Chronique sexe
Plaisir: Avoir du doigté est un plus dans la sexualité
«Rien que de regarder ce pianiste à l’œuvre, ça me rend toute chose: quelle souplesse, quelle précision, quel toucher subtil mais franc! – Ah, moi ce sont les arpèges de la guitariste qui me font de l’effet: ma zone G en est toute émoustillée.»
Si l’on observe les mains des personnes, ce n’est pas forcément pour deviner la taille de leur sexe – vous connaissez la fameuse théorie sur la taille des doigts qui serait un indice sur celle d’autre chose –, ni pour vérifier si elles sont mariées, mais bien peut-être pour voir si elles ont encore des compétences en méthodes digitales maintenant que nous sommes à l’ère du numérique – et de l’électrique. Car il y a des détails qui ne trompent pas. Et avoir du doigté est un plus dans la sexualité pour bien des gens!
Règle numéro 1: l'hygiène
Afin que tout le monde y trouve son compte, il y a cependant quelques règles d’or à garder en tête, la première étant: d’avoir les mains propres.
En effet: dans l’art de la «manipulation» intime, on ne se mélange pas les «pinceaux» – on peut cela dit «mélanger» les stimulations.
Par ailleurs, si se couper les ongles semble a priori une riche idée avant une rencontre, une finition à la lime peut être judicieuse pour arrondir les angles afin d’ensuite pouvoir «limer» de la main en toute tranquillité! Car plus que la taille des ongles en soi, c’est bien le tranchant de leur rebord qui risque de faire pousser des cris plus que des soupirs…
Règle numéro 2: rythme, angle et consentement
Sur ce dernier point, troufignon et chatte n’auront pas forcément les mêmes manières d’apprécier le toucher, ni avec le même nombre de doigts au premier abord. Au-delà de l’anatomie, chacun et chacune ayant ses préférences et ses limites en matière de doigtage: mieux vaut communiquer.
Pour une bonne séance, rien ne vaut un bon angle afin de ne pas se fatiguer le poignet et crever au poteau au moment où l’autre dit «oh oui, comme ça, continue, je viens»: un coussin sur lequel reposer le bras peut faire l’affaire.
Et si l’on veut vérifier le mood ou que l’on manque d’imagination, on peut toujours mettre Yannick en musique de fond: «Que tous ceux qui sont dans la vibe, lèvent le doigt! Que toutes celles qui sont dans la vibe, lèvent le doigt! Allez, maintenant, on y va: en haut. En bas. À gauche. À droite.»