Ingrédient miracle: 7 bienfaits importants du miel

Avec une consommation moyenne de 1,2 kg par personne et par an, la Suisse est la plus grande consommatrice de miel au monde. Cela dit, malgré un véritable engouement pour l’apiculture qui pousse de plus en plus de gens à s’occuper de leurs propres ruches, la production indigène ne suffit pas: même si le rendement moyen d’une colonie est de 18 kilos par an, à la louche, elle ne couvre qu’un tiers des besoins de notre pays. Le reste doit donc être importé.

Voici 7 infos surprenantes, qui vous donneront encore plus envie de savourer chaque cuillère.

1. Les abeilles lui consacrent 200 journées de travail

Fabriqué par les abeilles avec du nectar de fleurs ou du miellat – un liquide sucré excrété par des pucerons ou des cochenilles – le miel sert à alimenter la colonie, surtout en période de froid. Histoire de se rendre compte du travail impensable de ces magnifiques insectes, on précisera que la production d’un kilo de miel demande environ 200 journées de travail aux butineuses.

Plus d'infos sur swisshoney et bee-info (en allemand).

2. Il se conserve à la perfection

En Suisse, le miel doit être vendu muni d’une date de durée de conservation minimale – soit trois ans à partir de la récolte. Mais s’il est gardé dans un endroit sec, à l’abri de la lumière et à une température de 10 à 18 °C, sa comestibilité peut être bien plus longue. La preuve? Du miel âgé de 2000 ans retrouvé dans des pyramides égyptiennes est encore propre à la consommation! Autrement dit, on peut parfaitement manger un vieux pot oublié au fond d’une armoire, seuls le goût et la couleur auront peut-être un peu passé. Il s’est cristallisé? Le phénomène est naturel. Il suffit alors de placer le bocal dans un bain-marie et de remuer pour qu’il se reliquéfie.

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3. Il s'agit d'un aphrodisiaque

Comme le goût, la couleur et la texture du miel dépendent de différents paramètres (plantes ou miellat butinés, période de récolte, régions et climat, etc.). Il en existe une incroyable variété: acacia, sapin, tilleul, lavande, de prairie ou des montagnes, thym, romarin, oranger… on en passe, et des meilleurs. Quant aux prix, ils oscillent généralement entre 25 et 35 francs le kilo. Évidemment, si on cherche de l’exceptionnel et du rare… Un exemple? Pour du miel de jujubier sauvage produit au Yémen, l’addition peut s’envoler jusqu’à quelque 180 francs le kilo. De la folie? Pour faire passer la pilule (bleue…), on lui attribue des propriétés aphrodisiaques.

4. Le miel est un produit ancestral

Apparue sur Terre il y a 80 millions d’années, l’abeille domestique a de tout temps nourri l’humain. Non seulement par les produits de la ruche mais aussi par le fait qu’elle est une pollinisatrice: sur les espèces végétales qui fournissent 90% de la nourriture dans le monde, environ 70% dépendent d’elle. C’est dire s’il est essentiel de tout faire pour protéger cet insecte menacé et que des études ont montré capable de communiquer, de compter, d’apprendre et de mémoriser, de lier des amitiés ou encore de discerner les relations entre des objets, telles que leur place «au-dessus», «au-dessous» ou «à côté».

5. Des vertus antibactériennes et cicatrisantes

Selon les cultures, le miel est «élixir de longue vie, aliment des aliments, boisson des boissons, médicament des médicaments» et on lui prête d’innombrables vertus. Parmi lesquelles certaines sont avérées: il a un pouvoir antibactérien, antiseptique et cicatrisant. De plus, du fait de sa composition, il influe positivement sur la bonne santé de la microflore intestinale. Attention, toutefois, à ne pas en surconsommer (1 cuillère à café par jour suffit!) ni d'en donner aux bébés jusqu’à un an en raison des risques de botulisme infantile. Cette maladie est certes rare, mais le principe de précaution prévalant.

Côté nutritionnel, outre la vitamine B6, il renferme toutes sortes de bonnes choses. Parmi lesquelles des antioxydants – et surtout des flavonoïdes, dont le type varie selon la source florale. À noter que les miels les plus foncés, dont ceux issus du tournesol, par exemple, ont des taux de flavonoïdes supérieurs à leurs cousins plus clairs.

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6. Son seul tort: il est riche en sucres

À vrai dire, il n’a qu’un seul (tout petit) défaut: composé à 80% de glucides (essentiellement fructose et glucose, qui sont des sucres simples facilement et directement assimilés par le corps), il apporte 304 kcal par 100 g, ce qui fait beaucoup. Bon… en même temps, son pouvoir sucrant est environ 30 fois supérieur à celui du sucre blanc. En clair: au lieu de 100 g de sucre, 70 g de miel suffisent. Et sachant qu’il se prête à toutes, mais vraiment toutes les recettes.

7. Il diminue les effets de l'alcool

Selon certaines études, consommer du miel en buvant un verre ou juste avant d’aller au lit diminuerait les effets de l’alcool. Et en reprendre le lendemain, dilué dans une infusion de citrons, permettrait de réduire sensiblement l’intensité des symptômes de la gueule de bois.