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Depuis l'introduction de la taxe au sac poubelle dans la majorité des communes, les Suisses sont devenus les champions du tri, y compris pour le compost, l'alu et les piles. Mais pour limiter vraiment la quantité de déchets, il faut réfléchir en amont et modifier notre façon de consommer. Difficile de renoncer à notre confort, au plaisir de s'acheter des choses, de voyager, et pourtant, il va bien falloir ! Et cela commence par de toutes petites choses. Par exemple:

1. Prendre le train quand on peut.
Easyjet a rendu le prix des billets d’avion ridicule et très éloigné de la réalité. Alors certes, aller à Paris en avion coûte moins cher qu’en train, mais sérieusement, est-ce bien utile? Réserver l’avion à de grandes occasions, un beau voyage, des grandes vacances, et surtout compenser en payant la petite taxe supplémentaire.

2. Réfléchir aux emballages quand on fait ses courses.
Les carottes en vrac plutôt quand dans la barquette bien rangée. Des cosmétiques en pot de verre plutôt qu’en plastique, sans suremballage en carton. Des produits locaux s’ils peuvent pousser dans nos contrées (ce qui n’est pas le cas des bananes et des ananas par exemple, mais les asperges du Pérou, non, non, non.

3. Pensez aussi à ces nouveaux aliments qui font fureur...
... mais ont traversé la Terre en avion pour venir booster votre métabolisme, baies de goji, quinoa, lait d’amande de Californie. Les laits végétaux ne sont pas très difficiles à concocter soi-même. Les myrtilles ont à peu près les mêmes qualités nutritives que les baies d'açai, les groseilles que le goji, l'épautre que la quinoa, tandis que les graines de lin sont assez proches du fameux chia, selon un intéressant comparatif local du magazine slowlife de Migros, Vivai.

4. Bannir les gommages pour la peau avec des microbilles.
Comme le montrait récemment l’émission A bon entendeur, on les retrouve dans les pauvres moules de bouchot, en Atlantique, qui n’en ont aucune utilité sur leur tendre chair!

5. Manger moins souvent des sushis.
Même au Japon, c’est un plat réservé aux fêtes, alors qu’ici, il est devenu une alternative au sandwich sur le pouce de midi. En diminuant la demande, on pourra peut-être limiter aussi la surpêche et la disparition du thon rouge.

6. Eviter d’acheter des produits trop bon marché.
Cela peut paraître snob et blessant pour les petits revenus, mais comme disait ma grand-mère, ce qui est bon marché est toujours trop cher. Les jouets en plastique et les appareils ménagers made in china ne sont pas fait pour durer, ils ont été produit à moindre coûts en rognant sur les salaires des ouvriers et la qualité des matières premières. Pensez-y quand vous ferez vos achats de Noël à King Jouet ou à Media Markt.

7. Arrêter la pilule!
Encore une mesure qui nous complique la vie mais c’est un fait: une partie des médicaments que nous prenons sont rejetés dans nos urines et pas toujours bien filtrés par les stations d’épuration, ils terminent donc dans l’écosystème aquatique et perturbent la faune. Les œstrogènes des pilules contraceptives entraînent une féminisation des poissons qui ne se reproduisent plus autant. Pareil chez les amphibiens. Triste conséquence, non?

8. Les lingettes en tout genre sont également une source de pollution inutile.
Certes, elles nous simplifient la vie pour nettoyer les vitres, les WC, nous démaquiller en 1 minutes ou rafraîchir nos fe-fesses après la grosse commission, mais elles surchargent les stations d’épuration et contribuent à augmenter notre quantité de déchets, alors que l’on fait si attention à faire durer le plus longtemps possible notre sac poubelle à 2fr.!

9. A la maison, c’est nous qui payons la facture d’électricité...
... donc nous avons intégré qu’il fallait utiliser des ampoules basses consommation, éteindre la lumière en sortant de la pièce et les appareil en veille, mais au bureau? Quelques réflexes tout simple, comme ne pas imprimer de documents inutiles (et surtout les oublier sur l’imprimante, on connaît tous ça), éteindre son écran ou la machine à café le soir, et surtout, avoir sa propre tasse ou son verre, pour ne pas jeter tous les jours verres en plastique et tasses en carton! En France, il y aurait 4 milliards de gobelets jetés chaque année, soit 32'000 tonnes.

10. On arrête de cumuler les produits de nettoyage miracle...
... et on opte pour un nettoyant universel d’une marque «verte». Gain de place, moins de flacons vides dans le sac poubelle à 2 fr et moins de polluants relâchés dans les eaux. On peut faire sa lessive maison en râpant du savon de Marseille et éliminer le calcaire avec du vinaigre. Nos grands-mères n’avaient pas besoin de tous nos produits et leurs ménages étaient sans doute mieux tenus que les nôtres! De manière générale, s’inspirer du mode de vie de nos aïeuls est la meilleure façon de revenir à des modes de consommation raisonnée…

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