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témoignages

Robe de mariée: 17 Romandes se remémorent leur mariage

Fabienne Gaillard, Prilly (1990)

«C’est avec beaucoup d’émotion que je remets ma robe pour ce shooting. Cette année 2024, j’aurais dû fêter mes 34 ans de mariage, mais je suis malheureusement veuve depuis peu. J’ai perdu mon mari suite à un cancer foudroyant. Cette robe, je l’avais rachetée à ma meilleure amie qui s’était mariée une année avant moi. Je me disais qu’investir dans une robe juste pour un jour était un peu exagéré. Elle est ensuite venue à mon mariage accompagnée de ses jumeaux nouveau-nés. Une jolie histoire d’amitié.»

Fabienne Gaillard
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Fabienne Gaillard

© ELSA GUILLET

Christine Egerton, Haute-Nendaz (2013)

«J’ai trouvé ma robe par hasard, environ une semaine après m’être fiancée. Onze ans plus tard, je l’ai enfilée à nouveau pour regarder le mariage du prince Harry avec Meghan à la télévision, en mangeant des Pim’s. J’ai pensé: «Si elle peut se mettre en robe de mariée aujourd’hui, pourquoi pas moi!» Il faut dire que j’avais regardé ce fameux épisode de la série Friends, où les protagonistes portent des robes de mariée dans leur salon. D’ailleurs, vous devriez toutes faire ça! Aujourd’hui, je pense à teindre ma robe et à enlever la traîne pour pouvoir lui donner une deuxième vie. Et s’il y a un prochain mariage, je la remettrai aussi.»

Christine Egerton
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Christine Egerton

© ELSA GUILLET

Rachel Rosser, Bonvillars (2009)

«Enfant, les robes de Cendrillon ou de la Belle au bois dormant me faisaient rêver. Plus grande, je dessinais mes robes et je collectionnais les revues spécialisées. Un de mes magazines affichait ce slogan: «J’ai enfin trouvé l’homme qui va avec ma robe de mariée». On est bien d’accord, je n’ai pas cherché mon mari en fonction de ma robe! Après nos fiançailles, je suis entrée dans un magasin où j’ai tout essayé! Le choix de ma robe était important: il fallait que je puisse m’accroupir pour embrasser mes nièces de 5 et 7 ans, qui étaient mes demoiselles d’honneur. Finalement, ma mère m’en a fait cadeau. Aujourd’hui, ma tenue est exposée dans ma chambre, sur un mannequin de couture. Je pourrais me faire enterrer dans ma robe de mariée!»

Rachel Rosser
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Rachel Rosser

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Elodie da Costa Ribeiro, Le Locle (2023)

«J’ai essayé une vingtaine de robes blanches. Au fur et à mesure des essayages, la vendeuse a remarqué que quelque chose n’allait pas. Je lui ai avoué qu’en fait, j’avais toujours rêvé de me marier en rouge. Lorsque je suis entrée dans le magasin, j’avais déjà repéré celle-ci. J’ai grandi dans la culture suisse et espagnole et mon mari est Portugais, alors il y avait quelque chose de naturel d’aller vers cette couleur. Quand je l’ai enfilée, j’ai été très émue. C’est cette émotion que je recherchais depuis le début. La robe est soigneusement rangée, en attendant le jour où nous pourrons la transformer pour la célébration de notre premier enfant.»

Elodie da Costa Ribeiro
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Elodie da Costa Ribeiro

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Manuéla Hain, Sorens (1989)

«Mon mari et moi allons fêter nos 35 ans de mariage ce printemps 2024 et c’est ma fille Estelle qui m’a inscrite au shooting pour que je partage mon histoire à l’occasion de ce cap très important. Je me souviens à l’époque d’être allée dans une boutique à Lille, dans le nord de la France, accompagnée de ma maman, et d’avoir flashé sur un modèle en satin crème. J’adorais cette coupe princesse, les manches bouffantes et surtout le dos, orné de plein de petits boutons. Et 35 ans après, on s’amuse encore du fait que mon mari avait oublié en Allemagne ses belles chaussures achetées exprès pour l’occasion. Il a dû en prendre d’autres, ce qui n’a pas échappé à ma belle-maman!»

Manuéla Hain
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Manuéla Hain

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Gabrielle Schaller, Bienne (1984)

«Le style simple et intemporel du modèle choisi correspondait à ma personnalité. J’ai longtemps gardé ma robe dans un carton et je la ressortais quelquefois lorsque mes trois filles, aujourd’hui âgées de 30, 32 et 34 ans, voulaient la voir et l’essayer. Elles l’adoraient. C’était comme si elle faisait partie de leur histoire. Le mariage a pris le large et lors du déménagement de la maison, j’allais la donner en seconde main. C’est ma cadette, alors étudiante en art, qui la prise et l’a utilisée pour faire une œuvre en cyanotype pour son travail de master. Et ce qu’elle en a fait m’a émue! La robe continue d’exister, mais sous une forme artistique.»

Gabrielle Schaller
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Gabrielle Schaller

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Anne Cotture-Coppey, Fully (2020)

«Nous nous sommes marié-e-s civilement en pleine pandémie, nous avons dû reporter la fête à l’année suivante. J’ai trouvé ma «précieuse» lors de mes premiers essayages en compagnie de ma maman et de ma meilleure amie. Elle faisait partie des onze robes sélectionnées. C’était le coup de cœur de ma maman qui avait discrètement demandé à la vendeuse de me la faire essayer en dernier, parce qu’elle se doutait qu’elle allait me plaire. Ce qui est drôle, c’est qu’avant de me fiancer, j’avais repéré sur internet une robe qui remplissait tous mes critères, mais je ne pensais jamais la trouver en boutique. Finalement, mon coup de cœur a été le même que celui de ma maman, et il s’est avéré être le modèle que j’avais vu sur le web!»

Anne Cotture-Coppey
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Anne Cotture-Coppey

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Jessica Gasch, Grandson (2022)

«J’avais très envie d’une robe près du corps avec une coupe sirène. Celle-ci est la troisième que j’ai essayée et elle m’a été proposée par la vendeuse en fonction de mes goûts. Je n’ai pas eu de montée de larmes en me voyant, mais je me suis trouvée jolie. Par la suite, j’en ai quand même essayé d’autres, mais aucune ne me faisait le même effet. Le mariage s’est déroulé dans un domaine en France pour lequel nous avons eu un coup de cœur. La météo était affreuse ce jour-là, heureusement que l’on m’a conseillé le long manteau en tulle brodé à porter par-dessus ma robe. Juste avant la cérémonie, j’avais convié mes demoiselles d’honneur qui étaient mes deux sœurs, ma cousine, une amie d’enfance et ma meilleure amie qui était ma témoin pour une petite réunion. Je me souviens de l’atmosphère qui était remplie d’émotions et de rires qui ont illuminé ma journée.»

Jessica Gasch
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Jessica Gasch

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Véronique Bayandor-Boschung, Conches (2001)

«J’imaginais une robe de mariée traditionnelle et romantique. Je l’ai trouvée dans un magasin spécialisé à Carouge lors de ma deuxième visite avec ma témoin. La responsable de la boutique m’a sorti un bustier arrivant tout droit de Paris. Orné de perles, broderies et dentelles, il avait un décolleté en V «arrondi»; il se fermait par des boutons à l’ancienne dans le dos: j’en suis tombée amoureuse au premier regard! Pour compléter la tenue, nous avons réalisé une jupe sur mesure style sirène sur le devant, avec une traîne pour le côté romantique et classique. Le bustier a un peu explosé mon budget, mais je me suis justifiée en me promettant de le remettre et ainsi faire vivre cette pièce au-delà d’une journée. Comme c’est une pièce classique, elle traverse les modes et reste tendance. Depuis, je l’ai porté à deux reprises avec un jeans pour lui donner un côté décontracté, sans devoir remettre l’attirail de la mariée. Le fait de le ressortir aujourd’hui et de vous le présenter me redonne envie de le porter dès les beaux jours. Mes goûts évoluent, mais ne changent guère.»

Véronique Bayandor-Boschung
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Véronique Bayandor-Boschung

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Valérie Duchatelle, Savièse (2023)

«Lors de notre mariage civil, qui s’est déroulé en hiver, nous avons fait un cortège à ski. C’est ma sœur qui nous a marié-e-s devant les montagnes, au milieu des prairies. C’était inoubliable et très beau. Puis en été, nous avons organisé la cérémonie à Crans. Je suis arrivée par les airs avec une robe modifiée pour accueillir les sangles du parachute. Je souhaitais qu’elle reflète ma personnalité en étant féminine, élégante, simple et dans laquelle je me sentirais à l’aise pour danser toute la nuit et prendre mes enfants dans les bras. J’ai bien envie d’échanger mes vœux à nouveau avec mon mari dans quelques années. Ainsi, j’aurai encore beaucoup de plaisir à remettre ma robe. Par la suite, j’envisage éventuellement de la teindre.»

Valérie Duchatelle
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Valérie Duchatelle

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Cyrielle Orban, Morges (2018)

«Je voulais une tenue simple et sobre, je trouvais dommage de dépenser une fortune pour une robe qui ne serait portée qu’une fois. J’ai donc trouvé la mienne sur Zalando pour moins de 200 francs, six mois avant. C’est la seule robe que j’ai commandée et essayée. On peut dire que c’était rapide et facile, contrairement à certaines parties de l’organisation d’un mariage! Mon mari et moi nous nous sommes marié-e-s dans les Pouilles; nous avons un enfant de quatre ans et demi.»

Cyrielle Orban
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Cyrielle Orban

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Ariane Nicolet, Chénens (1991)

«J’étais enceinte, mon mari et moi n’étions pas pour l’organisation d’un grand mariage. Lorsque notre petite fille est née, nous nous sommes dit que nous allions faire une cérémonie très simple et que nous regroupions le baptême et le mariage. J’ai donc acheté une robe plutôt sobre et pratique avec une traîne détachable dans un magasin spécialisé à La Tour-de-Trême. Pour l’avenir, je pense récupérer les tissus pour en faire une jolie tenue de baptême pour l’un de mes petits-enfants.»

Ariane Nicolet
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Ariane Nicolet

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Fleur Diallo Gallay, Crissier (2014)

«J’ai cherché ma robe de mariée dans des catalogues, les salons de mariage et sur internet. Je voulais un modèle original, court, en soie vert turquoise et dans le style des années 50. Comme je ne trouvais rien sur le marché, créer cette robe moi-même est devenu une évidence. Je l’ai donc imaginée et réalisée avec ma maman et ma sœur. Pendant une année, la création de cette robe est devenue une affaire familiale et même villageoise! Surtout lorsqu’il a fallu produire une centaine de napperons crochetés en coton blanc, à appliquer un à un sur le fond de la robe en soie sauvage. J’ai adoré ces moments d’élaboration, ainsi que ces nombreux essayages. Mettre nos forces ensemble pour créer, c’est ce que l’on fait dans notre famille.»

Fleur Diallo Gallay
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Fleur Diallo Gallay

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Serena de Graffenried, Chavannes-près-Renens (2023)

«J’avais tellement hâte de mettre ma robe, mais en même temps j’avais peur que mon mari ne l’aime pas! Il m’avait avoué ne pas particulièrement aimer les robes de mariée. Je l’ai choisie six mois avant le grand jour, dans une boutique dans laquelle je me suis rendue avec toute ma famille. Étant d’origine italienne, il fallait aussi qu’elle plaise à ma nonna, qui veillait à ce qu’elle ne soit pas trop sexy! J’ai eu un énorme coup de cœur pour celle-ci sans savoir que c’était la seule disponible à temps. Actuellement, elle est entreposée chez ma belle-mère, et heureusement qu’elle n’est pas chez moi, sinon je la mettrais tous les jours!»

Serena de Graffenried
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Serena de Graffenried

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Morgane Broye Charmey, Nyon (2020)

«Mon mari m’a demandée en mariage lors d’un voyage autour du monde en 2019. À notre retour, je pars en week-end à Paris avec mes amies, on fait les boutiques dans le quartier du Marais. «Regarde cette robe de mariée, c’est trop ton style!» me signale l’une d’elles. Je ne cherche pas de robe, et la date de notre mariage n’est pas encore fixée. Mais en passant la robe, la magie opère: elle est parfaite. Un an plus tard, je suis enceinte. On fixe la date du mariage et, chaque mois, j’essaie ma robe avec un ventre qui s’arrondit. Le jour J, je suis à sept mois de grossesse. Le meilleur moment a été de me découvrir dans les yeux de mon mari. Cette robe, j’y suis attachée et, chaque année, je la remets pour l’anniversaire de mon premier fils.»

Morgane Broye Charmey
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Morgane Broye Charmey

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Carole Ischi, Grandvaux (1991)

«J’ai choisi ma robe avec une amie et sa maman. Nous sommes allées chez Pronuptia, où je n’ai essayé que trois robes, ce que j’ai regretté ensuite, car j’aurais pu profiter d’en essayer plus. Finalement, j’ai opté pour celle que je préférais, qui, par hasard, était la moins chère! Le jour du mariage, il a fait soleil et pluie. C’était joyeux, on nous disait «mariage pluvieux, mariage heureux!» C’était une chouette cérémonie, en toute simplicité. J’ai juste fait retirer une partie du texte proposé par le pasteur disant que je jurais l’obéissance à mon mari!»

Carole Ischi
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Carole Ischi

© ELSA GUILLET

Valeria Aloise, Lausanne (2020)

«Nous nous sommes marié-e-s cinq mois après la naissance de notre premier fils, Marvin. J’ai flashé sur une robe tutu courte magenta sur internet provenant d’une boutique italienne. À 35 ans, je ne me voyais pas me marier en blanc et j’aimais bien ce côté rock. Comme la boutique ne livrait pas en Suisse, je suis passée par une amie en France, qui me l’a rapportée quelques semaines avant le mariage. Le jour J, il faisait froid, mais je tenais bon dans ma minirobe bustier… Tout se passait bien, jusqu’au moment où mon fils me vomit dessus. Comme nous passions la nuit à l’hôtel, j’avais quelques vêtements en plus. Je me suis changée pour un ensemble violet imprimé cachemire, que plusieurs de mes invité-e-s ont pris pour un pyjama!»

Valeria Aloise
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Valeria Aloise

© ELSA GUILLET

Mise en beauté: Francis Ases et Sandrine Thomas.

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