Chronique sexe
Comment intégrer le libertinage dans sa sexualité?
«"Coquiner" est le terme le plus commun pour parler des moments de jeux sexuels avec d’autres personnes: celui-ci est aussi bon enfant que la plupart des échanges!» - Romy Siegrist
© PETITES LUXURES«Je, je, suis libertine, je suis une catin!» Sans se revendiquer «putains» comme dans le tube de 1986 de Mylène Farmer, la plupart des libertins et des libertines se disent volontiers être de «bonnes salopes» – entendez par-là des personnes qui aiment le sexe (et sans se faire payer, sauf peut-être un verre, politesse oblige). Au-delà des clichés (des gourmands goûtant au fruit défendu, telle la fameuse baie des Cochons) ou des oppressions qui y demeurent présentes (comme le sexisme, le racisme et la grossophobie), que regroupe le monde du libertinage? Tout un territoire, dont voici quelques aspects.
«Coquiner» est le terme le plus commun pour parler des moments de jeux sexuels avec d’autres personnes: celui-ci est aussi bon enfant que la plupart des échanges!
Question consentement, on pourrait dire en général encore que le «contexte fait foi» et que «tant que ce n’est pas non, c’est oui», le non étant considéré comme bien accepté et respecté.
Si le libertinage peut être vécu en solo, les clubs proposent régulièrement de réserver l’accès aux couples, généralement hétéros, et avec des partenaires bien habillés en conséquence (classe pour les mecs, sexy pour les nanas, la différence est flagrante – on sait qui représente «la valeur d’échange»). En été, pour beaucoup, le mot d’ordre c’est «cap sur le Cap» (d’Agde), afin de pouvoir se retrouver le soir venu entre coquines et coquins, et la journée être libres de vivre à poil pépère (et mémère), dans la diversité des corps.
Conseils pour commencer à coquiner
Alors ça titille? L’envie de coquiner vous prend peut-être, mais comment se lancer?
Si vous êtes en duo, en commençant pourquoi pas par aller prendre un verre dans un lieu lors d’une «soirée couples», ce qui permet de voir comment ça se passe, d’évaluer l’ambiance, d’échanger (verbalement d’abord) avec d’autres personnes.
Et qui sait, d’être initiés au «côte-à-côtisme», c’est-à-dire au fait de faire l’amour avec sa ou son partenaire «en parallèle» avec d’autres couples, sans interagir directement avec eux – de quoi ravir ses côtés exhib ou voyeur. Ou alors au «mélangisme», où les caresses et le sexe oral sont autorisés, mais où le coït demeure réservé au couple. Ou encore à l’échangisme, où l’on «switche» les partenaires, le temps d’un moment.
Toutes ces formes de «co-pinage» engendrent aussi des amitiés, et les sites Wyylde et NousLib permettent de développer son réseau de partenaires de jeu!
