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Nos bonnes adresses pour une évasion à Arles

Nos bonnes adresses pour une évasion à Arles

Les Rencontres photographiques sont devenues un festival incontournable qui expose chaque été les plus grands noms de la photographie.

© GETTY IMAGES/JACK F

Dès le début de l’été, Arles l’indolente devient le lieu incontournable des amoureuses et amoureux des festivals. Les Rencontres de la photographie (du 3 juillet au 23 septembre 2023, ndlr) drainent des publics de tous horizons, venus pour découvrir les expositions, profiter de l’animation des places de la République ou du Forum, se balader dans les anciens ateliers SNCF transformés en buvettes ombragées et en lieux d’images.

Cette année 2023, le programme qui se déploie dans toute la ville a pour thème la manière dont la photographie parle des territoires. Cette «géographie du regard» réunit des artistes comme l’incroyable Gregory Crewdson ou d’autres qui racontent les régions autour d’Arles, la Camargue, Marseille, Saintes. On pourra aussi découvrir des photographies de Wim Wenders ou d’Agnès Varda, expositions intimes prolongeant leur travail cinématographique. Un hommage est rendu à Diane Arbus, à l’occasion du centenaire de sa naissance. Autre anniversaire, celui des cinquante ans de Libé, à l’extérieur de la ville, à l’Abbaye de Montmajour. Rien de mieux pour s’ouvrir le regard que de passer quelques jours à Arles.

Que de balades!

Tous les samedis, le marché d’Arles anime le boulevard Georges-Clémenceau. Idéal pour faire le plein de produits régionaux. Il faut pousser la curiosité jusqu’aux stands de poissons et de fruits de mer, en particulier les huîtres de Camargue, élevées depuis 2016 seulement. Le parc naturel n’est pas loin. Impossible de renoncer à le parcourir à vélo, depuis Saintes-Maries-de-la-Mer (location de vélos à l’entrée de la ville). Enfin, hors centre, ne pas manquer la balade dans le site archéologique des Alyscamps, la cité des morts vertueux, au sud-est de la ville.

Les rencontres d’Arles

Au début, en 1970, ils n’étaient que quelques-uns autour du photographe Lucien Clergue, à ouvrir leurs salons, leurs chambres, leurs jardins pour présenter des expositions de photos. À occuper des chapelles ou des bâtiments industriels pour montrer des images.

Nos bonnes adresses pour une évasion à Arles
Le travail de Diane Arbus © THE ESTATE OF DIANE ARBUS COLLECTION/MAJA HOFFMANN/LUMA FOUNDATION

Depuis, les Rencontres photographiques sont devenues un festival incontournable, qui draine 130'000 personnes chaque été, expose les plus grands noms de la photographie, révèle les talents et raconte les points de bascule des regards et des réflexions. L’engagement de la mécène Maya Hoffmann contribue au rayonnement de la manifestation, un engagement marqué entre autres par la construction d’un site sur les ateliers SNCF et d’une tour qui surplombe la ville, imaginée par Frank Gehry.

Idées d'hébergement

«Sculpture à habiter», classé au patrimoine du XXe siècle, l’Hôtel Les Cabanettes a été conçu en 1965 par l’architecte Armand Pellier, à vingt minutes d’Arles. L’époque croyait dur comme fer au tout à la voiture, la Camargue devenait un sport touristique, il fallait ce motel, au bord de cette route. L’endroit est incroyable, les prix mesurés, piscine et repas du soir parfaits pour échapper à l’agitation de la ville.

Nos bonnes adresses pour une évasion à Arles
Hôtel Les Cabanettes © FABIEN DENDIVEL

Au centre-ville, l’Hôtel Voltaire propose des chambres agréables et très abordables, et l’Hôtel du Forum est parfait pour qui ne peut vivre sans piscine.

Sélection restauration

On dirait qu’à Arles, la population ne vit que sur les terrasses, à tremper son pain dans sa tapenade. Mais si l’on veut éviter les cafés où l’ambiance l’emporte sur l’excellence, trois adresses s’imposent.

Inari a ouvert récemment, le restaurant propose peu de tables, mais le menu, unique, a l’air habité par la grâce. Des produits de la région magnifiée, des vins nature pour les accompagner. Pareil pour Le Chardon, qui régulièrement ouvre ses cuisines à de jeunes talents du monde entier. Dans une petite rue pas loin, Le Gibolin propose des tables en terrasse et des plats goûteux.

Comment y aller?

Arles est accessible en train. Comptez environ six heures, avec un changement à Lyon. Durant l’été, un TGV circule depuis Genève en direction du sud de la France, jusqu’à Marseille. Sur place, les transports publics se développent… lentement. Des navettes de bus proposent des trajets vers la Camargue.

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