Chronique sexe
Frout: N'ayez pas honte du pet vaginal... il est totalement normal!
«Si toutefois cela devait être trop fréquent ou vraiment handicapant, n’hésitez pas à en parler à des pros (gynéco ou physio). » - Romy Siegrist
© PETITES LUXURES«Et là, au moment de me retourner pour l’embrasser en pleine levrette, un frout du tonnerre de Dieu»: quelle personne possédant un vagin n’a jamais entendu ou vécu cela, ce moment lorsque l’on se relève ou que l’on change de position, que l’on respire à fond, et que sort de manière tonitruante et involontaire CE SON. Contraction de foufoune et de prout, le frout – à la consonance d’un fruit anglais – est le petit nom aussi rigolo que celui prémentionné donné à l’air qui ressort d’un vagin. J’espère pour vous que vous avez gardé votre humour pipi-caca, parce qu’il y a pas à dire, ça aide à passer de joyeux moments en sexualité.
Froutter peut arriver pendant ou après une partie de jambes en l’air (voyez, y avait un avertissement caché dans l’expression), mais aussi pendant le cours de yoga, ou celui de gym du samedi matin – et cela quel que soit son âge. C’est tout à fait courant, normal, compréhensible, inodore mais bruyant – d’autant plus si cela arrive sur le trône après l’activité physique en question, faisant profiter ainsi d’un bel effet écho à cet événement.
Cambrure favorisant un «appel d’air»
Pour peu que l’on tombe sur des partenaires choquées ou choqués, ou que l’on ait manqué d’informations sur l’existence même de ce phénomène sain visant à rendre à César ce qui appartient à César, le moment peut être vécu comme gênant.
Pourtant, cela pourrait être vu comme une couronne de lauriers sonore ventant (oui) les exploits d’excitation provoquée par ces pratiques!
Au-delà de l’aspect position ou cambrure favorisant un «appel d’air», plus un vagin est bien excité, plus il se dilate, plus il est lubrifié (naturellement ou avec l’aide de lubrifiants), et plus l’air va aussi facilement s’y glisser…
Et comme il serait dangereux de le garder en grande quantité à l’intérieur, et qu’il remonte dans les trompes puis dans l’abdomen, pouvant provoquer un pneumopéritoine, il faut bien qu’il ressorte. Certes, c’est rarement mélodieux (même si parfois en rythme avec les intromissions), mais ce ne devrait pas être un tel générateur de honte.
Si toutefois cela devait être trop fréquent ou vraiment handicapant, n’hésitez pas à en parler à des pros (gynéco ou physio). Et sinon, dites-vous que pour toutes les personnes qui rêvaient d’avoir affaire à une «hôtesse de l’air», les voilà servies!
