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«La surprise de Roxane»: La youtubeuse pâtisse avec des familles romandes

La youtubeuse roxane en visites surprises en suisse romande

Reine de la pâtisserie sur YouTube, la Française Roxane revisite des douceurs d'ici en compagnie de quatre familles romandes.

© LAURA GILLI

Avec plus de 4 millions d’abonné-e-s à sa chaîne YouTube, qui adorent son incontournable «Bonjour, mes gourmandises!», Roxane est sans aucun doute l’une des pâtissières les plus populaires du moment.

Sa recette? Des desserts originaux mais simples à réaliser, une pêche et un enthousiasme communicatifs et… des visites surprises régulières chez l’une ou l’autre de ses abonné-e-s. Comme celles qu’elle a faites ce printemps en Suisse romande, durant le tournage de La surprise de Roxane, une série de quatre émissions produite par la société suisse Média Profil et diffusées le mercredi soir sur RTS 1 depuis le 7 juin 2023 (et à revoir sur RTS.ch).

Roxane s'est notamment rendue à Satigny, dans le canton de Genève, pour découvrir les Miels de Stéphanie. © Laura Gilli
Roxane s'est notamment rendue à Satigny, dans le canton de Genève, pour découvrir les Miels de Stéphanie. © LAURA GILLI

Au menu: la découverte de producteurs-trices romand-e-s dont elle va utiliser un produit (miel à Satigny, sel à Bex, farine à Aubonne - La Vaux et chocolat à Echallens) - avec moultes explications passionnantes. Puis un débarquement inattendu - et plein de belles émotions! - chez une fan pour revisiter une douceur bien de chez nous en sa compagnie. À l’occasion de sa venue, elle a accepté avec chaleur et bonne humeur de se prêter au jeu des questions-réponses…

FEMINA Vous êtes aujourd’hui l’une des plus influentes Youtubeuses en pâtisserie. C’est une passion d’enfant?
Roxane Pas du tout! Je n'ai pas grandi avec une maman pâtissière. On faisait plein de choses ensemble, mais à part peut-être des crêpes... pas du tout de pâtisserie! Autrement dit, je ne mangeais que des gâteaux industriels et c'était vraiment un autre monde! Et puis j’ai eu des enfants (ndlr: un fils en 2007, une fille en 2011 et un petit dernier en 2021). Au fur et à mesure que les aînés grandissaient, j’ai commencé à avoir envie de leur faire de vrais beaux gâteaux d'anniversaire et j'ai découvert le cake design. Et c’est là, vers 2013, que j'ai commencé tout doucement à faire de plus en plus de créations.

En autodidacte?
Absolument! Depuis toujours, j'ai soif d'apprendre. Et comme je suis TDAH (troubles d'attention avec l'hyperactivité), il m’est plus facile de me plonger dans ce qui est manuel, artistique et créatif. Mais quand je dis plonger, je devrais plutôt dire immerger! Quand je commence quelque chose, je pousse à l’extrême, je ne peux pas me satisfaire de juste le maîtriser plutôt bien, je vise la perfection.

Du coup, quand je me suis mise à pâtisser, après avoir acheté tous les livres de recettes signés des meilleurs chefs français, je n'ai pas pu me contenter de ne faire que des cupcakes. Je me disais: non, mais c’est trop facile, des cupcakes, va plus loin.

Faire les choses à la perfection, d’accord. Mais de là à quitter votre profession d’auxiliaire en puériculture pour lancer une chaîne YouTube…
Le déclic est venu en 2015, après que mon amie Stéphanie m’a inscrite à l’émission Le meilleur pâtissier, sur M6: cette aventure m’a révélée à moi-même, en quelque sorte. Avant d’y participer, j'étais très introvertie et timide, je rougissais pour en oui ou pour en non. Autant dire que j’avais hyper peur! Pourtant, contre toute attente, les caméras ont agi sur moi un peu comme un filtre: je me suis dit OK, je prends ça comme un jeu et je vais montrer la Roxane que j'aimerais être dans la vraie vie… et ça été une révélation! Si bien que quand je suis rentrée chez moi, j’ai réalisé que si j’aimais mon métier avec les enfants, je m’étais vachement éclatée pendant le tournage: j'avais découvert une autre facette de moi que j’avais envie de partager. Comme le seul moyen de le faire c’était de me retrouver devant une caméra… Je me suis lancée et ai donc commencé par partager des vidéos sur Facebook, puis YouTube… Comme ma participation au Meilleur pâtissier m’avait donné de la visibilité et qu’on est à l’ère des partages et que le bouche-à-oreille a super bien fonctionné, c’est parti très vite!

Au point que vous êtes aujourd’hui à la tête d’une véritable entreprise: chaîne YouTube, réseaux sociaux, site de vente en ligne, livres de recettes…
Je ne suis pas seule! Avec mon mari, un de mes deux frères et ma belle-sœur, on travaille H24 ensemble. Ce qui nous vaut parfois des disputes épiques, d’ailleurs. Mais nous sommes très complémentaires et c’est un cocon que je veux conserver à tout prix!

Pour en revenir à votre chaîne… vous aviez un concept en tête, avant de vous lancer?
Disons qu’en apprenant à pâtisser, je me suis rendue compte qu'il y avait un vrai manque et, donc, un créneau à remplir.

C’est-à-dire?
Comme j’étais alors novice, je me trouvais confrontée à des termes auxquels je ne comprenais rien: clarifier, tempérer, émulsionner…

Ca donnait l’impression que la pâtisserie est compliquée, précise, et demande des aptitudes particulières. Très logiquement, j'ai eu envie de simplifier tout ça et de dire que ces idées reçues sont fausses, qu’il faut juste le bon matériel et les bons mots et que pâtisser est accessible à tout le monde

Sauf que tout le monde n’invente pas des recettes…
Mais en fait, je n’en invente pas vraiment - du moins pas de A à Z. En revanche, je revisite des classiques selon mes goûts, en changeant une saveur, en ajoutant quelque chose qui a peut-être plus de peps. Et je me laisse inspirer par mes enfants: quand je vois par exemple qu'ils aiment un gâteau industriel, je le refais à ma manière: je me mets au défi de créer une version maison qui sera meilleure!

Vous en mangez beaucoup?
Pas tellement, non. Mais mon mari et mes enfants, en revanche, oui. Ils sont mes goûteurs!

Le salé ne vous a jamais tentée?
Bizarrement, je m’y sens beaucoup moins libre que dans le sucré. Mais je commence à m’y mettre! Bon… Pour l’instant, je n’en parle pas parce que je maîtrise pas vraiment la chose.

Une corde de plus à votre arc… vous n’êtes jamais fatiguée?
Si, bien sûr. Je ne joue pas - ou plus! - la girl power à être tout le temps sur tous les fronts en même temps!

Plus… vous l’avez donc fait?
Oui. En tant qu'entrepreneuse, créatrice de contenu, maman, compagne, amie… c’est vraiment intense.

Mais au début, je n’osais pas prendre de pause: j’avais l’impression de ne pas mériter toutes ces belles choses qui m’arrivaient et, malgré plus de 60 heures de travail hebdomadaire, je pensais me devoir corps et âme à mes fans.

Avec le temps, aidée par un suivi psychologique, j’ai fini par prendre conscience que souffler et prendre un peu de temps est nécessaire. Pour moi mais pour ma famille, aussi!

Votre famille qui vous a accompagnée en Suisse pour le tournage, d’ailleurs! Vous y étiez déjà venue?
Jamais! On m'avait promis le soleil, je suis arrivée sous la neige et j'étais donc un peu surprise, surtout que je viens de Menton, dans le sud de la France. Mais c'est incroyable et j'apprécie beaucoup: non seulement c’es très beau mais il y a aussi une grande civilité, les choses sont assez carrées, calmes, organisées et ça me va très bien. D’ailleurs, la seule voiture mal garée sur un trottoir que j'ai vue de tout mon séjour avait des plaques françaises!

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