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5 raisons de courir voir «Les Animaux fantastiques»

Eddie

Eddie Redmayne, dans son rôle de Norbert Dragonneau.

© DR

Plus enthousiastes que des enfants avant Noël, nous nous sommes carrément retenues de sautiller en nous rendant au cinéma. Inutile de préciser à quel point il a été ardu de se limiter à seulement cinq raisons de foncer voir «Les Animaux Fantastiques.» Réalisé par David Yates et scénarisé par J.K. Rowling elle-même, ce premier spin-off ouvre une série de cinq volets, dont le prochain est prévu pour 2018. Et nous avons bien trop de mal à contenir notre joie à cette perspective…

Ce film tant attendu s’inspire d’un court roman de Madame Rowling, publié en 2001 et baptisé «Fantastic Beasts and where to find them» (ou «Bêtes fantastiques et où les trouver»). Initialement écrit sous la forme d’un manuel scolaire obligatoire pour les élèves de Poudlard, le texte original prend davantage l’allure d’un dictionnaire zoologique que d’un récit.

Un synopsis pas si Potteresque?

L’histoire démarre plusieurs années avant l’époque d’Harry et de ses amis, au temps où le sorcier Grindelwald sème le désordre et menace de révéler le monde magique aux Moldus. Un certain Norbert Dragonneau (Newt Scamander, en version originale) débarque à New York avec une mystérieuse valise qui se trémousse, produisant d’étranges rugissements. Bien décidé à accomplir une mission secrète, il s’attire rapidement l’attention de la MACUSA, le Congrès Magique des Etats-Unis, constitué de sorciers à l’accent américain. Le reste, vous le découvrirez vous-mêmes…

Soucieuses de ne pas vous spoiler, on vous présente cinq raisons de filer au cinéma aussi vite que possible: vous y serez plus vite si vous vous transplanez (blague de «geek», bonjour)!

1. Parce que cet univers nous avait manqué

Dès les premières secondes du film, on retrouve avec joie les inoubliables notes de musique, les élégants coups de baguette, ce style vestimentaire «poussiéreux-chic» et nos sortilèges préférés («Alohomora», «Petrificus totalus», ça vous dit quelque chose?). Bien que l’histoire se déroule à New York et que nous sommes bien loin des couloirs sombres de Poudlard, Elfes, Goblins et Hippogriffes sont au rendez-vous. On entend même passer le nom de ce cher Albus Dumbledore, lequel est encore tout pimpant de jeunesse à l’époque où se déroule le film (le personnage devrait apparaître dans le second opus). Ils nous avaient tellement manqué, ceux-là!

2. Parce qu’Eddie Redmayne nous impressionne

Difficile d’imaginer un autre que Daniel Radcliffe dans le premier rôle d’un script signé J.K. Rowling. Cependant, avec une attendrissante maladresse et une gentillesse à toute épreuve, le brillant Norbert Dragonneau n’a eu aucun mal à nous séduire. Bien qu’il ne remplacera jamais notre attachement au personnage que nous avons découvert dans «Harry Potter à l’école des sorciers», la performance d'Eddie Redmayne est touchante et s’adapte parfaitement à l’univers Rowlingesque.

3. Parce que l’inédit courtise le familier

Si l’univers est le même, l’ambiance est étonnamment différente. «Les Animaux Fantastiques» est un film plus sombre que la saga Harry Potter, pourvu de quelques scènes légèrement anxiogènes. Les personnages nous sont totalement inconnus et l’apparition d’un certain Colin Farrell, dans le rôle du «méchant», nous prend par surprise: on ne s’attendait absolument pas à le voir là, tel un charmant anachronisme un peu perdu dans le décor. De temps à autre, on se surprend à se demander quand le Poudlard Express viendra nous chercher, prêt à nous emmener loin de ce New York grisonnant pour nous ramener à Londres en vitesse. Mais l’histoire, remplie de suspense et de clins d’œil aux fans, a vite fait de nous prouver qu’au lieu de nous en éloigner, le film élargit, détaille et magnifie l’univers Potteresque.

4. Parce qu’il renferme un flashback historique

Grindelwald et Dumbledore sont tout jeunes, et le plus grand danger planant actuellement sur le monde des sorciers est le risque de son exposition aux Moldus. Davantage qu’un spin-off, le film est un véritable retour en arrière. On réalise que Poudlard existait avant Harry et que le Dumbledore que nous connaissions avait déjà toute une vie (bien remplie) derrière lui. Comme toute société, celle des magiciens a évolué, s’est transformée et a commis des erreurs. Ce coup d’œil dans le passé se ressent comme un privilège, nous offrant des détails historiques grâce auxquels nous comprenons encore mieux la saga Potter.

5. Parce qu’on voudrait adopter toutes les créatures magiques

Ainsi que l’indique son nom, le film présente une panoplie de créatures magiques que nous n’avions encore jamais vues auparavant. Menacées d’extinction, discrètes ou d’une rareté extrêmes, elles envahissent New York, donnant lieu à une chasse au monstre qui nous rappellerait presque la série Pokémon. Plus sérieusement, les animaux fantastiques ont été réalisés avec une minutie impressionnante; leurs caractéristiques et leurs personnalités nous embarquent directement, tandis que certains nous touchent davantage que d’autres. Les grands fans d’Harry Potter risquent de sentir naître en eux le désir de s’offrir un Hippogriffe, un Botruc ou un Niffleur domestiques; ce dernier est d’ailleurs la star des scènes les plus comiques du film.

Bref, même s’ils ne surpassent point la saga Harry Potter, «Les Animaux Fantastiques» valent très certainement le détour; tout «Potterhead» qui se respecte ne devrait pas hésiter une demi-seconde: on y fonce, à la vitesse de l’éclair, à dos de dragon, de Phénix ou de Scroutt à pétard.


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