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Scarlett Johansson et Juliette Binoche réunies dans «Ghost in the Shell»
«Pour moi, cela n'était pas évident au départ d'imaginer comment on pouvait transposer à l'écran un film d'animation qui était déjà un chef-d’œuvre», a déclaré l'actrice américaine de 32 ans lors de la présentation du film de Rupert Sanders.
Scarlett Johansson est déjà rompue aux rôles de science-fiction après avoir tourné dans «The Avengers» de Joss Whedon (2012), «Lucy» de Luc Besson et «Under the skin» de Jonathan Glazer (tous deux en 2014).
Mais ce nouveau rôle de femme au corps de robot n'a pas été facile pour elle: «d'habitude, lorsqu'on joue il y a une connexion intense entre le corps et l'esprit et c'est ce qui est le plus important. Le corps et l'esprit sont en osmose».
Juliette Binoche abonde dans ce sens: «Dans l'éducation occidentale on sépare le corps et l'esprit. Le travail de l'acteur c'est celui de la reconnexion entre le corps et l'esprit pour faire passer une émotion».
«Ghost in the Shell» est la deuxième incursion dans la science-fiction, après «Godzilla», pour l'actrice française de «Ma Loute» de Bruno Dumont ou de «Sils Maria» d'Olivier Assayas.
«Ce qui m'a attirée, c'est l'univers du manga que je ne connais pas. Au départ, quand j'ai lu le scénario je n'ai absolument rien compris (…) Je l’ai dit à Rupert qui m'a dit <ne me lâche pas, je vais revenir et te convaincre>. Il est revenu trois fois et j'ai accepté», raconte-t-elle.
Une relation à créer
«Ghost in the Shell» est inspiré de deux films d’animation de Mamoru Oshii, l'un au titre éponyme en 1995 qui a eu beaucoup de succès et sa suite «Innocence» en 2004. Ils sont tirés d'un célèbre manga de Masamune Shirow publié en 1989. Outre les effets spéciaux bluffants, l'intérêt du film tient à la rencontre des deux actrices.
«C'était excitant parce que c'était difficile et complexe. Il fallait apprendre à se connaître avec Scarlett, la relation était à créer», confie Juliette Binoche.
La star américaine, dont la mission est d'anéantir une société secrète qui tente de contrôler les esprits, a dit s'être «demandée pendant un an» avec le réalisateur «comment rentrer dans ce personnage», puis s'être sentie «de plus en plus investie émotionnellement».
Le film a été tourné en majeure partie à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Pour ses effets spéciaux, il a bénéficié sur place du savoir-faire des studios du réalisateur de la trilogie du «Seigneur des anneaux», Peter Jackson.
«Pour moi le monde de l'animation c'était pour les enfants et non pour les adultes. C'est un langage visuel qui m'a inspiré pour cette histoire d'anticipation», souligne Rupert Sanders.
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