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Marie S’infiltre, en tournée en Suisse, se livre en mots-clés

Marie S’infiltre, en tournée en Suisse, se livre en mots-clés

Il reste des places pour aller voir le spectacle Culot de Marie S’infiltre le 12 décembre 2024 à l’Arena de Genève.

© INDIA LANGE

Elle a fait Sciences-Po, a préparé l’ENA, avant de tout plaquer pour une nouvelle passion: le théâtre. À partir de 2017, Marie S’infiltre se fait connaître sur les réseaux sociaux grâce à ses vidéos satiriques, où elle s’infiltre dans différents milieux: le podium d’un défilé Chanel avec Gigi Hadid, un meeting de campagne de Marine Le Pen, le festival Burning Man ou encore la Marche des fiertés. Elle se fait aussi passer pour une journaliste de BFM TV parmi les «gilets jaunes», fustige les dérives des influenceurs à Dubaï ou la prostitution infantile en France.

Portant un regard à la fois comique et critique sur la société française et l’actualité, l’irrévérencieuse comédienne, autrice, chanteuse, danseuse et metteuse en scène est actuellement en tournée avec son spectacle Culot, qui se décline en trois actes: désobéir, oser, jouir. Si les billets pour ses dates du 26 mars, du 6 et du 7 juin 2024 à Genève ont été pris d’assaut, il est encore possible de réserver sa place pour son show du 12 décembre 2024 à l’Arena de Genève. En attendant, on fait le point sur le parcours et les valeurs de l’artiste… en mots-clés.

Désobéir

«Ça me ressemble bien ! C’est un principe que je m’impose ainsi qu’un mode de vie. Toute ma vie, j’ai cherché à sortir du cadre, des carcans, et à dire non avant de dire oui, afin de trouver ma propre pensée.»

Oser

«C’est le maître-mot de ma vie ! Se mettre dans des situations ridicules ou gênantes est toujours difficile, mais ce qu’on en retire est extrêmement satisfaisant, car il s’agit de la capacité à se détacher de son ego, à faire primer l’action avant l’image. C’est donc une victoire sur soi-même.»

Jouir

«C’est la recherche du lâcher-prise, d’une sensation de grande jubilation et de grande fête intérieure qui s’apparente à un état de transe. Cela demande d’être déconnecté de son orgueil et de son image. Un acte de culot permet d’atteindre cet état.»

Féminisme

«Je ne vois pas le féminisme comme une revendication politique, mais comme un principe premier de ce culot, comme une force suprême, comme un art féminin qui demande subtilité et transgression.»

Mode

«J’aime la beauté, mais je n’aime pas beaucoup la mode, l’idée de suivre une tendance et d’être gouvernée par des cycles, c’est anticulot ! Par contre, utiliser la coquetterie et l’artifice pour se mettre en scène, pour choisir ce qu’on veut dégager et pour jouer avec son être et son paraître, ça oui!»

La Suisse

«J’adore! J’ai un grand amour pour ce pays qui m’inspire plusieurs choses et j’adore m’y produire. Il y a beaucoup de normes de politesse, de ponctualité, de convention, de codes… et donc beaucoup de possibilités de transgressions.»

Ennui

«Je connais peu, j’ai une capacité à remplir ma vie avec un imaginaire débordant. J’évite l’ennui d’un monde aseptisé où l’on n’ose pas, je me bats contre la paresse et la passivité, que j’essaie de remplacer par le courage de se réinventer chaque jour.»

Nudité

«Je trouve absolument beau d’oser se mettre nue dans tous les sens du terme, de se montrer telle qu’on est, sans fard, avec ce qu’il y a de plus glorieux et de moins glorieux.»

Maxime (Allouche)

«C’est mon associé, mon ami et mon alter ego. J’entreprends toute ma création avec lui, on partage tout ce qu’on fait, c’est une relation très belle et particulière.»

Émotion

«J’admire notre époque car on remet l’émotion à la base de tout alors qu’avant elle était mise au rang de la faiblesse ou de la vulnérabilité. Aujourd’hui l’émotion règne et c’est important de pouvoir la partager, de ne pas la vivre seule.»

L’été sauvage

«C’est le titre d’un long métrage de fiction, une grande comédie qui raconte l’histoire de Laetitia, mon amie décédée il y a deux ans et qui m’inspire quotidiennement. Je suis en train de terminer le scénario, c’est un travail très exigeant.»

Risque

«Je dis oui à la prise de risques, mais il faut toujours qu’elle ait du sens, que si l’on tombe on sache pourquoi, et que l’on sache que l’on pourra se relever car ça valait le coup.»

Liberté

«Au final, le culot est une façon grossière de dire liberté. Il s’agit pour moi de me remettre en question en permanence, de réfléchir à quels sont mes freins aujourd’hui et à comment je vais pouvoir les transgresser.»

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