
Son style
«Le mot d’ordre, c’est toujours trop habillée pour l’occasion. Les paillettes, j’en porte tout le temps et à n’importe quel moment de la journée, surtout pas le soir! Les paillettes, c’est la vie! Mes tenues sont toujours exagérées, c’est ma marque de fabrique et c’est comme ça que je me sens le mieux. Dans la famille, on adore les fringues. Mes deux sœurs, ma mère et mes tantes sont toutes ultra stylées.
Par exemple, à Noël, on a une sorte de concours de qui arrivera le plus looké, bien sûr, ça dégénère complètement! Il m’a fallu longtemps pour comprendre que ma mère avait un super style justement parce qu’elle s’habille exactement comme elle a envie et si les gens se retournent, ce n’est pas grave. Elle m’a transmis cette insouciance.»

«Ce pull boule à facettes vient de chez Maje, un cadeau que je me suis fait pour mon anniversaire.»
© LUC FREY / MAKEUP: JULIETTE LAMY AU ROUSSEAUSon look au travail
«Je prends toujours beaucoup de temps pour réfléchir à ce que je vais porter, même si c’est pour la radio, parce qu’il faut que je sois en confiance. Quand je faisais l’émission Amuse-Gueule sur RTS1, bien qu’il y ait un styliste, c’est moi qui préparais mes tenues. Ils attendaient tous de me voir débarquer avec mes tenues too much. C’est devenu une sorte de gag. Honnêtement, je pense que ma carrière à la radio tient un peu à mon look. Se faire remarquer est un sacré outil, mes fringues et mes tatouages m’ont aidée à sortir du lot.
Pour l’entretien d’embauche des Dicodeurs, j’ai passé beaucoup de temps à choisir ma tenue pour créer de l’effet au moment où je passerai la porte. Je portais une chemise blanche ample en lin, un pantalon d’Aikido, un rouge à lèvres flashy rouge mat et un mégabrushing. J’y suis allée comme à un shooting de mode. Quand j’ai un look dans lequel je me sens bien, il ne peut plus rien m’arriver!»

«Mon look flamant rose associé à des bottes rouges, j’adore quand les couleurs vibrent, à la limite du mauvais goût.»

«Perroquets, paons et flamants roses, j’ai une passion pour les oiseaux. «Peter» le paon, c’est un cadeau de mon papa.»
Ses habitudes d’achat
«Je porte tout ce qu’il y a dans ma garde-robe et, surtout, je garde mes vêtements très longtemps. Je possède des vêtements issus de la fast fashion, étant une maman de quatre enfants, je ne peux pas faire autrement. Mais je contrebalance en achetant des pièces en seconde main. De temps en temps, pour célébrer une occasion particulière, je m’autorise un cadeau à moi-même. Il y a une citation de ma grand-mère qui a tout déterminé. Elle me disait qu’on n’est pas assez riches pour acheter bon marché. Alors, quand on la comprend et on l’assimile, on investit dans la qualité qui durera ainsi plus longtemps.»

«Ma robe à paillettes Needle & Thread, que je mets autant pour jouer lors d’un concert ou juste aller bruncher. Et ces incroyables bottes dorées Jil Sander, je les ai payées 20 dollars à New York dans un magasin de déstockage.»
© LUC FREY / MAKEUP: JULIETTE LAMY AU ROUSSEAUSon héritage
«J’ai reçu ce dzaquillon de la part de ma sœur jumelle. Un jour, je le transmettrai à ma fille de 14 ans en espérant qu’elle le portera à son tour. Sinon, mes enfants ont dévalisé mon armoire. À une époque, j’achetais beaucoup de merchandising quand j’allais voir des concerts. Et ils m’ont fauché tous mes t-shirts de rock. Ils les mettent, et j’adore ça!»

«Ma sœur jumelle m’a offert ce dzaquillon. C’est la tenue la plus onéreuse que je possède, elle est entièrement faite à la main par l’atelier Couture Attitude à Vuadens.»
© LUC FREY / MAKEUP: JULIETTE LAMY AU ROUSSEAUSes regrets
«Je n’ai jamais de regrets en matière de mode! Aucun! Pareil pour mes tatouages, pourtant il y en a des merdiques. Je suis hyper fière de les avoir. Éventuellement, des fois un mauvais choix de jeans, peu flatteurs. J’ai un mum belly, mais je l’assume! Ma hantise, c’est d’être vulgaire. Et ça ne veut pas dire forcément trop court ou décolleté, mais je ne sais pas comment l’exprimer. Par contre, je ne m’habille pas en fonction de mes tatouages, parce que je n’y prête plus vraiment attention et je ne les montre pas non plus particulièrement.»

«J’ai trouvé la forme idéale de sac à main. J’ai acheté le premier Marc Jacobs après ma première télé, puis les autres en ligne de seconde main.»
Ses pièces rêvées
«C’est peut-être cliché, mais j’adorerais avoir une fois un tailleur Chanel. J’adore toute l’histoire de la maison. Ma grand-mère, qui n’avait pas beaucoup de sous, m’a offert un carré Hermès. Il est fou, rose avec des zèbres. Je ne le mets pas, mais je sais que j’ai secrètement un carré Hermès dans un tiroir, c’est un cadeau précieux.»

«Dans la famille, on est tous fans de foot. J’ai une collection de maillots que je porte bien sûr avec des paillettes!»
Ses adresses
Garde-à-Vue, Rue Jacques-Dalphin 19 à Carouge
Multi Love, rue des Sablons 2 à Neuchâtel
Caro-Line, Grand-Rue 37 à Cugy
Facebook Market pour les bons plans
Coiffure: L’Instant Coiffure, rte des Molleyres 11 à Chénens

«Je suis de la génération «Sex and the City», alors j’adore Jimmy Choo. J’ai craqué pour ces sandales à 100 fr. dans la boutique de seconde main de ma tante.»
© LUC FREY / MAKEUP: JULIETTE LAMY AU ROUSSEAUSon actu
Émission radio «Les Dicodeurs» sur La Première, du lundi au vendredi de 11 h 30 à 12 h 30. Sortie d’un album en automne avec son groupe Jim the Barber, dans lequel elle joue de la contrebasse.