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13 femmes accusent à nouveau Donald Trump de harcèlement

13 femmes accusent à nouveau Donald Trump de harcèlement

Rachel Crooks, Samantha Holvey et Jessica Leeds (de gauche à droite) dénoncent les agissements de Donald Trump.

© Getty

Rachel Crooks, Jessica Leeds et Samantha Holvey se battront jusqu’au bout. Lundi 11 décembre 2017, elles ont à nouveau dénoncé les agissements de Donald Trump. A nouveau, car elles s’étaient déjà exprimées lors de la campagne présidentielle en 2016. Reçues dans l’émission matinale de la chaîne «NBC», elles ont raconté leur histoire.

En 2005, Rachel Crooks avait 22 ans. Elle travaillait comme réceptionniste à la Trump Tower. Le milliardaire l’aurait alors embrassé sur la bouche sans son consentement. «Je me suis sentie menacée, je n’avais pas le choix, se souvient la jeune femme.» Jessica Leeds est quant à elle revenue sur un épisode qui s’est déroulé dans les années 70: elle accuse Trump de l’avoir touchée dans un avion:

Il avait ses mains partout, il m’embrassait et me touchait.

Dévisager les femmes «comme des morceaux de viande»

Samantha Holvey, ex-candidate au concours de Miss USA, a dressé un portrait accablant du magnat de l’immobilier. Il aurait dévisagé les participantes dans les coulisses «de manière particulièrement concupiscente, comme si nous étions des morceaux de viande».

Rachel, Jessica et Samantha sont 3 femmes parmi les 13 qui ont déjà publiquement dénoncé le comportement de Donald Trump. Elles demandent désormais solennellement au Congrès américain de mettre de côté ses affiliations politiques et d’enquêter sur le président des Etats-Unis, comme l’explique Rachel Crooks:

Je veux croire qu’en tant qu’Américains, nous pouvons mettre nos inclinaisons partisanes de côté et admettre que certaines choses transcendent la politique. Que les mêmes standards doivent s’appliquer à Donald Trump, Harvey Weinstein et à tous les hommes qui ont été accusés d’avoir eu une attitude répréhensible.

«Menteuses!»

La partie ne semble pourtant pas gagnée pour les plaignantes. La Maison-Blanche a immédiatement qualifié ces accablants témoignages de «fausses accusations». «Dans certains cas, les accusations d’agressions sexuelles ont été prises au sérieux et les gens ont été tenus pour responsables, rappelle Jessica Leeds. Sauf pour notre président. Il n’a pas été considéré comme responsable. En fait, son personnel n’a pas cessé de nous traiter de menteuses.»


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