visage, mon beau visage
Gua sha: tout ce qu’il faut savoir sur le nouveau massage tendance
Si le gua sha déboule actuellement en Occident, il est connu depuis des millénaires en Chine. Issu de la médecine traditionnelle (comme l’acupuncture par exemple), il se traduit par «gratter la maladie». On le pratique en raclant le corps à l’aide d’une spatule afin de laisser échapper les mauvaises ondes. Daria Briguet, naturopathe basée en Valais, se passionne pour cette méthode. «Le gua sha permet de soigner et de maintenir en bonne santé. On mobilise tout le système immunitaire et on fait circuler les énergies qui stagnent, détaille-t-elle. C’est vraiment magique!»
Des bienfaits pour le corps et l'esprit
La thérapeute se rendra prochainement en Chine pour suivre un stage donné par une des grandes figures du gua sha, Zhang Xiu Qin. «Cette branche de la médecine chinoise est utilisée pour traiter certaines pathologies, explique-t-elle. A travers les méridiens, on touche au corps dans son ensemble, on distingue clairement les organes qui souffrent.»
Après le massage, les résultats sont visibles instantanément, car on fluidifie les énergies, on relance la circulation lymphatique et on nourrit la peau. «Toutefois, le gua sha traditionnel est bien plus profond qu’un simple impact esthétique, insiste Daria Briguet. Une séance par mois permet d’harmoniser l’ensemble du corps et d’être en meilleure santé.»
Le Gua Sha «occidentalisé»
Plusieurs instituts et marques de cosmétiques surfent désormais sur la tendance gua sha. Nuance capitale, le soin est alors «occidentalisé», on ne parle pas de «grattage» mais de massage du visage doux et profond effectué à l’aide d’une pierre lisse et plate. «Nous sommes vraiment dans une approche axée sur la beauté, c’est une réinterprétation de la pratique médicale, note Elodie Sebag, directrice générale des cosmétiques Cha Ling. Cette gestuelle est très apaisante, offre un état de relaxation profond et permet de travailler l’ensemble des traits en quelques minutes seulement.» On lutte ici contre les rides ou les poches, pas contre les maladies.
Pratiqué matin et/ou soir, le soin s’effectue sur une peau démaquillée et nettoyée. On dépose ensuite un produit qui ne pénètre pas trop vite dans l’épiderme (un sérum ou une huile par exemple). «C’est très important, car si on utilise l’ustensile seul, il abîme la peau», met en garde Elodie Sebag. Ensuite, on masse le visage et le cou à l’aide de l’outil en céramique, en porcelaine ou en pierre. Pour se familiariser avec les mouvements, il est recommandé de visionner une ou deux vidéos d’apprentissage sur YouTube.
Quant à la pression exercée, on varie l’intensité pour exercer tous les tissus, tout en restant à l’écoute de ses sensations. Le mot d’ordre: les mouvements se pratiquent toujours de l’intérieur vers l’extérieur et du bas vers le haut. Outre l’effet bonne mine immédiat, les pressions exercées permettent également au soin de mieux pénétrer la peau, boostant ainsi son efficacité. Une routine à tenter pour aborder la saison froide le teint frais et léger.
Comme elle l’explique sur son site internet, la blogueuse Garance Doré a testé et n’est pas prête à renoncer à la méthode chinoise: «J’ai appliqué le gua sha sur la moitié de mon visage, j’ai été choquée en me regardant dans le miroir de voir qu’après un seul traitement, une moitié de mon visage était visiblement plus rebondie, ferme et lumineuse que l’autre. Vraiment. Heureusement, j’ai pu appliquer le gua sha sur l’autre moitié avant de replonger dans le monde avec un visage bancal.»
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