Belle nature
Fleurs de printemps: 7 balades de saison pour les admirer
La Suisse romande regorge de trésors horticoles. Ces patrimoines éphémères sont des endroits parfaits pour faire une balade ou sortir les enfants. Mais ils racontent encore plus: la multiplication des jardins à thèmes, la valorisation des plantes locales ou la mise en valeur des richesses venant d’ailleurs relient l’être humain à son environnement, à ses sens et, par conséquent, à l’attachement qu’il ressentira à le défendre.
Ces nouvelles destinations florales valorisent la cohabitation des floraisons, leur durabilité (on plante pour l’éternité, plutôt que chaque année), l’utilité des plantes, leur présence permanente dans notre vie de tous les jours, leur fragilité aussi (il est recommandé de regarder plutôt que de cueillir). Le sauvage n’est pas loin du domestique et vice versa. En mai, nos yeux s’offrent des brassées de fleurs.
Vive les narcisses aux Paccots
Que serait la Riviera vaudoise sans les narcisses qui fleurissent à la mi-mai? Sur les hauts de Montreux (VD) ou alors aux Paccots, en Veveyse (FR), on peut faire des randonnées très accessibles à la découverte des «neiges de mai». Attraction phare de la Belle Époque, qui attirait des touristes du monde entier, le narcisse est aujourd’hui plus rare. Le but, c’est de marcher beaucoup et d’en cueillir un peu!
Zen végétation à Aigle
À Aigle somnole le plus grand jardin zen de Suisse. On y découvre 160 espèces botaniques, essentiellement du Sud-Est asiatique. Le cornouiller du Japon rivalise avec les akebia Cream Form. Le parcours s’accompagne de découvertes auditives et, dans l’étang, on croise des tortues et des poissons mystérieux. Le jardin est né sous l’impulsion du photographe Benoît Lange, passionné par l’Asie.
Ode aux émotions à Yvonand
Les Fleurs de Bach ne poussent pas dans des flacons. Elles existent dans la vraie vie, comme d’ailleurs le docteur, Edward de son prénom. Convaincu avant tout le monde que les émotions jouaient un rôle important dans notre santé, il s’est tourné vers la nature pour trouver des remèdes. À Yvonand, le long de la rive sud du lac de Neuchâtel, on peut partir à la découverte de nos amies les plantes. 36 espèces y sont disséminées.
Toutes les plantes ont un sens à Yvoire
On passe la frontière à Yvoire (France), au Jardin des cinq sens. 1500 variétés de plantes se révèlent dans leur plus bel écrin. L’exposition souhaite mettre en évidence la manière dont le monde végétal sollicite tous nos sens. Des plantes attirent le regard, d’autres le toucher, d’autres encore ont un goût sucré ou alors les insectes qui butinent ou les oiseaux qui chantent titillent notre ouïe. Initiatique!
Tableaux d’Iris à Vullierens
Impossible de passer le printemps sans faire un tour au château de Vullierens. Les floraisons d’iris sont connues loin à la ronde. Plus de 23’000 fleurs chatoient au mois de mai, sauvages et menues ou, au contraire, majestueuses. Clématites, jacinthes, rhododendrons accompagnent le tableau. À ne pas manquer, le 25 juin, dès 18 heures, une soirée consacrée à la célébration des lys hémérocalles, des splendeurs à l’éclat éphémère.
Les roses et les rhodos au parc La Grange, à Genève
Le parc La Grange est le plus grand de Genève. Bien né, du bon côté du Rhône, il abrite des arbres séculaires mais se laisse porter par les floraisons printanières. Quatre cents pieds de rosiers de 200 variétés ont été plantés en 2001 et des milliers de plantes vivaces accompagnent cette renaissance naturelle. Si les roses sont encore timides, on ne se lasse pas des très beaux rhododendrons et des arrangements floraux qui encerclent la maison de maître dominant le parc.
Les adonis des steppes à saxon
La fleur est originaire des steppes extrême-orientales, elle a l’habitude de résister aux duretés de la vie et d’irradier de beauté au moindre rayon de soleil. La vallée du Rhône est la seule région de Suisse qui répond aux conditions exigées par l’adonis: prairies sèches et maigres, terre calcaire, étés chauds, hivers froids. Dès la fin mars, ces petits soleils sibériens illuminent les flancs de la montagne entre Charrat et Saxon. Il faut compter 1 h 30 de marche pour les admirer. Attention, comme l’ombre accompagne le soleil, l’adonis est toxique.
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