Chronique sexe
Position 69: Des conseils pour avoir encore plus de plaisir
Contrairement aux idées reçues, la position du 69 n’est pas la 69e position décrite dans le Kamasutra.
© PETITES LUXURES«Ils s’aiment et la traversée durera toute une année, ils vaincront les maléfices jusqu’en 70… 69, année érotique!» Après (Mai) 68 et la «libération sexuelle», 69 s’annonçait comme une année chaude pleine d’expérimentations et d’acrobaties.
Le 69, cette position où l’on se retrouve à deux tête-bêche allongés (tel le visuel de ce chiffre), se retrouvait-elle en tête des charts? Qui sait. Si certaines gens l’adorent notamment pour la complicité et la «réciprocité» qu’elle implique, d’autres la trouvent surcotée, ne sachant plus «où donner de la tête» (petit indice: entre les jambes), préférant dès lors se concentrer sur «une chose à la fois» histoire de mieux profiter…
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas la 69e position décrite dans le Kamasutra, ce recueil indien d’art érotique – celle-ci y étant nommée «le congrès du corbeau». On pourrait y entendre le congrès du corps beau, compte tenu de la vision qu’elle offre…
Certaines personnes connaisseuses sortiront d’ailleurs la blague (de saison): «Tu sais quelle est la différence entre un 69 et un chalet? – Non. – La vue.» Entre autres, car je vous passe celle le comparant au pastis. Mais il est vrai qu’en termes de chaleur, le 69 peut être aussi accueillant qu’un chalet: la personne du dessous se retrouvant prise entre deux cuisses, à pouvoir agripper joyeusement les fesses de l’autre, voyant ainsi sa fente s’offrir, peut ressentir une augmentation de la température à un niveau pratique et symbolique tel un feu de bois mettant aux abois.
Variante du 69
Pour ce qui est du confort, il est cependant à trouver: si la position est respectivement sur le dos et «à quatre pattes», la nuque peut tirer et les genoux finir par grincer.
On ne rappellera jamais assez que les coussins sont nos amis (et qu’il faut les aimer aussi)!
Une variante peut être de s’allonger sur le flanc, pour une égalité de confort, et pour permettre de mieux gérer la profondeur des fellations s’il y a un pénis en jeu. Petit plus: la cuisse fait alors office de repose-tête moelleux, ce qui permet de prendre le temps de contempler ladite vue, de se reposer un moment – peut-être pour mieux accueillir les sensations reçues – car, oui, on a le droit d’alterner les stimulations, la simultanéité n’est pas obligatoire! Néanmoins, quand celle-ci opère, les gémissements ressentis sur le sexe en synchronicité peuvent être tout à fait excitants…
Pour finir, le troufignon se retrouvant d’autant plus à portée et pouvant donner des idées, il est bon de discuter au préalable si l’on peut y toquer et passer du 69 au fameux «71», en y ajoutant un doigt… À vos mathématiques érotiques!
