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Tampax: une pétition pour dévoiler sa composition
A la fin du mois de juin 2015, une pétition a vu le jour sur le site internet Chance.org: «Rendre visible la composition des tampons et serviettes hygiéniques.» C’est une étudiante française de 19 ans, Mélanie Doerflinger, qui en a été son initiatrice. Touchée par le témoignage du mannequin Lauren Wasser, elle a interpellé les fabricants de produits hygiéniques afin qu’ils dévoilent au grand jour leur composition.
Retour sur l’affaire Lauren Wasser
Lauren Wasser, mannequin d’origine américaine, a ému le public lors du mois de juin 2015. Souvenez-vous, nous vous en parlions:des clichés déferlaient sur la toile où elle affichait sa prothèse dans le but de partager son histoire. Il y a trois ans, Lauren Wasser a été victime du syndrome du choc toxique (SCT), survenu après le port d’un tampon, qui l’a conduite à l’amputation de sa jambe.
Les tampons jugés coupables
Depuis l’émouvante et bouleversante histoire de Lauren Wasser, les tampons ont été mis à mal. En réalité, ils ne seraient pas directement responsables de l’apparition du SCT. C’est la bactérie TSST-1 qui en est la cause. Toutefois, si elle est déjà présente dans le corps, le tampon, en raison de sa composition synthétique, peut se révéler le déclencheur de cette maladie mortelle.
Une pétition qui fait du bruit
Comportant environ 40 000 signatures, la pétition devra en atteindre 50 000 pour que Mélanie Doerflinger puisse solliciter le ministre de la santé. Mais la pétition n’a pas eu besoin d’atteindre ce nombre pour que la responsable de communication Tampax contacte son instigatrice, affirmant que sa demande était prise en compte.
En attendant, restons vigilantes quant à la mention de risque SCT sur l’emballage de nos produits hygiéniques, sans pour autant partir dans la psychose générale. Si vous êtes trop inquiètes mesdames, il est grand temps de passer à la mooncup, nouveau moyen de protection. Efficacité et sécurité garantie.