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Chronique sexe

Intimité: Une ode à la sensualité du dos

Intimité: Une ode à la sensualité du dos

«C’est cette colonne qui pointe timide, que l’on rêve de descendre comme une piste, slalomant entre ses bosses du bout de la langue, avant le grand saut.»

© PETITES LUXURES

Parce que finalement, le dos, c’est la base, et pas que de la gamme! Cet endroit a-do-ré mi-fa-scine, ou mi-laisse de marbre (ou presque). Et pourtant, c’est un trésor: c’est cet espace étendu au sein duquel se déroule la colonne vertébrale, voie royale de la transmission d’informations et de sensations, faisant le lien entre le cerveau et le reste du corps, mettant tout le monde – cœur, ventre, orteils – si possible d’accord.

C’est une porte d’entrée privilégiée pour la sexualité – un massage proposé, qui peut venir éveiller le désir de charnalité. C’est le réconfort de la petite cuillère avant le dodo, quand Morphée nous tend les bras – oh, ce peau à peau où l’on sent la chaleur du ventre venir se loger dans le creux des reins. Et si se mettre à dos l’autre n’était finalement pas si négatif que cela?

Aborder le dos tel un violoncelle

Il y a toutes sortes de dos – en V évasé, en I allongé, en rondeurs débordantes. Il y a ceux que l’on devine aux muscles ondulants sous un habit, ceux que l’on voit se déployer à la nage, ceux qui nous surprennent aux mariages – «Tiens, je ne m’attendais pas à ce dos nu derrière cette robe noire». C’est cette colonne qui pointe timide, que l’on rêve de descendre comme une piste, slalomant entre ses bosses du bout de la langue, avant le grand saut. Si certaines personnes s’imaginent jouer de la guitare en stimulant le gland du clito, l’art de Man Ray suggère lui de l’aborder tel un violoncelle.

C’est cette chair que l’on a envie d’agripper, de griffer, de mordre – plus ou moins délicatement, et avec consentement. Celle qui reçoit bien également les coups de martinet donnés élégamment – effet garanti transcendant. C’est une surface de création: on peut y jouer à déceler des constellations de grains de beauté, y dessiner des idées: «Devine ce que j’y ai projeté!» – du bout du doigt, un bout de nous – émoi.

Et puis, plus concrètement, quand on a les choses en main (et pas qu’en main), et que l’on chevauche notre partenaire… lui «tourner le dos» n’est pas nécessairement une insulte, loin de là! Attention cependant aux fractures péniennes qui semblent la moitié du temps reliées à cette position. D’autres agencements donnent à apprécier cet arrière de chair, telle la levrette. Le dos devient alors réceptacle – il y en a qui adorent ça, team «gouttière» – beau spectacle. Dans ce cas, en avoir plein le dos n’aura clairement pas la même signification…

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