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Ciera Swaringen souffre d’un nævus mélanocytaire, une maladie de la peau rare qui touche un enfant sur 500 000 nouveau-nés. Son corps est ainsi recouvert de centaines de taches de naissance et de grains de beauté. Une grande marque s’étend de ses cuisses jusqu’à son nombril. Ces différents points bruns ne posent aucun risque pour la santé de Ciera. Néanmoins, une intervention chirurgicale pour les enlever est inenvisageable.

Une photo publiée par Cieraaa (@c.swaringen) le

L’adolescente a ainsi dû apprendre à vivre avec. «Les taches de naissance sont en constante augmentation, j’en découvre souvent de nouvelles, a confié la jeune américaine à «HotSpot Media». Mais cela devrait ralentir lorsque je serai adulte.» Très tôt, elle a été confrontée aux moqueries de ses camarades. «Un jour, je me souviens être montée dans le bus scolaire et avoir entendu un petit garçon éclater de rire et m’appeler «chien tacheté». Ma confiance en a pris un coup. J’étais très jeune et je me sentais alors différente des autres enfants, comme si quelque chose clochait chez moi.»

Une photo publiée par Cieraaa (@c.swaringen) le

Moqueries et insultes

Les garçons sont souvent les premiers à se moquer de l’apparence de Ciera, lui envoyant des pics tels que: «On dirait que tu es sale, va te laver!» Ces commentaires qui la faisaient autrefois terriblement souffrir ne l’atteignent plus aujourd’hui. «Je suis tellement fière d’être différente! Et au final, nous avons tous quelque chose d’inhabituel, que cela soit à l’extérieur ou à l’intérieur. Avec le temps, j’ai appris à être indifférente face aux remarques négatives et aux propos cruels sur mon physique.» Sa famille, de laquelle Ciera est extrêmement proche, a joué un rôle primordial dans l’acceptation de son corps. «Lorsque j’étais petite, maman me disait que mes taches de naissances étaient des baisers d’ange. Cela m’a vraiment marqué.»

Une photo publiée par Cieraaa (@c.swaringen) le

Dans le cadre d’un projet scolaire, Ciera Swaringen a choisi d’écrire sur sa condition. Elle a ainsi étudié sa maladie et a trouvé des groupes de soutien sur Internet. «J’espère pouvoir participer à une conférence sur les nævus mélanocytaires et sensibiliser les gens à cette maladie. Et surtout, je pourrais ainsi rencontrer d’autres personnes qui vivent la même chose que moi», conclut la jeune femme de 19 ans.

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