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Reportage: J'ai passé une journée chez les Raëliens

Rael Netflix

«C'est vrai, le mouvement a eu tendance à mettre un peu trop en avant les jolies femmes à une époque, cela a contribué au cliché qu'elles pouvaient être très sexualisées», reconnaît une raëlienne.

© NETFLIX

Et un jour, Raël s'invita dans mon fil d'actualité. C'est bien ce qu'il s'est passé ce 3 avril 2024 lorsque, parmi la jungle des publications dites «sponsorisées» sur les réseaux sociaux, j'ai vu surgir ce post insolite entre deux scrolls.

Avec ses polices de texte fluo WordArt des années 2000, ses photos de gens aux cheveux longs peinturlurés en mode tribal futuriste semblant sortir d'une convention de fans d'Avatar, j'ai d'abord cru à la blague d'un gang de graphistes sous acides ayant un peu trop fêté l'équinoxe. Sauf qu'en creusant un peu, j'ai compris que c'était sérieux. Du moins, aussi sérieux que puisse être considéré le mouvement de Raël, auteur de cette publication qui, au moins, avait le mérite de savoir se faire remarquer.

Intitulé «À la rencontre des Raëliens», le post mis en avant par la page de Raël Suisse informait sur la tenue d'un colloque «ouvert au public» le dimanche 7 avril à Lausanne. Une porte ouverte chez les adeptes des soucoupes volantes, difficile de résister.

Seule formalité administrative apparente: il faut s'inscrire. Je propose donc ma candidature par mail à l'adresse indiquée. Quelques heures plus tard, un certain Antoine me répond, confirmant que ma présence est la bienvenue, même en tant que journaliste. Il me précise en outre que c'est gratuit, tant mieux, j'aurais eu quelques scrupules déontologiques à donner de l'argent à un mouvement que beaucoup considèrent comme une secte.

Barbes et chignons

Antoine précise en revanche que le site du rendez-vous, un restaurant quelque part à Lausanne, ne sera révélé que samedi aux heureux élus. Suspense. Le choix du lieu est-il défini à la dernière minute? Les Raëliens prennent-ils soin de préenquêter sur les candidats pour avoir la possibilité de ghoster ceux qui leur paraîtraient indésirables?

Finalement, samedi matin, Antoine me convie à ce qui sera le saint des saints dominical: un restaurant de Vidy.

Je me présente comme convenu le lendemain en milieu de matinée. Première impression au doigt mouillé sur le parking: ce n'est pas l'effervescence que j'avais imaginée. Le colloque tient place dans la petite salle des fêtes au-dessus du restaurant adjacent.

L'ambiance est de bonne humeur, voire potache. Une quarantaine de personnes est en train de s'installer sur les chaises disposées en arcs de cercle face au seul mur suffisamment blanc et rectangulaire pour servir d'écran de projection. On remarque une certaine récurrence du look barbe fournie et chignon chez les hommes, écho au style de Raël. La plupart des participantes et participants sont quadra, quinqua ou plus, même si un couple de vingtenaires est assis au fond.

Un certain goût pour les OVNIS

Deux membres feront la régie technique, aux manettes d'un laptop et d'une petite table de mixage. Côté décorum, c'est assez minimaliste: une sorte de petit autel près de l'entrée, un tableau représentant le symbole raëlien – une svastika sertie dans une étoile de David – accroché en haut d'une baie vitrée.

C'est Antoine qui m'accueille. L'œil souriant, barbe et cheveux de druide grisonnant, il m'évoque un peu Gandalf en t-shirt de geek. «Je suis raëlien depuis trente-quatre ans, m'explique cet informaticien. J'avais découvert à l'époque une annonce de Raël dans le journal, au début de l'adolescence, ça m'a beaucoup parlé parce que j'ai toujours été passionné d'ufologie.»

Aujourd'hui, il est «évêque», comme une centaine d'autres membres dans le monde, la seconde position la plus élevée dans le clergé raëlien après celle de Raël, «qui n'est pas considéré comme un chef ou un pape, mais plutôt comme notre leader spirituel», me précise une raëlienne.

Le contact est un peu plus protocolaire avec celle qui se présente comme l'attachée de presse, Lana. L'idée que je puisse prendre des photos de l'événement dérange. Officiellement, il s'agit de protéger les membres. «Nous connaissons pas mal de cas où des raëliens ont perdu leur job ou la garde de leur enfant parce que leur appartenance au mouvement a été rendue publique, avance l'un d'eux. Il y a eu des drames autour de nous.»

Le documentaire Netflix, une aubaine

N'empêche, je ne suis pas le seul «observateur» à avoir fait le déplacement. Je croise en effet Yann Fanti, sociologue des religions exerçant au Centre intercantonal d'information sur les croyances (CIC). S'il est là, c'est en grande partie à cause du documentaire Raël: Le prophète des extraterrestres, sorti sur Netflix en février 2024, et où apparaît d'ailleurs Antoine, beaucoup plus jeune.

Ces quatre épisodes narrant le parcours du gourou charismatique et de son mouvement au fil des décennies, à travers ses succès populaires mais aussi ses controverses, semblent avoir remis les raëliens dans la lumière.

«Nous constatons un regain d'intérêt, en tout cas des médias, qui semble être corrélé au documentaire Netflix, m'indique Yann Fanti. Depuis sa sortie il y a quelques mois, nous avons reçu autant de sollicitations que durant les sept dernières années. Mon but est de venir ici pour voir ce qu'il s'y passe, et pouvoir ensuite délivrer des informations objectives aux personnes qui cherchent à en savoir plus sur le mouvement raëlien aujourd'hui.»

J'avoue être assez étonné que cette réunion prenne place dans une salle de restaurant et non dans un lieu dédié, disons plus... liturgique. Dans les années 80 et début 90, le mouvement, alors à son apogée, convergeait en France avec ses adeptes, dans un site baptisé Eden, puis au Canada, où Raël entendait édifier une ambassade pour accueillir les extraterrestres.

Rencontre du 3ème type au milieu des volcans

De nos jours, le mouvement raëlien, qui a le statut d’association en Suisse, ne possède plus de QG physique à l'échelle planétaire. «On trouve un petit temple dédié dans la banlieue de Kyoto, au Japon», informe néanmoins Antoine.

Quant à Raël, 77 ans, il vit désormais à Okinawa, chapelet d'îles subtropicales au sud de l'archipel nippon, avec son épouse et son assistante japonaises, après avoir envisagé de s'installer à Miège en 2007. La justice valaisanne avait alors refusé cette arrivée pour préserver la paix sociale de la région, mais aussi parce que le clonage, vieille marotte promue par le mouvement, est illégal en Suisse.

Le leader, plus ou moins persona non grata dans certains pays, ne sera donc pas là aujourd'hui. En fait, ce sont plutôt les raëliens qui ont pris l'habitude d'aller vers lui. «Fin 2023, pour célébrer les 50 ans de la rencontre avec les extraterrestres, plus de 700 raéliens se sont rendus auprès de lui à Okinawa», s'enthousiasme Antoine.

Car oui, tout ça a commencé avec une histoire d'aliens faisant du tourisme en Auvergne.

Le colloque débute justement avec une vidéo retraçant la genèse du mouvement et l'émergence d'un nouveau «prophète» sur le devant de la scène. Celui qui n'est pas encore Raël s'appelle Claude Vorilhon et se balade alors dans la nature, seul, en 1973. C'est là que ce chansonnier et journaliste automobile de 27 ans aurait vu un ovni se poser.

Jésus, Mahomet, Bouddha: enchanté

Les occupants du vaisseau seraient même descendus, lui confiant la mission de révéler à toute la planète que l'humanité a été créée en laboratoire par ces mêmes extraterrestres, les «Elohim», il y a 25000 ans. De retour dans la civilisation, Raël se consacre à propager cette bonne parole. Il fonde le mouvement raëlien en 1974.

Un peu plus tard, les aliens auraient récidivé en réapparaissant devant Claude Vorilhon, qu'ils nomment «Raël», le «Messager». Cette fois, ils l'invitent à embarquer dans leur soucoupe volante et l'emmènent sur leur planète, lui faisant rencontrer d'autres prophètes célèbres dont Jésus et Bouddha.

Voilà pour le pitch. À première vue, pas de quoi faire jaser au-delà des rubriques «paranormal» des magazines sensationnalistes. Mais la société de l'époque, en pleine guerre froide, déprimée par le krach pétrolier et fascinée par l'exploration spatiale, est en mal de magie. D'autant plus que les pratiques New Age sont en plein boom face au recul de la religion chrétienne.

Méditation en orbite

Le drôle d'évangile interstellaire de Raël, publié via deux ouvrages, sort dans la même période que Star Wars, Alien et autre 2001 L'odyssée de l'Espace. C'est un carton. La philosophie de Raël s'ancre en outre dans une décennie 70 marquée au sceau de la liberté sexuelle, du Peace and Love et de la découverte décomplexée du corps.

Une approche qui s'illustre notamment à travers la pratique de la «méditation sensuelle», promue dès les débuts du mouvement. Dans le documentaire Netflix, on voit ainsi Raël et ses disciples méditer tous ensemble nus, couchés dehors dans l'herbe, touchant leur propre corps. Ce dimanche, après une intervention d'une dénommée Rita sur le thème de l'amour, un certain Jacques invite également à cette forme de méditation, de manière habillée cependant.

«Rassurez-vous, je ne vais pas vous demander de contempler votre anus dans le miroir, nous ne sommes pas scatologues» lance-t-il sourire aux lèvres, en référence à une autre pratique soulevée dans le documentaire, et que plusieurs raëliens aujourd'hui disent réfuter.

Photo prise avec l'accord de la personne. © DR

Controverses autour des mœurs

La séance de méditation va néanmoins nous amener dans quelques zones un peu déroutantes. Nous devons fermer les yeux et écouter la voix de l'intervenant. «Ressentez la pointe de vos pieds, vos mollets, vos genoux, ressentez votre sexe... susurre-t-il au micro, ressentez tout votre corps jusqu'au sommet de votre crâne». Une sonnerie de téléphone qu'on a oublié de mettre sur silencieux fait retentir une musique de bal musette dans toute la salle. On reprend.

L'étrange voyage se poursuit visiblement en orbite: «Vous êtes dans un vaisseau spatial autour du soleil...» J'ouvre les yeux. Tout le monde semble absorbé dans l'espace à mentaliser ses organes génitaux.

C'est notamment ce type de pratiques qui a parfois aiguisé les soupçons de dérives sexuelles du mouvement raëlien. Des soupçons qui furent à plusieurs reprises ravivés par des déclarations parfois sujettes à interprétation du gourou autour de la disponibilité sexuelle des femmes ou encore de l'éducation sexuelle prodiguée aux enfants par leurs propres parents.

La bombe avait ainsi été lancée au début des années 90, sur le plateau de l'émission française Ciel mon mardi.

Christophe Dechavanne reçevait Raël, mais également, comme contradicteur, un ancien adepte du mouvement, qui accusa frontalement le leader de faire la promotion de la pédophilie auprès des raëliens. Ce terrible moment de télévision, où Raël demeure stoïque et peine à croiser les yeux de son accusateur, augura la fin d'une ère pour le mouvement, qui dut quitter la France, où elle allait être classée parmi les sectes en 1995 par un rapport parlementaire.

Une épouse de seize ans

Aujourd'hui encore, cet épisode paraît résonner comme un cataclysme pour la plupart des raëliens, qui crient au complot et se défendent de toute doctrine légitimant ces comportements. «C'est le pire des crimes, c'est une infamie, on ne pratique pas ça, tonne David. Des pédophiles, il peut malheureusement y en avoir partout, même chez les catholiques, nous n'avons rien à voir avec ça.»

Plusieurs membres argumenteront ainsi auprès de moi qu'aucun raëlien n'a jamais été poursuivi pour des affaires d'agression sexuelle. Est-ce véridique? Pas tout à fait. Une recherche dans les archives judiciaires montre que, dans le passé, quelques personnes se réclamant du mouvement ont déjà dû répondre devant la justice de tels actes sur des enfants, notamment en France.

Mêmes interrogations récurrentes sur la place des femmes dans le mouvement, qui furent longtemps, selon le documentaire Netflix, valorisées comme objets de jouissance des hommes, et en premier lieu de Raël, qui s'entoura toujours de nombreuses jolies jeunes femmes, allant jusqu'à épouser la mannequin Sophie de Niverville, fille d'une raëlienne, alors qu'elle avait 16 ans.

Les femmes, vitrine du mouvement

Au moment du dîner, je discute d'ailleurs avec Amandine, qui mange au soleil quand la plupart des autres membres sont au restaurant juste en dessous. Elle a créé le compte Instagram Femmes Raëliennes, et y publie des vidéos expliquant le mouvement, et surtout, selon elle, ce qu'il n'est pas. Sur le sujet, son avis semble nuancé.

«C'est vrai, le mouvement a eu tendance à mettre un peu trop en avant les jolies femmes à une époque, cela a contribué au cliché qu'elles pouvaient être très sexualisées. Pour autant, les raëliens ont toujours respecté le consentement et les lois des pays où ils se trouvaient», assure-t-elle.

Le fameux «Ordre des Anges», cette communauté d'adeptes sexy fondée par le leader, et décrié à l'époque pour son côté escouade de James Bond Girls, est désormais officiellement redéfini à l'aune de #metoo et de la lutte pour les droits féminins. L'une de ses membres, rencontrée après le repas, m'explique ainsi «qu'il s'agit d'un ordre du clergé raëlien visant à l'empowerment des femmes, via des cercles de rencontres, des échanges, des réflexions».

Cette valorisation de femmes qui seraient tout sauf faire-valoir et soumises se verrait aussi dans l'organigramme du mouvement. C'est par exemple Amelia, une quadragénaire, qui se trouve être responsable de Raël Suisse. La preuve, pour les raëliens avec qui je discute, que le mouvement n'a pas vocation à soumettre sexuellement les femmes.

La boutique des raëliens: ouvrages, médaillons et autres bijoux. © DR

Un gourou qui prend de la place

Reste qu'en 2007, le journal La Liberté avait gagné en justice contre plusieurs membres qui l'avaient poursuivi pour diffamation à ce même sujet. «Oui, Raël prône la soumission sexuelle de ses disciples femmes», réaffirmait alors le média fribourgeois triomphant après sa victoire devant les tribunaux.

Et si, finalement, Raël était un peu trop encombrant pour le mouvement, avec ses excès, ses interventions provocatrices, ses contradictions, ses tenues kitsch de gourou intergalactique promptes à décrédibiliser les raëliens? «Possible», me lâche-t-on du bout des lèvres pendant la réunion, «même s'il reste notre guide et qu'il nous est indispensable».

Raël n'est de loin pas le seul à véhiculer des discours pouvant faire lever le sourcil. Durant le colloque, il sera ainsi question de «supraconscience permettant de se connecter à l'infini», d'«étoiles et de galaxies contenues dans les atomes de nos cellules», ou encore de la «théorie des anciens astronautes», très en vogue chez certains complotistes des réseaux sociaux.

Ces anciens astronautes qui ne sont autres que les Elohim pour les raëliens, et avec qui les membres entrent en contact chaque dimanche par télépathie lors d'une séance de méditation à 11h. «Nous communiquons ainsi avec le vaisseau des Elohim actuellement le plus proche de la Terre», détaille Bertrand, adepte de la veste en cuir à franges.

Gratuit, le raëlisme? Pas pour tout le monde

On abordera un peu plus tard le concept de la «Transmission du Plan Cellulaire», soit le baptême raëlien. Durant l'après-midi, on en célèbre d'ailleurs deux.

L'évêque chargé du rituel pose ses mains derrière la nuque et sur le front des baptisés, ici deux hommes. «Cela permet de répliquer la personne cellulairement sur la planète des Elohim, décrit l'un d'eux juste après le cérémoniel. Oui ça fait du bien.»

Antoine, juste avant, avait voulu préciser que le baptême n'engage à rien, arguant que le mouvement raëlien n'est pas une secte car les gens sont libres de venir et de partir, la porte est ouverte. «Raël préfère une personne heureuse à l'extérieur que malheureuse à l'intérieur. C'est gratuit et ça le sera toujours.»

Toutefois, l'évêque, au micro, rappelle que les adhérents à Raël Suisse donnent 3% de leurs revenus. C'est même 10% pour les membres de Raël International. Des cas à part? Non, puisque qu'on me répond que la plupart des gens présents appartiennent à l'un ou l'autre.

Retraite sous les tropiques

La question qui demeure est celle de la destination de tout cet argent collecté. Bâtir l'ambassade que les extraterrestres auraient demandé au leader de construire d'ici 2035? Il n'en a en tout cas pas été question pendant ce séminaire. Et le projet ne semble même plus à l'ordre du jour, dans l'hypothèse où il l'aurait sérieusement été.

Des fonds pour financer les technologies de clonage, prouesse que la généticienne Brigitte Boisselier et proche du leader soutient toujours avoir réalisé avec Clonaid au début des années 2000? Même Raël semble ne plus en faire une priorité. Pour les détracteurs du mouvement, l'argent servirait surtout à assurer un train de vie confortable à Raël au Japon, sur son île tropicale.

Dans l'après-midi, les organisateurs passent d'ailleurs une vidéo YouTube du «maitreya», qui prêche face caméra, assis sur la plage, sur le sujet de l'amour. L'occasion de beaucoup de lieux communs prononcés doctement («aimer un peu, ce n'est pas aimer...») et de concepts fourre-tout. Même l'un des membres assis près de moi décroche et préfère prendre des photos poétiques des arbres à contre-jour depuis la fenêtre avec son smartphone.

La délicate question de la succession

La parole de Raël va-t-elle résonner encore cinquante nouvelles années? Assez difficile à imaginer. Sur les réseaux sociaux, les pages raëliennes sur Facebook ou Instagram mobilisent assez modestement, preuve que la communauté est présente mais mince. Sur YouTube, les chaînes officielles Rael Academy et Raelian Movement comptent respectivement 5550 et 1330 abonnés, environ vingt fois moins que celle de l'Église de Scientologie.

Si le mouvement revendique entre 100 et 150 membres actifs en Suisse, nous n'en avons pas compté plus d'une quarantaine lors de ce colloque, pour un événement censé être de grande importance, puisque le premier dimanche d'avril est à leurs yeux la date de la création du premier humain sur Terre, une sorte de Noël des raëliens.

En outre, la plupart des gens présents arboraient le médaillon autour du cou, signe que très peu de visiteurs externes sont venus à l'événement. «Un synode est organisé tous les sept ans pour réélire le leader spirituel du mouvement», m'explique Jacques. En théorie, c'est donc l'un des évêques nommés par Raël qui peut prendre un jour sa place.

En attendant ce futur hypothétique, et pour conclure la journée, Jacques se saisit d'une guitare et se met à entonner l'hymne raëlien «Elohim», composé par Claude Vorilhon il y a plusieurs décennies, avec un grain de voix quasi identique à celui du maitreya. On croirait le gourou soudain dans la pièce, entouré de ses fidèles debout en cercle autour de lui. Et si le clone de Raël était déjà là?

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