Pop art
Design: Les dernières collections inspirées par Keith Haring
Ses fresques aux couleurs acidulées de personnages stylisés semblant danser dans une rave sans fin ont fait le tour du monde. En Suisse aussi, l’œuvre pléthorique du dessinateur new-yorkais Keith Haring a marqué les esprits.
Dans le radar de Pierre Keller, son talent n’avait pas échappé au flair légendaire du visionnaire du graphisme qui l’invitait à créer l’affiche du Montreux Jazz Festival en 1983. S’est ensuivie quelques années plus tard la fameuse enseigne écrite jaune sur noir de la Dolce Vita, le club rock mythique duquel Lausanne ne s’est jamais remise.
Par définition, l’artiste emblématique du pop art était proche des artistes phares de la pop dans les années 80. Quand il ne transformait pas la sculpturale Grace Jones en œuvre humaine en ornant son corps entier de ses graffitis tribaux, il invitait la jeune Madonna à chanter durant sa fête d’anniversaire, en total look sur mesure… Keith Haring, évidemment!
Personne n’a jamais oublié Keith Haring, ses grands yeux derrière ses lunettes et son univers unique, éternellement contemporain. Fauché comme tant d’autres artistes par le virus du VIH, il est décédé en 1990 à 31 ans. Depuis, sa popularité posthume l’élève au rang d’Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat, la trinité pop new-yorkaise.
Comme c’est le cas pour Tintin, Frida Kahlo et le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, les marchandiseur-euse-s d’art sont très tenté-e-s de s’approprier un peu de son aura à des fins purement commerciales. Sauf que la Keith Haring Foundation veille au grain et à l’intégrité de son œuvre. Mais il arrive que de belles surprises voient le jour. La dernière en date, une collection en édition limitée imaginée par Caran d’Ache, en collaboration avec le Keith Haring Studio, revisite ses motifs emblématiques en rendant un hommage vibrant à la constellation multicolore de l’artiste américain.
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