
Rien de plus réconfortant en cette saison qu’un bon feu de cheminée. Et si un parfum parvenait à recréer ce climat de chaleur et de sécurité? Qu’il est doux de s’envelopper d’un voile de musc blanc ou d’ambre vanillé. On y ajoute une touche d’épices, comme dans le Spice Blend de la collection Maison Christian Dior. François Demachy, son créateur, a puisé son inspiration au souvenir que lui avait laissé Bay Rhum, l’après-rasage de son père, aux agrumes et épices des Antilles. Chez Serge Lutens, le parfum se fait poème, comme toujours, et sa Couche du Diable est un lit d’oud dont les draps sentent le tabac et le labdanum, mélange oriental qui s’inscrit dans la ligne des best-sellers de la marque, Ambre Sultan ou Chergui.
Les ingrédients propices à réchauffer les sens séduisent garçon et fille sans distinction. On aime le patchouli comme le cèdre, la vanille comme la noix de muscade, dans les volutes d’encens et la sensualité du santal. La lutte pour l’abolition des genres peut faire sourire, mais en parfumerie, elle a commencé il y a bien longtemps. Aux origines mêmes, les colognes aux vertus hygiéniques n’avaient pas de sexe. Le marketing a passé ensuite des décennies à définir la femme Opium ou l’homme Egoïste, avant de tourner sa veste et de nous convaincre qu’un grand parfum est plus une question de personnalité que de chromosomes.

Valparaiso, eau de parfum, Le Couvent des Minimes, 71 fr. 90 les 100 ml. (marionnaud.ch)
© Corinne Sporrer
Copper, eau de parfum, Comme des Garçons, 179 fr. les 100 ml.
© Corinne Sporrer
La Couche du Diable, eau de parfum, Serge Lutens, 229 fr. 90 les 100 ml. (galaxus.ch)
© Corinne Sporrer
Gabrielle Essence, eau de parfum, Chanel, 195 fr. les 100 ml. (manor.ch)
© Corinne Sporrer
Bronze Wood & Leather, cologne Intense, Jo Malone, 165 fr. 90 les 100 ml.
© Corinne Sporrer
Vaniglia, eau de parfum, Acqua di Parma, 249 fr. 90 les 100 ml.
© Corinne SporrerPour recevoir les derniers articles de Femina, inscrivez-vous aux newsletters.