Femina Logo

Chronique sexe

Source de plaisir, la salive n'est pas un lubrifiant sexuel

Source de plaisir la salive nest pas un lubrifiant sexuel PETITES LUXURES

«La salive n’est pas un lubrifiant! Elle peut même favoriser la déshydratation des muqueuses intimes (merci notamment aux enzymes), et renforcer les risques de transmettre des IST.» - Romy Siegrist

«Naturelle, sans conservateurs ni perturbateurs endocriniens, gratuite et sans colorants…» Non, ce n’est pas de la pub pour une nouvelle crème de soin: je parle ici de la salive!

Carte d’identité lors des échanges de baisers – où plein d’informations se partagent, ainsi que des millions de (principalement bonnes) bactéries –, c’est également une compagne de folies intimes, par exemple lors des pipes et des cunis. En sexualité, elle est souvent perçue comme une aide notable pour faire que tout roule, ou plutôt que tout glisse comme papa contre ou dans maman.

Cependant, la salive n’est pas un lubrifiant!

Elle peut même favoriser la déshydratation des muqueuses intimes (merci notamment aux enzymes), et renforcer les risques de transmettre des IST. Par ailleurs, les préservatifs ayant besoin d’être utilisés avec du lubrifiant (si, si, lisez la notice d’emballage), cracher un petit coup pour que ça rentre mieux n’est pas la meilleure idée qui soit, même si, avouons-le, dans le feu de l’action – l’intensité de l’interaction, la puissance de l’excitation – c’est bien utile.

Bruits de succion et clapotis rythmiques

Cette distinction importante faite entre son pouvoir humidifiant mais non lubrifiant, attelons-nous à faire l’apologie de ses autres utilisations, histoire de se mettre l’eau à la bouche (voyez, il y avait déjà un indice sur son aquosité dans l’expression)!

Partons de son aspect visuel, qui vient lustrer les peaux, les faire briller, tout en rappelant la cyprine qui perle ou le liquide séminal qui pointe sur la pointe, ce qui peut être puissamment excitant. Et puis les sensations: faire des va-et-vient avec sa propre salive entre ses lèvres, comme on le faisait enfant.

Sentir sa température élevée quand on en est proches, la refroidir d’un souffle quand elle est déposée d’un coup de langue sur une bourse ou sur un sein, au creux d’un cou ou d’une cuisse.

S’attendre à la sentir tomber sur soi. Imaginer l’autre fondre sur son visage, dégouliner dans sa bouche. Y cracher, pour celles et ceux qui aiment recevoir ainsi, dans un jeu de pouvoir en flattant l’autre d’un «bave garçon». Venir buller à son oreille, puis prendre plaisir à descendre et produire des bruits de succion, des clapotis rythmiques, explicitant l’appétence de son entrejambe… Pourquoi pas avec l’aide d’un spray stimulant la salivation pour les gourmandes et les gourmands! 

La Rédaction vous suggère de lire aussi:

Podcasts

Dans vos écouteurs

E94: Les bienfaits du jeu vidéo sur notre épanouissement

Dans vos écouteurs

Tout va bien E89: Comment mieux comprendre nos rêves

Notre Mission

Un concentré de coups de cœur, d'actualités féminines et d'idées inspirantes pour accompagner et informer les Romandes au quotidien.

Icon Newsletter

Newsletter

Vous êtes à un clic de recevoir nos sélections d'articles Femina

Merci de votre inscription

Ups, l'inscription n'a pas fonctionné