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Ciné: 5 raisons d’aller voir «L’homme irrationnel»
Le 14 octobre 2015, «L’homme irrationnel» risque d’attirer la foule dans les cinémas suisses. Woody Allen se distingue une nouvelle fois des autres réalisateurs. En voici les raisons:
N°1: Une leçon de vie
Le personnage principal, Abe Lucas, interprété par Joaquin Phoenix, est professeur de philosophie dans une université. Il va toutefois enseigner cette discipline aux étudiants d’une manière assez originale. En effet, les questions existentielles ne sont pour lui que de la masturbation cérébrale. Il critique l’existentialisme de Kant par exemple. Ce qu’il souhaite apprendre à ses élèves, c’est la réalité de la vie, et non les théories toutes traçées à son sujet. On ne vous en dit pas plus…
N°2: Une quête de sens
Suite à diverses épreuves tragiques, notre très cher enseignant a perdu le goût de la vie. Lui qui aimait autrefois enseigner la philosophie, n’y voit plus d’intérêt et se console dans l’alcool. Son étudiante modèle, Jill Pollard, incarnée par la belle et candide Emma Stone, va prendre à cœur la mission de le sauver. Alors que l’on pourrait penser que c’est une relation avec elle qui va lui redonner le sourire, Woody Allen nous propose à nouveau un scénario des plus originaux…
N°3: Le mal du siècle
La dépression est également une des héroïnes du film. Derrière une intrigue bien ficelée, elle tisse sa toile avec ses compères: le désespoir et la perte de sens. Comment Abe va-t-il en sortir? Du reste, va-t-il en sortir? L’amour est-il une source de guérison? En tous cas, ce qui va aider notre professeur de philosophie à retrouver l’amour de vivre, c’est de sortir de sa passivité ambiante pour se remettre dans l’action. Peut-être l’on peut voir ici une des leçons à tirer du film: l’action, remède à la dépression?
N°4: L’apologie du mal?
Le célèbre réalisateur a l’habitude de traiter des thématiques osées. Dans ce film, notre éthique et notre sens moral sont mis à rude épreuve. En effet, le juge Spangler dont tout le monde souhaite la mort est bel et bien assassiné. Doit-on s’en réjouir? Existe-t-il des meurtres justes? Le meurtrier a-t-il eu raison? D’ailleurs, on pourrait bien découvrir la recette du crime parfait.
N°5: Le mélange des genres
Comédie romantique ou policière? Thriller amoureux ou exposé philosophique? Woody Allen mélange les genres avec doigté. Alors qu’au début de film, on se croirait dans un navet à l'eau de rose, on va peu à peu se rapprocher d’un thriller dont l’amour et le romantisme ne sont pas les vedettes, avec une fin en apothéose.
Que ce film vous plaise ou non, et que vous appréciez ou non Woody Allen, vous ne pourrez vous empêcher d'être un brin admiratifs face à une telle démonstration cinématographique.
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