Chronique sexe
Petit tour d'horizon des fluides générés par l'excitation
«Oh mais c’est tout mouillé par ici… ça glisse tout seul. Le rêve.» Combien de mains joyeuses, de doigts délicats, de cuisses joueuses et de sexes béats ont pensé cela? Sans être une indication de consentement, la production de liquides est généralement signe d’une excitation sexuelle certaine. Faisons un petit tour des horizons luisants, des gouttes qui font déborder l’extase (ou l’inverse)!
Tout d’abord, première information: peu importe notre sexuation, les mécanismes d’excitation sexuelle viennent générer des fluides favorisant des sensations plus agréables. Au niveau vaginal, il y aura de la transsudation, venant des parois et des veines présentes dans les muqueuses.
En gros, c’est comme de la «transpiration» intime: peut-on dès lors considérer les galipettes comme une activité sportive? Les courbatures plussoient. Cette phase est souvent accompagnée par la production de cyprine, un liquide plus lubrifiant, au niveau des glandes vestibulaires majeures – la fameuse «mouille», qui notamment permet de diminuer les éventuels «ouille ouille ouille».
Du côté des pénis, les phases d’excitation et de plateau font remonter du liquide pré-séminal, venant «nettoyer» l’urètre et lubrifier légèrement le gland: «tu me fais mouiller» n’est donc pas une phrase si genrée qu’elle en a l’air!
Par la suite, suivant les stimulations présentes, les vulves peuvent également «éjaculer» un liquide blanc et épais, de très petite quantité, par les glandes para-urétrales. Si la production de liquide est plus importante, pouvant aller jusqu’à quelques décis, nous parlerons alors de «squirt», une production passant par la vessie et sortant par l’urètre, parfois en jet, ou simplement en coulant…
«Ah, comme c’est bon de te sentir ruisseler ainsi sur moi… J’ai failli tout t’inonder de l’intérieur!» pourraient susurrer certaines personnes «fluidophiles», favorisant parfois comme en miroir l’orgasme de leur partenaire.
Au son des clapotis rythmés, à la vision des peaux brillantes, laissons couler le plaisir, célébrons nos eaux, et n’hésitons pas à mettre une «love blanket» (un type de plaid hydrorésistant qui plaide pour plus de réjouissances humides) sur nos espaces d’ébats, histoire d’être ensuite plus simplement de retour… à sec!