Sélection de livres: 6 romans à lire sur une île

Les sirènes de Malibu, de Taylor Jenkins Red (Éd. 1018)

Joie! Après Daisy Jones and the Six, Taylor Jenkins Red est de retour avec Les sirènes de Malibu. Dans un Los Angeles de 1983, l'autrice américaine tire le portrait de la réussite insolente des enfants Riva, livré-e-s à eux et elles-mêmes depuis la petite enfance. Aujourd'hui devenu-e-s surfeurs-ses, mannequins et photographes, Nina, Jay, Hud et Kit incarnent le succès sous toutes ses formes. Pourtant, la grande fête annuelle de Nina Riva, celle que toute la côte ouest envie, va faire exploser cette publicité pour l'American Dream et révéler des secrets de famille. À dévorer dans toutes les positions sur la plage!

Super bien, merci, de Monica Heisy (Éd. Robert Laffont)

Si vous adorez Le journal de Bridget Jones, Super bien, merci, tout aussi drôle et touchant, devrait vite s'ajouter à votre liste PAL (pile à lire)! Maggie, une jeune canadienne de 28 ans, entame une procédure de divorce avec Jon qui était censé être «le bon». Comment va la jeune divorcée? «Super bien», selon elle. Burgers en pleine nuit, flirts cocasses, achats compulsifs, nouveaux hobbies... Épaulée d'amie-e-s et de sa cheffe, Maggie tente tant bien que mal de se créer une nouvelle vie, et s'interroge, pourquoi on se marie, au fond?

Après nous les oiseaux, de Rakel Haslund (Éd. Robert Laffont)

Fans de nature et de scénario post-apocalyptique, cette recommandation de dystopie bouleversante où toute forme de violence est absente devrait vous emballer. Seule au monde, une héroïne, dernière survivante d'un monde en ruine, marche jusqu'à la mer d'une minuscule île. Elle avance et oublie tout du monde d'avant jusqu'à sa propre indenté. Une réflexion poétique sur la solitude, le passage à l'âge adulte, et le sens de l'existence, à découvrir seul-e ou à partager.

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Sélection de livres: 5 romans à emmener à la montagne

Le silence, de Dennis Lehane (Éd. Gallmeister)

Chez Dennis Lehane, les lumières vacillent et font mine de céder à l’obscurité. En 1974, à Boston, États-Unis, le busing (fait de transporter des enfants blancs dans une école noire et vice versa pour lutter contre le racisme) enflamme les quartiers de la ville. Une jeune fille blanche disparaît, un jeune Noir est percuté par un train, partout des menaces d’explosion sociale. Dennis Lehane à nouveau confirme son incroyable talent à raconter l’Amérique, Boston, et l’aube qui nettoie tout.

La fabrique des salauds, de Chris Kraus (Éd. 10/18)

Quoi de mieux, sur une île à ne rien faire, que de se plonger dans un énorme roman qui traverse les époques et les frontières? La fabrique des salauds, de l’Allemand Chris Kraus, tient de la révélation littéraire. On marche sur les pas de la famille Solm, Lettons d’origine allemande, de 1915 à 1970. Les personnages avancent dans les tranchées de l’Armée rouge, des nazis, puis au sortir de la guerre, en faisant presque toujours le mauvais choix. Si la famille Solm est née de l’imagination de l’auteur, les personnages qui la croisent ont (tristement) existé. 

​L’insoutenable légèreté de l’être, de Milan Kundera (Éd. Folio)

La mort de Milan Kundera nous invite à relire ses œuvres, histoire de voir si elles (ou nous) ont vieilli. Dans L’insoutenable légèreté de l’être, un quatuor amoureux arpente la vie et brasse les grandes questions sur l’engagement (politique et amoureux), l’amour (pour un coup ou pour toujours), la liberté (sexuelle et émotionnelle). On n’est pas sur une île mais à Prague, en 1968, le Printemps est terminé et les chars soviétiques sont restés.