Style
Mode: 18 tendances de l’automne-hiver 2023-2024
L’imprimé carte postale
Les créateurs renouvellent leurs imprimés, mais façon Ifolor cette saison. Entre paysages surréalistes estampillés sur une robe de Rabanne, scènes champêtres imprimées sur un blouson signé Coperni et figures équestres apposées sur les silhouettes de Stella McCartney, la tendance se fait onirique.
Le workwear
L’allure de bureau perdure et se bonifie au fil des saisons. Elle prend la forme de costumes trois-pièces chez Ferragamo, se décline en cuir chez Gucci. Jusqu’à présent snobé par les créateurs, le tailleur à épaules ultra-larges assorti à sa jupe ressuscite grâce à Saint-Laurent et nous fait voyager dans les 80s.
La lavallière
On se souvient encore du défilé automne-hiver 2019 de Celine avec des mannequins vêtues de cravates larges nouées en deux coques: la lavallière. Ces looks inspirés de la bourgeoisie ont même devancé la tendance streetwear. Après quelques saisons plus discrètes, l’accessoire rétro marque son retour dans les shows de Balenciaga, Etro ou encore d’Andreas Kronthaler for Vivienne Westwood. Plus facile à nouer qu’une cravate classique, la lavallière fait la différence avec élégance.
La cravate
Synchro avec la rentrée, la cravate campe autant dans les vestiaires féminins que masculins. Ainsi nous le prouvent les collections de Dolce & Gabbana, Dior et Valentino, qui en font l’accessoire incontournable de la saison. Indispensable pour une tenue correcte exigée, la cravate casse son image stricte lorsqu’elle se pare de strass, comme chez David Koma ou de motifs tartans, vus chez Antonio Marras.
Le duo noir-blanc
Coco Chanel l’avait compris: associer le noir et le blanc assure une allure chic et indémodable. Ce qu’ont intégré les maisons Emporio Armani, Chloé et bien sûr Chanel, en optant pour des silhouettes contrastées. Une tendance facile à reproduire: il suffit de combiner deux vêtements aux teintes opposées ou choisir un imprimé graphique.
Le pastel enjoué
Qu’elle est loin la période où les teintes dragées n’avaient le droit d’exister qu’au printemps. Preuve avec les collections automne-hiver de Givenchy, Prada et Loewe, dont les looks évoquent candeur et douceur. Cet automne, le pastel s’impose aussi bien en pièces color block qu’en silhouette monochrome.
La dentelle s’exhibe
Symbole de romantisme absolu, la dentelle de l’hiver prend une tournure plus sensuelle en jouant la carte de la transparence. La matière quitte ses fonctions de sous-vêtement et se mue en robe chez Off-White, Gucci et Bally. Chemise, jupes et shorts, pour la maison Dolce & Gabbana, la dentelle s’applique à tout vêtement, même en manteau.
Les milles vies du tartan
Basique et immortel, le tartan a le pouvoir de s’accorder à tous les styles: punk, classique, grunge, preppy… Sur les podiums, il habille les manteaux de Stella McCartney ou de Dior. Gaufré, il ajoute du relief aux robes d’Issey Miyake. Chez Burberry, jupes, chemises et pulls osent le motif placé à la diagonale pour un rendu décalé. L’imprimé celte se réinvente encore une fois, sans prendre une ride.
Le gris cocon
Comme le ciel automnal, un voile gris s’abattra sur la rentrée. Teinte morose ou sobriété chic, c’est selon, le gris est là pour rester, en total look (Andreadamo ou Tory Burch), ou en manteau, la pièce phare. Une tendance très sérieuse au premier abord qui sied aux coupes travaillées impeccables autant qu’au microshort Miu Miu.
Du rouge en puissance
Couleur de feu, le rouge revient cycliquement, proposée de pied en cap sur les podiums, car c’est de cette manière qu’il est le plus impactant. Un trench en vinyle et une robe moulante chez Dolce & Gabbana, une robe déstructurée chez Stella McCartney ou une combi-pantalon chez Bottega Veneta, 100% femme fatale.
Les poils font leur show
Ça doit être le froid qui donne envie de s’emmitoufler dans quelque chose de moelleux, à la maison comme à l’extérieur. Les gros manteaux tout doux ne sont pas une nouveauté, cependant ils continuent de s’imposer. On craque pour les modèles Gucci style années 80 aux couleurs acidulées et les tachetés de Stella McCartney aux airs de Cruella D’Enfer.
Des plumes soyeuses
Il y a, dans la délicatesse de la plume, une magie qui va au-delà du simple vêtement. Sa finesse et sa fragilité en font des pièces qui ne sont pas forcément taillées pour le quotidien. Même si des tentatives audacieuses, comme le pantalon et le top entièrement emplumés de Loewe, vont plus loin que le simple ornement, le pari reste difficile. Il ne sera jamais anodin de porter des plumes et sans que cela reste très théâtral.
Des pois à tout va
Un pois, deux mesures: on adore ou on déteste! Dans une déclinaison classique, on retrouve les petits pois, style rétro, chez Miu Miu. Jusque-là rien de neuf, mais on craque pour Marni qui maximise leur échelle et leur donne une dimension statuesque. Valentino va plus loin le disposant de façon aléatoire.
Fleurs appliquées
C’est un excellent moyen d’user de la fleur sans en abuser. Quelques spécimens en 3D sont ainsi déposés de manière graphique, style origami sur une jupe chez Prada ou les fameux camélias blancs sur une veste chez Chanel. Dans les deux cas, ce travail est exécuté avec beaucoup d’élégance.
Le denim éternel
Un peu, beaucoup, passionnément, le denim se conjugue à la folie. Cette matière est encore cette saison le terrain de jeu favori des créateurs. Des possibilités infinies de designs et de styles, mais surtout une popularité inégalable. Le label Ami Paris opte pour un look souple chemise et pantalon décliné dans le gris de saison, tandis que Versace nous replonge dans une allure 80s avec veste épaulée et jupe crayon.
Le cuir comme seconde peau
Matière noble et sensuelle, le cuir confère aux vêtements une sophistication inégalable. Toutefois, dans un souci éthique et de durabilité, certaines marquent se tournent vers des alternatives végétales. Les manteaux au volume oversize sont des valeurs sûres, par exemple chez Tod’s ou Sportmax. Chez ce dernier, l’arrivée des robes drapées donne à cette pièce une nouvelle dimension.
Le trench s’émancipe
C’est un basique qui revient à chaque mi-saison. Et si on l’aime autant, c’est qu’il sait se réinventer à l’infini. Act N° 1 en fait une robe bustier, Alexander McQueen lui donne une prestance théâtrale, tandis que Rokh le décompose en un ensemble top et jupon.
La robe noire revisitée
Ce classique de la garde-robe a également droit à son twist. Le noir permet bien des audaces niveau matières et des découpes graphiques. Chez Loewe, la robe est comme suspendue, soulignant à peine le corps, et le décolleté bustier joue avec des formes peu communes. Idem chez Alexander McQueen.
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