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«Glamorous», «And just like that»: Kim Cattrall est de retour

Kim Cattrall Le retour - portrait d'une indomptable GETTY IMAGES

Dans la série Glamorous, disponible depuis le 22 juin 2023 sur Netflix, la comédienne de 66 ans incarne une l'impératrice d'une entreprise de cosmétiques.

© GETTY IMAGES/MARCEL THOMAS; GETTY IMAGES/JAMES DEVANEY; GETTY IMAGES/RICHARD CORKERY; GETTY IMAGES/BILL DAVILA; GETTY IMAGES/FM; GETTY IMAGES/MAX MUMBY; GETTY IMAGES/CLINT SPAULDING; GETTY IMAGES/JOSE PEREZ; MONTAGE: FEMINA

Ses innombrables fans n’osaient plus l’espérer mais… si! Après bien des valses-hésitations, Kim Cattrall a (enfin) fini par accepter de rendosser son rôle de Samantha Jones dans la saison 2 de And Just Like That, diffusée dès le 9 juillet 2023 sur la RTS. Bon, soyons honnête, il s’agit d’un tout petit «oui». Si riquiqui, à vrai dire, que l’actrice de 66 ans n’apparaîtra que dans une unique scène de cette suite de la cultissime Sex and the City. C’est peu. Évidemment. Mais c’est déjà ça!

Et puis ça donne l’occasion de rappeler que la vie et le parcours de cette pétroleuse «Emmysée» et «Golden-Globisée» ne se résument pas à son incarnation de la délicieusement délurée Sam. Ni aux bisbilles largement médiatisées qui l’ont opposée à ses co-stars ces dernières années. Ce qu’elle déclarait d’ailleurs dans une interview accordée à ABC News:

«On l’oublie mais j’ai eu une merveilleuse carrière avant «Sex and the City» – j’en ai une toute aussi merveilleuse maintenant!»

On doute? On a tort. Il suffit de regarder son actualité – un film grand public et une série sur Netflix – ou de survoler sa biographie pour s’en rendre compte…

De fait, depuis le Rosebud du mythique cinéaste Otto Preminger, tourné en 1975, quand elle avait 19 ans, elle ne s’est jamais arrêtée, enchaînant productions théâtrales et tournages. Dans les années 80-90, on la retrouve ainsi autant dans des séries TV à succès (Columbo, Starsky & Hutch ou encore Hulk) que dans des blockbusters (Police Academy, Masquerade, Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin, Hold-up – avec Jean-Paul Belmondo –, Le bûcher des vanités, Star Trek 6, etc.).

Les années Sam

Viennent alors les «années Sam», entre 1998 et 2010. En six saisons et deux films, Kim Cattrall, qui se définit comme une «New-Yorkaise née à Liverpool et élevée au Canada», s’est transformée en icône planétaire, en emblème de parole et de sexualité libérées. Hélas, trop de tensions sur les tournages, des inégalités salariales qui la hérissent et surtout une grande envie d’autre chose la décident à quitter le navire pour voguer vers des horizons «plus satisfaisants». La brise ne lui est pas toujours favorable? Elle s’en moque, tient son cap et décroche des rôles importants – notamment dans Queer as folk ou dans le récent Mon père et moi, aux côtés de Robert De Niro, et dans Glamorous, série sortie le 22 juin 2023 sur Netflix. Voilà pour la Kim côté boulot. Reste la femme.

Franche et piquante

De Kim, on peut dire qu’elle est multifacettes. Bien sûr. Mais dans le milieu bien lisse de Hollywood, elle est unique. Car elle est tout à la fois – et l’assume. Des exemples?

Indomptable, franche et piquante, elle balance publiquement et sans peur des conséquences ce qu’elle pense de ses «collègues» – Sarah Jessica Parker et les réseaux s’en souviennent.

Amie fidèle, quoi qu’il arrive, elle ne juge pas, comme en atteste Isabelle Huppert, proche d’elle depuis leur rencontre en 1975, sur le tournage de Rosebud.

Amoureuse, mariée et divorcée trois fois, autrice du best-seller Intelligence sexuelle qu’elle destine à toutes les femmes qui, comme elle, ont connu la frustration, elle ne désarme pas et fréquente depuis sept ans un ingénieur du son de 22 ans son cadet – disant préférer «les petits amis plus jeunes parce qu’ils sont beaucoup plus ouverts à l’idée qu’une femme soit plus forte et indépendante qu’eux que certains gars de [son] âge».

Néo-jeuniste, elle revendique maintenant son recours à des traitements anti-âge, après s’y être farouchement opposée:

«J’étais contre à la quarantaine. J’ai maintenant la soixantaine et je veux lutter contre le vieillissement par tous les moyens possibles!»

Insoumise aux injonctions patriarcales, elle rit de sa non-envie de maternité: «J’aime les enfants, mais pas pour de longues périodes. Je les trouve adorables, drôles et gentils… puis j’ai mal à la tête!»

Unique, on vous dit!

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