Chronique sexe
Sexualité et travail font-ils bon ménage?
«Le télétravail permet d’avancer un bout sur les tâches domestiques (lessive) sans perdre en efficacité, tout en se libérant de la charge mentale (et de la libido) pour la soirée», dit Romy Siegrist.
© PETITES LUXURESLe 28 avril, c'était la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. L’occasion de se pencher un peu (mais en remontant son slip s’il vous plaît) sur les enjeux croisés du job et des intimités. Parce que oui, y a du dossier. Et à différents niveaux: pratique et symbolique (nous y reviendrons), mais aussi juridique!
En effet, le harcèlement sexuel sur le lieu de travail est malheureusement courant. Il peut passer au travers de paroles, gestes, images ou actes à caractère sexuel non souhaité par l’une des parties, et il est condamnable légalement du civil au pénal, tandis que par exemple la Loi du travail permet d’exiger une protection par l’employeur-euse. Maintenant ce point important mais moins bandant précisé, revenons aux liens plus sympathiques entre ces domaines.
Productivité impactée
Parce que le travail, c’est un lieu de bavardages, d’échanges d’anecdotes croustillantes, de rencontres: un grand nombre de relations se forment via le job – ce qui a du bon («bonjour chéri-e») comme du moins bon («rebonjour chéri-e» ou croiser son ex tous les jours).
Par ailleurs, l’émoi érotico-sexuel (vécu avec des collègues ou non) peut impacter notre productivité – comme disait une amie: «On devrait nous offrir des congés amoureux et amoureuses».
Effectivement, il y a des périodes où l’on ne sert plus à grand-chose, tant l’esprit et le corps sont tout habités du béguin naissant – «Unetelle par-ci, Unetelle par-là», plus besoin d’attendre l’heure de l’apéro pour saouler son entourage, la pause-café suffit. Plus tard, on risque néanmoins de passer en mode Pink Martini: «Je ne veux pas travailler… Je ne veux pas déjeuner… Je veux seulement l’oublier…». Et combien d’arrêts maladie parce que le chagrin d’amour ça fait physiquement mal?
On travaille aussi souvent trop pour bien s’aimer… Sur ce point, le télétravail permet d’avancer un bout sur les tâches domestiques (lessive) sans perdre en efficacité, tout en se libérant de la charge mentale (et de la libido) pour la soirée.
Double effet Kiss Cool: ça favorise des pauses de midi avec sieste crapuleuse si souhaité – ce qui revient d’une certaine manière à faire d’autres jobs, les anglophones l’ont bien compris. Bonjour les blow-, hand- & foot-jobs (respectivement les fellations, la masturbation avec les mains ou les pieds), parce que – tout est dans le nom – la pratique… c’est du boulot!
