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Chronique sexe

Amour, jouissance, orgasme: Célébrons les premières fois!

Baiser regard decouverte des corps celebrons toutes les premieres fois

«C’est la première fois que l’on fait l’amour pour la 48e fois, ma chérie.» - Romy Siegrist

© PETITES LUXURES

«Et toi, ta première fois, c’était comment?» Peu de personnes vont répondre «absolument fabuleux» comme dans le film éponyme, mais il semblerait qu’il y ait une évidence autour de ce que l’on entend par «la première fois». Et en général, c’est… le premier coït, la première pénétration! Quand bien même le premier baiser était plus tôt (si vous avez eu de la chance), quand bien même les caresses et les regards avaient précédé, quand bien même l’imagination avait peut-être déjà TOUT imaginé, ou beaucoup… La «première fois» n’est pas la seule, même si elle est unique, car chaque fois est une première fois, en soi.

Cela dit, en chanson française, il y a deux camps: la team Jeanne Mass, «toute première fois, toute, toute première fois, toute, toute première fois, toute, toute première foiiiiiiiis» (histoire d’être sûr d’avoir bien compris), ou alors team Indo: «Et aujourd’hui, pour une troisième fois, elle décidait de sa première fois» (plus révolutionnaire, non?)

Une première à tout

Et si au lieu de s’axer autant sur «la» première fois, concept généralement hétéronormatif et pénétrocentré, on célébrait toutes les premières fois?

Car «c’est la première fois que l’on fait l’amour pour la 48e fois, ma chérie.» Car c’est la première fois que l’on découvre ce corps, car c’est la première fois avec cette personne, ou la première fois avec sept personnes. Car c’est la première éjaculation (la thorarche), la première décoration. Le premier orgasme. Le premier orgasme dans cette position. Le premier orgasme avec les doigts. Le premier orgasme droit au but sans les mains – comme les footballeurs. La première fois avec TOUTE la main – et là on marque un poing. La première longue jouissance, sans orgasme, et c’est super. La première histoire d’amour, où l’on n’a pas le droit qu’à la 4e de couverture, mais à l’incipit, aux chapitres, à l’épilogue. Le premier poil entre les jambes, entre dégoût et fierté. La première caresse orale. La première fois qui ne viendra pas – celle avec cet inconnu, cet être indisponible, cette personne déjà «(é)prise», mais d’autrui.

Peut-être que l’on apprécie autant les premières fois car elles ouvrent sur de la découverte, parce qu’elles ne contiennent pas la tristesse parfois présente des dernières fois, que l’on a trop peu l’occasion de célébrer ou d’anticiper, tant elles peuvent être inattendues…

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