Dystopie
«Light of My Life» filme un monde sans femmes
Rare survivante, Rag (Anna Pniowsky) était encore un bébé quand l'épidémie de «peste féminine» a décimé une grande partie de la population du côté des femmes. Depuis dix ans, la jeune fille et son père – il n’a pas de nom – incarné par Casey Affleck, errent dans une terre sauvage, où se mêlent, avec terreur, chaos et émeutes. La mère, jouée par Elisabeth Moss, décédée, n’apparaît qu’en flashbacks. Depuis son interprétation magistrale dans la brillante série The Handmaid’s Tale: La servante écarlate, les dystopies vont bien à l’actrice britannico-américaine. Light of My Life explore d’ailleurs, en écho au livre de Margaret Atwood, comment l’altération de l’existence des femmes provoque l’effondrement des infrastructures et des valeurs morales.
En mode survivaliste
Omniprésence du danger, maladie, fracture de notre société… dans ce drame intimiste chargé d’émotion, on décèle que seuls l’instinct et le lien paternel pourront sauver l’héroïne du sentiment d’être une proie. «En créant cet univers, j’étais traversé par les préoccupations d’un parent.
Comment lui laisser un peu d’indépendance dès lors que le danger est omniprésent?» explique, dans un communiqué de presse sur le film, l’interprète de Manchester by the Sea.
En outre, parce que Casey Affleck fait l’objet d’accusations de harcèlement sexuel, ses opposants verront dans son troisième long-métrage ode à la Femme, une quête de rédemption. Alors Light of my Life, souhait de faire amende honorable? Verdict en salles, visages masqués donc.
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