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J’ai testé: écouter Gorillaz en live (et réaliser un rêve d'ado)

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Genève était la deuxième date du passage de la tournée «Humanz» en Suisse.

© Instagram Gorillaz

Ce 9 novembre 2017 à l’Arena de Genève, lors du live de Gorillaz inscrit dans la tournée «Humanz», Damon Albarn déboule sur scène avec sa nonchalance de «brit boy» habituelle, qui traîne depuis les années 90 avec son petit groupe, Blur… Habillé en pull un peu large qui cache probablement son petit ventre de quarantenaire (oh gosh, je suis vieille aussi) et en pantalon large, je saisis l’âme d’un génie aujourd’hui rangée du star système.

En l’espace de deux décennies, je l’avoue en toute objectivité, le leader de Gorillaz a fondé un empire musical en «croisant» les influences musicales comme personne. Passé de statut de gamin infréquentable (au minois épinglé en poster sur les murs des ados) à pointure musicale ultra curieux et créatif. Chapeau l’artiste chanteur pianiste compositeur et producteur!

Une incursion arty en 3-D

Au beau milieu de fans venus de toute la Suisse et au-delà, ce jeudi soir dans la fosse, je scrute la scène mais aussi les écrans qui diffusent en continu les iconiques clips (des quasi blocks-busters) des quatre personnages de cartoon (2-D, Noodle, Murdoc et Russel) les plus médiatisés de la planète, croqués par un autre génie, le dessinateur Jamie Hewlett (d’ailleurs, les éditions Taschen publient, pile pour Noël, un beau livre: «Jamie Hewlett – Works from the Last 25 Years»).

Mieux, en écoutant la voix si singulière de Damon Albarn sur «On Melancholy Hill», chuchoté à son micro de supporter de foot (une des recettes de ses tonalités si particulières), j’analyse que depuis le début de cette soirée inédite, je me surprends à entonner des refrains rap (qu’est-ce qui m’arrive?!), à avoir envie danser sur un son «world» et même faire partie d’une chorale soul (une idée? Écrivez-moi en MP). Bref, le charme opère bel et bien, et cela depuis ce «Girls and boys», entendu à la radio d’un taxi qui sillonnait les routes de Plymouth il y a déjà… 20 ans?

De «Clint Eastwood» à «Garage Palace»

«Clint Eastwood», «Feel Good Inc», «Dare»… durant presque deux heures, Gorillaz distribue ainsi ses tubes comme des bulles créatives offertes au public, toutes plus intenses les unes que les autres. En renfort, le groupe peut compter sur ces guests, je vous cite les rappeurs de De La Soul, de passage dans la cité de Calvin (en concert dès ce 10 novembre à l’Usine).

Décidément ravie, sur mon petit nuage (mon avatar à moi), je découvre la surprise vocale au nom de Little Simz (c’était elle, la première partie du concert). Grande silhouette fluette, pantalon d’homme ceinturée au dernier trou, tee-shirt de collège américain et bonnet reggae, la chanteuse semble elle aussi, comme sortie d’une vidéo signée Hewlett.

Quand la rappeuse londonienne interprète «Garage Palace» ou «We got the power», aux côtés d’Albarn, je me relève de mon confortable cumulus et me remets à danser. Simbi Ajikawo (de son vrai nom) et Damon, c’est certain, seront la bande-son de mon week-end. «It’s coming on».


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