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Comment l'arrivée du printemps éveille tous nos sens

Comment larrivee du printemps eveille tous nos sens

«Le printemps, c’est la célébration de la survivance à l’hiver, l’éclat tonitruant des jeunes pousses, la promesse de temps plus prospères», note Romy Siegrist.

© PETITES LUXURES

Ça y est, le printemps est officiellement arrivé depuis une quinzaine de jours – encore que dans certaines traditions l’équinoxe de printemps signifie l’apogée de l’énergie de cette saison et non son réel début! Les bourgeons (entre autres) pointent, les fleurs éclosent, la sève remonte, et avec tout cela, la libido, cet élan de vie – pas que sexuel – aussi!

Chaque personne aura sa chanson fétiche pour célébrer cela, en solo tel Henri Dès («J’suis content, c’est l’printemps») ou plus collectivement tel Cloclo («Viens, à la maison, y a le printemps, qui chante»): quoi qu’il en soit, cette saison amène avec elle ses mélodies et ses odeurs, ses utopies et ses fleurs.

Ces fleurs qui sont des sexes offerts, ouverts, se déployant aux rayons du soleil, attirant pollinisateurs et invités du dimanche qui ne voudraient pas arriver les mains vides… Cocasse. Brel l’avait-il compris? «J’vous ai apporté des bonbons, parce que les fleurs c’est…» indécent?

Le printemps, c’est la célébration de la survivance à l’hiver, l’éclat tonitruant des jeunes pousses, la promesse de temps plus prospères. C’est le dépouillement de ce qui a peut-être tenu chaud pour laisser place au renouveau.

C’est la germination du potentiel, la puissance qui s’incarne en acte spinoziste, une défiance soutenue par la joie et l’ardeur de la vie. C’est le regain d’espoir: tout renaît, qu’on le veuille ou non, alors autant se mettre au diapason.

L'appel du printemps

C’est l’entrain des rencontres en terrasse, celui de l’allègement: «En avril, ne te découvre pas d’un fil» mais revêts-en un. D’ailleurs, en anglais, «spring» (le printemps) et «string» n’ont qu’une lettre de différence: coïncidence? Je ne pense pas.

Le printemps, c’est la joie des débuts, l’émoi des (re)commencements, l’éveil d’un cycle moderne. Le désir de (se) découvrir, de se laisser caresser par le soleil, et par ce regard. C’est se plonger dans ces yeux – couleur terre, prairie ou ciel – et y voir tout l’amour et le potentiel.

C’est se dire que rien n’est jamais perdu. Que les deuils existent parce que les choses ont existé, et qu’il a été sage de se laisser traverser par la rencontre. Le printemps, c’est un appel à ne plus aller contre, mais… tout contre.

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