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L'insubmersible Dolly Parton (et son challenge qui affole les réseaux)

Dolly parton challenge portrait

Fin janvier 2020, elle poste sur son Instagram 4 photos plus ou moins vintage d’elle, avec sous chaque cliché une mention: LinkedIn (en tailleur strict), Facebook (en pull moche de Noël), Instagram (en jean et guitare à la main) et Tinder (en mode Bunny de Playboy). Avec pour seule mention un «Get you a woman who can do it all», soit trouve-toi une femme qui peut tout faire.

© Getty

C’est qui?

Un nom aux consonances légèrement désuètes, qui sentirait presque le Midwest et les chemises à franges. Dolly Parton, c’est avant tout une certaine image de l’Amérique profonde, rurale, dans ce qu’elle a de plus charmant. Soit sans les armes à feu ni les supporters de Trump. Reine de la country musique, elle fait la loi dans le milieu telle une shérif peroxydée depuis le milieu du XXe siècle. La chanson «Working 9 to 5», c’est elle. La sublime et troublante «Jolene», c’est elle aussi. ça commence à dater, certes. Mais sur Netflix, elle s’offre un shot de popularité parmi les Millennials avec son «Dolly Parton’s heart strings», une mini-série dont chaque épisode s’inspire d’une de ses chansons. Et oui, c’est bien elle qui est à l’origine du mème le plus viral de ce début d’année, le bien nommé #DollyPartonChallenge.

Pourquoi on en parle?

À la fin du mois de janvier 2020, elle poste sur son Instagram 4 photos plus ou moins vintage d’elle, avec sous chaque cliché une mention: LinkedIn (en tailleur strict), Facebook (en pull moche de Noël), Instagram (en jean et guitare à la main) et Tinder (en mode Bunny de Playboy). Avec pour seule mention un «Get you a woman who can do it all», soit trouve-toi une femme qui peut tout faire.

Le buzz est immédiat, célébrités et quidams se lancent à leur tour avec plus ou moins de réussite dans ce énième challenge. Est-ce machiavéliquement calculé, ou le fruit d’un emballement qui la dépasse? Quoi qu’il en soit, celle qui est considérée comme une demi-déesse par une grande partie des Américains s’offre un nouveau sacré coup marketing parmi les plus jeunes, moins habitués à sa musique et à son physique hors normes.

Qu’est-ce que les autres en disent?

Certains lui prêtent des pouvoirs dignes de l’oracle de Delphes: le fameux «What would Dolly do?» (que ferait Dolly?) se décline ainsi en t-shirt, sacs et tasses à gogo. Au Texas, on l’a déjà qualifiée de «great unifier», la grande rassembleuse, et on la verrait bien briguer un mandat à la Maison-Blanche, voire à tout le moins soutenir l’une ou l’autre candidat à la prochaine élection présidentielle. Mais elle ne fait pas de politique, Dolly, elle fait de la «dollytic»: quand on lui pose une question trop sérieuse, elle lâche une blague sur sa poitrine. «Je connais quelques-unes des meilleures blagues sur Dolly Parton, je les ai inventées moi-même», lâchait-elle déjà en 1980… C’est là son (autre) marque de fabrique: Dolly ne prend pas parti. Jamais. Quitte à fâcher son petit monde, des féministes qui n’ont toujours pas digéré son hit et son t-shirt «Dumb Blonde» (blonde idiote) aux Démocrates, qui attendent désespérément un signe de sa part.

son secret de beauté

Elle ne sort jamais sans maquillage. Quitte à se mettre une touche de rouge à lèvres et faire attendre son mari malade, au cœur de la nuit, avant de l'emmener aux urgences (c'est elle qui le dit, pas nous). En Californie, elle préfère dormir maquillée, au cas où un tremblement de terre l’obligerait à sortir en toute urgence.


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