Sélection de livres: 5 romans à emmener à la montagne

Cahier d'activités féministe, de Sabrina Erin Gin et Mathilde (Éd. Hugo Publishing)

Voilà une lecture (et une activité!) parfaite pour les personnes qui passeront leurs vacances loin des écrans, perdues en pleine nature: pour vous divertir et bétonner votre connaissance du féminisme, il vous faudra uniquement vous munir d'un stylo! Et si le souvenir des devoirs de vacances vous inspire une grimace, ne vous inquiétez pas: cet ouvrage superbement illustré, doté d'un papier très agréable et bourré d'exercices aussi fun qu'instructifs, n'a rien à voir avec les cahiers de maths ou de conjugaison qu'on trimballait dans notre valise, jadis. Avec créativité, humour et sensibilité, l'artiste experte en droit pénal Sabrina Erin Gin (alias olympereve) et la militante Mathilde, cofondatrices du compte Instagram lesbaratin.eurs, nous proposent des jeux, des courriers du cœur ainsi qu'un roman-photo estival, destinés à nous en apprendre davantage au sujet du mouvement, de son histoire et de ses déclinaisons. Si seulement on avait eu ce livre entre les mains, à treize ans...

Le nageur, de Pierre Assouline (Éd. Gallimard)

La réalité dépasse souvent la fiction. Pierre Assouline en donne une nouvelle fois la preuve avec Le nageur. Soit une biographie qui retrace le destin exceptionnel du champion de natation Alfred Nakache, dénoncé à la Gestapo par un rival, déporté à Auschwitz, mais qui parvint à survivre à l’horreur et au mal absolu malgré tout. Récit poignant et bouleversant qui traverse le siècle, ce texte où il est essentiellement question de «stehen: tenir, se tenir, résister» est une (grande) leçon de vie.

La vie absolue, de Didier van Cauwelaert (Éd. Albin Michel)

Mort il y a vingt-cinq ans dans le best-seller La vie interdite, voilà que Jacques le quincaillier revient. Enfin… son esprit, plutôt. Avec drôlerie, délicatesse et sensibilité, Didier van Cauwelaert l’exhume, littéralement, à l’occasion d’une recherche en paternité. Entre passions et mensonges, espoirs et déceptions, l’ici-bas et le là-haut, une tragicomédie superbement écrite. Un régal.

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Il existe toujours un chemin, de Bruno Combes (Éd. Michel Lafon)

Dans ce roman émouvant peuplé de personnages désarmants, les thèmes du destin et de l'amitié se croisent avec douceur. On y rencontre trois protagonistes dont les parcours et les situations sont aussi uniques que différents: Alexandra, 25 ans, est une influenceuse vivant à Dubaï. Margot, 32 ans, travaille derrière la caisse d'un magasin au cœur de Paris. Mathieu, un père de famille de 37 ans, s'est montré un peu trop impulsif et regrette ses choix. Tous trois traversent une phase difficile de leurs vies et se croisent par hasard en plein pèlerinage, sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Orchestrée par le destin, cette rencontre pourrait les aider à redécouvrir leurs véritables rêves et bouleverser le cours de leurs existences.

Le bureau des affaires occultes – Les nuits de la peur bleue, d'Éric Fouassier (Éd. Albin Michel)

Paris, 1832. Tandis qu’une épidémie de choléra décime la ville, l’inspecteur Valentin Verne enquête sur des meurtres atroces. Protégé d’Eugène-François Vidocq et secondé par Aglaé – première femme policière –, le jeune homme nous entraîne dans une série de mésaventures d’autant plus intéressantes qu’elles font écho à la pandémie de Covid… Polar historique hyperdocumenté et peuplé de personnages attachants, ces Nuits de la peur bleue se dévorent d’une traite.