«kéSEXa»: Une série digitale orientée vie intime

Imaginé par Sophie Gabus, illustratrice, réalisatrice et productrice de la cellule digitale santé de la RTS, le format «kéSEXa» est disponible sur Instagram depuis le 15 août 2023. Décliné en posts carrousels, le projet a d'ores et déjà abordé les thématiques «Sexe & VIH», «Childfree» et «Vaginisme». Incarnées par le vécu de personnes concernées, la série digitale présente également des éclairages d'expert-e-s.

Quelles sont les conséquences de la maladie sur la sexualité? Qu'est-ce que ça veut dire quand on est en dépression d'un point de vue libidinal? Qu'est-ce qui, à notre insu, nous empêche de vivre une sexualité épanouie? Voici un aperçu des questions posées dans les thèmes «slip chauffant», «sexualité et handicap», «mycoses vaginales» et «polyamour» qui seront diffusés dans les semaines à venir.

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Un univers acidulé

Pour Sophie Gabus, la sexualité est encore très peu traduite à l'écran. «Sur Instagram, il y a un potentiel, soulève-t-elle. Surtout pour toucher un public plus jeune, que la RTS a un peu perdu sur le broadcast (la télédiffusion, ndlr)». À travers «kéSEXa», elle a choisi de dépeindre les sujets par ses dessins. Une esthétique acidulée, colorée, pour traiter d'un thème tout ce qu'il y a de plus sérieux.

«Sur Instagram, on a l'impression que les gens ont beaucoup libéré la parole autour de la sexualité. En réalité, ça ne concerne qu'une minorité de personnes. De notre côté, on va chercher des témoins qui abordent souvent le sujet pour la première fois». C'est de là qu'est venue l'idée du dessin, car «c'est moins exposant que le format vidéo», estime l'initiatrice.

La série «kéSEXa» porte l'ambition que les utilisateurs-trices d'Instagram - majoritairement les 20-45 ans - puissent se reconnaitre dans des récits de femmes et d'hommes qui ont eu le courage de raconter une part de leur histoire en allant chercher au plus profond de leur intimité.