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Katherine Davies a marché 1000km pour les Syriens
Katherine Davies, après une carrière dans le journalisme et la politique, ainsi que 25 ans à œuvrer dans le domaine social et au sein d’associations humanitaires diverses, a fondé l’ONG Iguacu (prononcez igouassou) en 2014. Cet organisme sans but lucratif se présente sous forme d’un site Internet qui facilite les dons en faveur des gens touchés par les conflits dans le monde entier.
La situation lui était devenue insupportable
La militante explique sa démarche: «un dimanche de février, alors que je buvais mon café en parcourant le «New York Times», j’ai lu un article sur la Syrie. Tout autour de moi, dans le café londonien où je me trouvais, j’entendais les bruits qui évoquent l’abondance et les bavardages typiques d’un jour de congé. Mais sachant que nous étions sur le point de fêter un nouvel anniversaire de la crise syrienne, j’en ai eu mal au ventre, je ne pouvais tout simplement plus le supporter. Cela m’était insurmontable de lire cet article sur la famine, les bombardements et un nouvel échec des pourparlers de paix. A ce moment, j’ai vraiment voulu sortir de ce café et marcher jusqu’à Genève.»
Et Davies est partie officiellement le 15 mars 2016, jour du 5e anniversaire de la guerre en Syrie, après une sérieuse préparation avec l’équipe d’Iguacu.
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Un message universel
Pour elle, cette marche a eu une signification très particulière, parce qu’elle a encouragé le public à faire entendre sa voix et a donné la possibilité au plus grand nombre d’exprimer leur envie de paix en Syrie. La Britannique a en effet invité les gens qu’elle rencontrait sur son chemin à partager leur pensée pacifique par écrit et la lui confier, afin de le transmettre en main propre à la personne en tête des négociations pour la paix: Staffan de Mistura, envoyé spécial des Nations Unies et chargé de la recherche d’une issue au conflit syrien à Genève.
Un parcours semé d'embûches
Son parcours sur les territoires anglais, français et suisse n’a pas été de tout repos. Suivie par son caméraman dans un camping-car dans lequel elle passait généralement ses nuits, la militante a rencontré de nombreuses difficultés durant son périple: le plan de route, prodigué par «Google Maps», n’était pas toujours fiable et l’a parfois contrainte à marcher le long de l’autoroute, sans compter que la météo n’a pas forcément été clémente.
Mais malgré les obstacles, elle a atteint son but et le message qu’elle souhaitait faire passer a été entendu et partagé par des centaines de personnes en Europe: il faut aider les réfugiés et la guerre doit cesser en Syrie.
Deux mois après son départ, Katherine Davies est arrivée à Genève et le 20 mai 2016, elle a pu remettre sa collecte de mots de soutien à M. de Mistura, qui l’a reçue et avec qui elle a parlé durant une demi-heure.
Pour continuer à soutenir la démarche de Katherine Davies et faire passer votre message, postez-le sur Facebook, Instagram ou Twitter, accompagné du hashtag #message4peace.
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