sexo
Vacances: Le goût d'une sexualité sur mesure
Qu’est-ce que cela donnerait si l’on s’autorisait à vivre uniquement ce qui nous amène de l’appétence sexuelle?
© PETITES LUXURES«Vacances, j’oublie tout» – chantait Elégance – mais «pas les capotes, ni le lubrifiant, ni les sex-toys, ni la petite huile monoï», (qu’il faudra éviter de mettre partout, car ce n’est pas compatible avec les préservatifs), ni la crème solaire, car votre peau est précieuse, sensible, source de plaisir: protégez-la. Si, quand les vacances arrivent, il y a une tendance à vouloir (ou avoir besoin de) relâcher la pression, «tout lâcher» (y compris le chien et la chienne en soi), et que la sexualité est alors un bon moyen de «s’évader», de «décoller pour le septième ciel», ce n’est pas toujours la panacée.
Dès lors, je ne suis pas pour créer une énième pression autour de la sexualité en cette saison, assez de magazines le font. De plus, faire du sexe quand on fond, ce n’est pas du goût de tout le monde, comme le rappellent certains points de l’édition Chaleurde la revue féministe made in La Riviera (vaudoise) Mets tes palmes, fraîchement sortie.
Une sexualité sur mesure
Et si, plutôt que de faire et parler du cul en vacances, on faisait des vacances du cul? Une sexualité sur mesure, pile comme il nous faut, comme on en a envie (ce qui devrait être la norme au quotidien, mais force est de constater que le travail et la fatigue n’aident pas à développer une bonne santé sexuelle). Dans le genre: on en fait ou pas, on part ou pas, on organise tout à l’avance parce que l’on sait ce qu’on aime ou on laisse tout libre. Et alors, peut-être que l’on file découvrir d’autres rivages et d’autres visages («hmm, cet accent si excitant»), peut-être que l’on profite de faire du «staycation» (des vacances à domicile, ndlr), et «c’est super d’avoir du temps avec toi mon amour».
Dans ce dernier cas, si l’on en profitait pour sortir des scripts, des habitudes, pour lâcher les éventuels «devoirs» ressentis, et s’autoriser à tout axer sur le plaisir, même si cela paraît indécent?
Comme dans une journée où ce serait crêpes le matin, apéro à 11 h, amuse-bouches à midi, glace l’après-midi, puis apéro-chips, bon resto, petit cocktail de postpéro, le tout entrecoupé de siestes…
Qu’est-ce que cela donnerait si l’on s’autorisait à vivre uniquement ce qui nous amène de l’appétence sexuelle, même si c’est plusieurs fois par jour, et cela pendant plusieurs jours?
Aussi, si vous souhaitez que l’on vous glisse quelques idées au creux de l’oreille, je vous conseille le Question Q du 23 juin sur RTS La Première, «Huit idées de sexe estival»!
