces mauvaises expériences».

À l’instar de nombreux abus, dont les agressions sexuelles, les arnaques ou les manipulations par des coachs tendent en effet à figer les victimes dans un état de sidération, voire de culpabilité. «Il y a souvent un certain délai qui s’écoule entre ces réflexions et la démarche d’en parler enfin, relève Francine Caumel. On voit d’ailleurs que c’est souvent l’entourage et non la victime elle-même qui se plaint après avoir pris connaissance des faits.»

Si les bureaux de police ou des organismes de surveillance voient passer peu de victimes, ce n’est pas le cas des psychologues et des psychothérapeutes, qui remettent sur pied de nombreux clients crashés à cause d’une mauvaise expérience avec des coachs. «Combien de patients déboussolés on récupère de coachings où on leur a promis la lune! s’exclame en levant les yeux au ciel Saverio Tomasella, docteur en psychologie clinique. Ils ont souvent payé très cher et ont moins confiance qu’avant, car ils se sont parfois privés d’aller en vacances ou ont dû emprunter, et ils se sentent floués.»

Même constat pour Nora Schneider, psychologue-psychothérapeute aux HUG: «J’ai rencontré plusieurs anciens clients de coachs qui sont devenus mes patients après avoir compris que leur démarche les avait mis sur un mauvais chemin».

Mythologie très américaine

En découvrant l’ampleur du problème, une question vient aussitôt à l’esprit: mais comment en est-on arrivé là? Le péché originel de la discipline est sans doute son concept aux contours flous et sujet à interprétation. Et pour cause: bien qu’elle séduise de plus en plus de gens, la solution du coaching demeure une sorte de far west moderne puisqu’elle échappe encore largement à tout cadre légal sérieux.

Ainsi, en Suisse comme dans nombre de pays, cette profession n’est pas réglementée et ne s’appuie sur aucune définition officielle détaillée. Pour le dire autrement: même en 2023, absolument n’importe qui peut se proclamer coach du jour au lendemain et qualifier son activité de coaching. Pour comprendre cette étrange situation, il faut revenir aux origines du métier, issu du milieu sportif américain, sorte d’alternative à la figure paternelle dans la construction sociale des ados, avant d’acquérir une définition plus large.

«Le phénomène a débuté dans les années 90, lorsque des spécialistes autoproclamés venus des États-Unis, inspirés de méthodes anglo-saxonnes, ont déclaré qu’il n’y avait plus besoin de psy, qu’il suffisait de poser des objectifs et de suivre des méthodes pour changer une situation, explique Saverio Tomasella. Ils véhiculaient une mythologie très américaine selon laquelle tout problème a sa solution ou encore il suffit de le vouloir pour le pouvoir. Mais le tableau s’est encore aggravé avec la récente nouvelle vague de coachs de vie, qui prétendent pouvoir accompagner des gens, alors qu’ils sont rarement psy et ne connaissent finalement pas grand-chose.»

Des certifications et des diplômes

Conscientes que l’écosystème du coaching était en train de devenir une jungle et qu’il risquait ainsi de perdre une part de sa crédibilité, plusieurs forces actives dans le milieu ont cherché à encadrer et structurer cette profession. C’est notamment le cas de l’EMCC, l’European Mentoring & Coaching Council, mais surtout de l’International Coaching Federation (ICF), fondée dès 1995, plus ancienne et plus importante des communautés de coachs professionnelles.

Cette dernière ne propose pas elle-même de cursus mais définit des référentiels de formation, des standards du métier et un code de déontologie pour ses écoles partenaires délivrant des diplômes de coaching certifiés ICF. «Le rôle d’un coach est de faciliter la découverte de soi, de favoriser le développement personnel ou professionnel, de développer des compétences, de maximiser le potentiel d’une personne et de l’aider à atteindre ses objectifs», expose Diego Raiteri, d’ICF Suisse.

Les chiffres de cette fédération montrent ainsi l’accélération spectaculaire de l’engouement pour le phénomène au cours de la dernière décennie: alors qu’on recensait 26’000 coachs ICF en 2018 dans les plus de 140 pays concernés, dont la Suisse, leur effectif avait quasi doublé cinq ans plus tard. Cette valse des certifications rend cependant sceptique le sociologue Jean-François Amadieu: «Il ne s’agit pas d’une discipline académique. Là, il s’agit de professionnels qui se délivrent des labels entre eux. Tout cela n’offre strictement aucune garantie», s’agaçait-il sur France Info en 2018.

À part quelques formations officiellement reconnues par la Confédération (lire le dernier paragraphe de l'article) et principalement vouées au coaching en entreprise, la majorité des papiers délivrés le sont hors système étatique.

Ma coach et les reptiliens

On voit d’ailleurs que cet arsenal déployé pour encadrer la formation des coachs n’est pas un rempart contre les pratiques un peu olé olé. Les sites de plusieurs instituts de formations, et même ceux d’associations suisses de coaching, listent des coachs dont certains proposent des bains sonores énergétiques avec des bols tibétains, du reiki ou encore des cours de coaching certifié en animal totem, avec voyages totémiques chamaniques pour connaître son animal de pouvoir.

«Après plusieurs séances qui m’ont paru plutôt normales, ma coach a soudain sorti des pendules et m’a débité un discours selon lequel il fallait se méfier des reptiliens qui s’étaient infiltrés dans la société, se souvient Elisa, Neuchâteloise de 26 ans. Je n’imaginais pas être confrontée à ce genre de choses, j’ai écouté en hochant la tête puis je suis sortie en me jurant que je n’allais plus jamais revenir.»

Dans le même registre des dérapages, il faut mentionner l’infiltration du milieu du coaching d’entreprise, en France, par l’Église de scientologie, dont les excès avaient fini par faire couler une boîte de BTP en 2016.

Tarifs qui choquent certains spécialistes

Les conséquences du manque de réglementation et de normes solides se font aussi ressentir dans les tarifs pratiqués dans le coaching. En Suisse, les clients peuvent ainsi payer entre 100 et plus de 1000 francs de l’heure selon les prétentions et la réputation du coach.

Des prix qui souvent égalent et dans nombre de cas dépassent très largement les tarifs demandés par les psychologues et psychothérapeutes, les premiers affichant au minimum cinq années d’études universitaires et les seconds près de dix, puisque cette spécialité requiert entre quatre et six ans de formation postgrade. De plus, l’assurance maladie prend en charge ces frais lorsque ces consultations sont prescrites par les généralistes.

Tania, 34 ans, a ainsi accepté de piocher dans ses économies pour être suivie par un coach sentimental. Enchaînant les échecs dans ses relations amoureuses depuis des années, cette Genevoise pensait qu’un tel spécialiste pourrait l’aider à identifier des schémas dysfonctionnels et enfin trouver le bon partenaire pour fonder une famille. Plus de 2000 francs envolés et quelques séances plus tard, Tania a eu l’impression qu’on se moquait un peu d’elle. Elle décide alors d’arrêter les frais. «Je pense avoir appris deux ou trois choses assez intéressantes sur moi, mais au vu du prix et de l’expertise prodiguée, je pense que cette expérience était une bêtise dont j’ai honte de parler. D’ailleurs, je suis toujours célibataire…»

Même inflation des prix dans les formations proposées par les différents instituts, qui peuvent rapidement dépasser les 5000 francs pour quelques semaines de cours. Sans parler des (rares) dérapages plus extrêmes.

En 2018, le Ministère public vaudois a notamment examiné une affaire opposant une cliente à sa coach de vie, cette dernière ayant été accusée d’avoir incité la plaignante à dépenser 80’000 francs dans un obscur fonds d’investissement dans le cadre des séances.

La place des neuro-mythes

Les dérives et autres manipulations sont également susceptibles de surgir avec des approches et des méthodes souvent présentées comme éprouvées et scientifiques, alors qu’elles évoluent parfois dans des zones grises. Le milieu du coaching est en effet accro à certains outils pourtant recensés comme pratiques à risque de dérive sectaire selon la Miviludes dans ses derniers rapports.

C’est notamment le cas de l’ennéagramme, une figure ésotérique ayant servi de moyen de divination et de schéma des processus vitaux dans l’ancien Turkménistan. Autre outil qui ne bénéficie pas d’un véritable fondement scientifique, la PNL, pour Programmation neuro-linguistique, fondée aux États-Unis par deux individus qui reconnaissaient n’être ni psychologues ni neurologues.

Des anthropologues et des psychiatres ont même classé la PNL comme une sorte de «psycho-religion» issue du mouvement New Age américain, dénonçant l’utilisation des termes programmation, neuro et linguistique qui suggèrent qu’on a affaire à une discipline scientifique rigoureuse, alors qu’elle tend à simplifier ou fantasmer le fonctionnement du cerveau et du développement cognitif, parfois loin des acquis réels de la science.

Il suffit de parcourir les sites web personnels d’innombrables coachs pour s’apercevoir que plusieurs présentent ces approches comme leur outil principal dans leur activité. «Praticien PNL», «diplômé en ennéagramme», autant de formules laissant entendre que ces coachs maîtrisent des approches qui ne sont pourtant enseignées dans aucun cursus académique.

Même certains instituts proposant des formations certifiées en coaching vendent ces méthodes comme centrales dans cette activité, en les parant souvent de légitimité scientifique dans leurs argumentaires. Elles sont ainsi dites largement reconnues par la psychologie moderne.

Pourtant, il suffit d’interroger les psychologues pour se rendre compte que la réalité est bien plus nuancée. «Je n’utilise pas la PNL et l’ennéagramme, fait savoir Nora Schneider. Ces techniques sont ponctuellement utilisées en psychologie, mais jamais de manière automatique. Ce ne sont en aucun cas des méthodes miracles prêtes à l’emploi. Il ne faut pas recourir à la même technique pour tous les gens et toutes les situations, mais au contraire adapter les approches selon les personnes en face et le problème posé. Ces outils, manipulés hors contexte sérieux de psychologie, peuvent même faire plus de mal que de bien.»

Le risque, «notamment pour les néophytes, est de croire qu’ils peuvent tout comprendre et résoudre avec ça, alors qu’il ne s’agit que d’outils parfois intéressants avec des patients qui y trouvent du sens, parmi une vaste palette d’approches», abonde Saverio Tomasella.

Psychothérapies déguisées

Cette tendance à vouloir un peu enjoliver le sérieux de leur formation et de la légitimer avec des termes proches du vocabulaire médical et universitaire est d’ailleurs l’un des péchés mignons de certains professionnels du coaching. 80% des coachs et des établissements de formation présentent au moins une anomalie concernant l’information délivrée aux clients en matière de compétences, de titres professionnels et de mentions valorisantes, et 20% usent de pratiques commerciales trompeuses, selon une enquête publiée en 2023 par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, en France.

Or l’enjeu peut être important, car des coachs prétendent pouvoir apporter un accompagnement dans des périodes délicates de la vie des clients: certains, sur leurs sites, se présentant comme des coachs de résilience, proposent d’aider les victimes de pervers narcissiques, quand d’autres disent accompagner les victimes d’abus sexuels, en passant par tous ceux qui assurent guider les gens souffrant de burn-out. Avec des tarifs atteignant facilement 200 ou 300 francs de l’heure.

Voilà des situations complexes qu’il pourrait être risqué de confier à un simple coaching. Au Québec, le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines définit précisément le coaching comme visant «l’actualisation du potentiel par le développement de talents, ressources ou habiletés de personnes qui ne sont ni en détresse, ni en souffrance, mais qui expriment des besoins particuliers en matière de réalisations personnelles ou professionnelles».

Vouloir accompagner des individus victimes de traumatismes, en dépression ou ressentant un mal-être semble contrevenir à cette vision plutôt sage et réaliste du coaching. «Je ne veux pas noircir le tableau, car il y a beaucoup de coachs très bien intentionnés, sincèrement à l’écoute des gens, et je pense qu’un coaching peut s’avérer suffisant pour des personnes ayant un projet clair et désirant juste un cadre efficace pour l’atteindre, avance Nora Schneider.

Mais il vaut mieux s’adresser à un psy pour des problèmes plus complexes, par exemple pour les gens souffrant de traumatismes ou fonctionnant avec des schémas répétitifs portant atteinte à la qualité de vie. Il est parfois risqué de vouloir une solution prête à l’emploi pour aller mieux rapidement.»

On recommandera donc de s’adresser à des coachs diplômés, avec un bon niveau de certification ainsi qu’un site web qui inspire une vision réaliste et honnête du coaching. Certains psys sont en outre au bénéfice d'une formation post-graduée spécialisée en psychologie du coaching, dont les compétences sont reconnues par la FSP au même titre que les psychologues et psychothérapeutes.

«Après des déboires professionnels et une petite perte de confiance en moi, j’ai suivi quelques séances de coaching et les exercices proposés m’ont pas mal aidée, se souvient Elodie, 45 ans. On a parfois besoin d’un coach qui ne soit pas un ami ni un proche et qui nous secoue un peu les puces!»

Interview de Gaël Brulé, professeur de sociologie du bonheur à la Haute École de santé de Genève

FEMINA Comment expliquez-vous ce succès du coaching?
Gaël Brulé
On accepte moins qu’avant les difficultés qu’on rencontre dans son parcours, et il y a une tendance aujourd’hui à vouloir trouver une solution pour aller mieux rapidement. En parallèle, l’idéal de bonheur devient toujours plus central, plus prégnant. On est passé du droit au devoir d’être heureux.

Les aspirations augmentent et cela pose une question philosophique: peut-on être bien tout le temps? Il y a aussi cette idée très anglo-saxonne qu’on aurait toujours une meilleure version de soi-même. Cette sorte d’injonction nourrit un besoin de réponses immédiates.

Pourquoi, pour des questionnements profonds, les gens vont-ils vers des coachs et non des psychologues?
Je crois que le suivi par un coach a quelque chose qui apparaît comme moins stigmatisant. On est moins dans le pathos, on est plus dans l’émotion positive.

On se dit qu’un coach va essayer de trouver des solutions alors que le psy va plus investiguer l’enfance, or on n’a pas forcément envie d’aller creuser tout ça. Et puis, voir un psy, c’est un peu être vu comme un aveu de faiblesse, la preuve qu’on est malade.

En outre, la relation recherchée est différente. Les coachs parlent plus à la première personne et vont davantage permettre un phénomène d’incarnation. On va chercher chez eux une personnalité qui nous donne envie, on se retrouve dans leurs mots, leurs trajectoires, d’autant plus que certains valorisent leur propre parcours comme étant résilient.

Que pensez-vous de ce phénomène?
J’ai rencontré pas mal de gens se revendiquant de la psychologie positive, du coaching, et beaucoup me semblent être des gens compétents, mais c’est vrai que cette armée actuelle de coachs pose question. De plus, davantage encore qu’au sein de professions réglementées, il y a vraiment à boire et à manger, c’est très hétérogène.

Quel est le problème avec cette injonction moderne au bien-être et au perfectionnement permanents?
Cela entretient un niveau d’attente très élevé, avec le risque de poursuivre cette version infinie de soi qui n’existe pas. Cette démarche peut mener à des déceptions. Les penseurs stoïciens de l’Antiquité avaient bien compris le besoin de modérer ses niveaux d’attente, de trouver un équilibre entre un fatalisme qui n’est plus acceptable à l’heure moderne et des excès dans le désir d’amélioration de soi. Les études prouvent que le niveau de bonheur est inversement corrélé à des attentes trop hautes.

Les diplômes de coaching validés par la Confédération (SEFRI)

● Mentor d’entreprise avec brevet fédéral.

● Spécialiste en insertion professionnelle avec brevet fédéral.

● Superviseur/coach avec diplôme fédéral.

● Conseiller ou conseillère en organisation avec diplôme fédéral.

Les organismes responsables des diplômes sont les associations concernées (OrTra) dans la branche. L’assurance qualité est assurée par l’examen fédéral organisé par l’organe responsable. Le SEFRI est l’instance d’approbation et l'autorité de surveillance.


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