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A 16 ans, Kiara Nirghin trouve la solution à la sécheresse en Afrique du Sud
L’adolesecente est scolarisée au lycée St-Martin de Johannesburg et fait partie des 16 finalistes du concours Google Science Fair.
Cette compétition, ouverte aux jeunes de 13 à 18 ans, récompense des projets scientifiques et/ou technologiques particulièrement innovants.
Le premier prix est une bourse d’études de 50'000 dollars et d’autres «awards», tous aussi sympathiques suivent.
Des oranges et des avocats
La brillante Kiara Nirghin, triste de voir la sécheresse impacter aussi dramatiquement les cultures dans son pays, est partie d’une réflexion sur les produits absorbants. Ces derniers, utilisés en agriculture, permettent à la fois d’empêcher la diminution de l’eau et d’augmenter la survie des plantes ainsi que leur taux de croissance.
Le problème? Ils sont couteux, contiennent des produits chimiques, et par conséquent, ne sont pas biodégradables. La lycéenne a donc pensé à une manière de créer un polymère aux pouvoirs similaires: les produits absorbants contiennent des polysaccharides, tout comme… la peau des oranges!
© pinterest-blog.justinablakeney
Pour créer un produit efficace à base de ce zeste, il fallait trouver un élément lui aussi biodégradable qui puisse mener à la réaction chimique nécessaire: c’est la peau de l’avocat qui est l’heureuse élue.
Le résultat? Une réserve d’eau écologique et abordable
En mélangeant peaux d’orange et d’avocat, Kiara Nirghin a obtenu un puissant capteur d’eau: ce matériau peut contenir jusqu’à 100 fois son poids en eau. Ce système de stockage peut-être directement enterré pour créer un réservoir naturel.
Le Google Science Fair a applaudi cette idée qui semble avoir de l’avenir, mais la jeune Africaine du Sud doit encore se mesurer à ses concurrents avant de, peut-être, décrocher la grande victoire.
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