Une journée parfaite
Évasion estivale: se détendre au bord du lac de Joux
Le lac de Joux (VD), encore sauvage et préservé: une merveille quand on aime le calme.
© CLAUDE JACCARD/VAUD TOURISME10h: Arrivée à la Vallée de Joux
Passer une journée au pays de la haute horlogerie quand on est toujours en retard ne manque certes pas d’ironie mais bon… disons que là, on a le temps! On arrive donc au Lieu, via Le Pont et le col du Mollendruz, dans l’idée de marcher (un peu…) au bord de ce lac fabuleusement bucolique et surtout de plager (beaucoup).
11h: Balade et plage bucolique
À la base, nous voulions buller à la Pointe du Sable, une plage mi-sable mi-galets que nous savons magnifique. Mais le hasard, parfois… En l’occurrence, comme la Pointe est inaccessible en voiture directement, nous laissons notre phaéton au parking, sachant qu’il nous faudra une grosse demi-heure à pied avant de nous étaler sur nos serviettes.
Or, chemin faisant, du côté des Esserts-de-Rive Dessous, un petit coin tranquille et sauvage nous fait de l’œil. Tant pis pour notre projet initial, nous décidons de nous poser là pour nous baigner, pique-niquer et surtout rêvasser. L’endroit est une merveille – difficile de penser qu’une petite route ombragée passe à moins de 10 m derrière ce banc de sérénité! Un mini-mini bémol, tout de même: les cailloux ne sont pas des plus confortables. La prochaine fois, penser à prendre un matelas!
17h: Le Brassus et son horloge hydraulique monumentale
Même si le coin est idyllique, on finit par décoller. La voiture récupérée, après une petite marche, halte boissons fraîches sur la terrasse du très sympa Restaurant des Esserts-de-Rive, qui surplombe le lac. Puis direction Le Brassus, où vient d’être installée une horloge hydraulique monumentale. Chef-d’œuvre signé de la sculptrice Fanny A. (A comme Audemars…), la bien nommée «Les âmes du temps» se révèle aussi fascinante que formidable tant dans sa conception technique que dans sa réalisation artistique. Un bijou!
19h: L'heure de se restaurer!
Après avoir longuement observé et admiré les sculptures mobiles des âmes, il commence à faire soif. Et faim. On n’a pas envie de se refuser de menus plaisirs donc… direction l’Hôtel des Horlogers, qui vient d’être complètement refait à neuf. Un apéritif en admirant la vue somptueuse de la terrasse puis un délicieux tartare-frites-maison-salade plus tard, il est l’heure de redescendre sur terre, de quitter ce lieu magique où, paradoxa-lement, le temps suspend son vol…
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