santé
7 bonnes raisons de passer à la Mooncup
Parce qu’elle est maligne
Entre les tampons façon bouchon anti ragnagnas et les serviettes version Pampers pour grandes filles, les protections menstruelles disponibles sur le marché laissent un sentiment de bof bof. Bon d’accord, la période en elle-même n’est pas propice à la franche «poilade». Mais la cup est, de l’avis de ses fans, tellement ergonomique qu’elle se fait vite totalement oublier.
Parce qu’elle a fait ses preuves
Si la cup est revenue sur le devant de la scène avec le trend écolo, elle existe en fait depuis les années 30. En caoutchouc beaucoup plus rigide, elle n’a alors pas conquis un large public. Qui plus est chez des femmes qui, à l’époque, étaient plutôt réticentes à explorer leur intimité. Mais l’avènement du latex, abandonné pour ses risques d’allergies, et surtout du silicone médical, l’ont rendu bien plus confortable.
Parce qu’elle est écologique
Facile de s’en rendre compte. Nul besoin d’être une militante active pour réaliser que chaque mois, notre geste d’hygiène est un outrage à la nature. On estime qu’une femme utilise environ cinq protections par jour pendant cinq jours durant son cycle. Ce qui revient à un total de dix mille protections par femme durant toute sa vie. Soit, à l’échelle de la planète, des montagnes de trucs pas très ragoûtants et difficiles à éliminer. Les détracteurs des serviettes et des tampons hygiéniques pointent également du doigt l’énergie et les matières premières polluantes, comme des agents blanchissants, mis en œuvre pour leur fabrication.
Parce qu’elle est économique
Une cup, dont le prix varie entre 20 et 45 fr. dure plusieurs années. On estime qu’une femme en utilisera environ cinq pendant toute sa vie de femme réglée. Bien moins cher au final que des centaines de boîtes de tampons et de serviettes.
Parce qu’elle est facile à utiliser
Comme pour les tampons, il faut un temps d’adaptation… Chloé, 29 ans, utilise la cup depuis un an: «Les deux ou trois première fois, j’ai dû m’y reprendre pour la positionner. A sa base, la cup a une petite tige qu’il faut couper selon la taille de son anatomie. Je l’avais coupée trop courte, alors j’ai eu du mal à aller la récupérer. Mais depuis, je n’ai jamais eu aucun problème. Je l’oublie complètement.» Pour l’enfiler, il suffit de la plier entre ses doigts et de la pousser dans le vagin. Une fois arrivée à destination, elle se déplie et prend sa position naturelle et anatomique. Pour la retirer, il suffit de la pincer avec ses doigts et de la retirer.
Parce qu’elle est hygiénique
La cup récupère le flux mais ne l’absorbe pas. Facile donc de constater à chaque fois qu’on la change ce que l’on a perdu. «On est surprise, explique Chloé, par ailleurs infirmière. On pense qu’on se vide de son sang alors qu’en fait on en perd très peu. Une trentaine de millilitres par cycle.» Le sang n’étant jamais en contact avec l’air, il n’y a aucune odeur. Et comme la Cup n’absorbe pas, Chloé assure qu’il n’y a jamais de sensation de sécheresse. Et pas de risque d’expulsion involontaire quand on va aux toilettes. Elle est efficace même sur les femmes qui ont un flux important. Chloé, elle, la vide matin et soir sous sa douche: «Je la retire, je la vide, je la rince et je la remets en place.» Quand mes règles sont terminées, je la nettoie soigneusement et je la fais bouillir dans de l’eau chaude. Je la range dans une pochette et elle est prête pour mes prochaines règles.»
Parce qu’elle est rigolote
Pas évident de rendre fun cette période honnie par la majorité des femmes de la planète. Déclinée en plusieurs couleurs, lovée dans de jolies pochettes, vendue dans des emballages girlies… la cup se fait discrète et n’oblige pas à consacrer une étagère de placard à entreposer son matos de nana.
On vous recommande l'excellente vidéo de Madmoizelle: «Pourquoi faut-il passer à la cup (coupe menstruelle)?», drôle et pédagogique!
Vous avez aimé ce contenu? Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir tous nos nouveaux articles!