Bien dans sa peau
Déodorants: des aisselles fraîches au naturel
Au rayon déodorant des grandes surfaces ou des pharmacies, les formules avec et sans sels d’aluminium se partagent l’étagère pour moitié-moitié, grosso modo. C’est que depuis la polémique, il y a une dizaine d’années, sur un lien possible entre cette substance courante dans les déodorants et le cancer du sein, les sels d’aluminium suscitent la méfiance.
Et depuis? Eh bien rien de neuf, ou presque. Les médecins attribuent l’augmentation des cas de cancer du sein à un ensemble de facteurs, sans certitude, entre environnement, stress et substances toxiques côtoyées au quotidien, dont les perturbateurs endocriniens. Les déos sont fortement soupçonnés, mais les études qui montrent un lien entre sels d’aluminium et cancer du sein ont été menées sur des souris ou sur des cellules in vitro. Dans le doute, beaucoup de femmes ont choisi de s’en passer.
Commence alors la longue quête d’une formule naturelle qui tienne ses promesses. Car rien n’est aussi efficace contre la transpiration que ces fichus sels d’aluminium. Les alternatives clean ont des formules courtes, par ailleurs pas très difficiles à concocter soi-même. Du bicarbonate de soude (ou bicarbonate de sodium, c’est la même chose, baking soda en anglais), un ou plusieurs corps gras (beurre de karité, huile de coco, beurre de cacao, voire cire d’abeille mais dans ce cas, le produit n’est pas végane…), extraits de plantes (romarin, calendula, aux propriétés antiseptiques ou apaisantes) ou huiles essentielles. L’efficacité dépend ensuite un peu de chaque personne. Dans leurs conseils d’utilisation, les fabricants recommandent de tenir bon quelques jours, le temps que la peau et le corps s’habituent à cette nouvelle galénique et se désintoxiquent des formules classiques.
Avec ou sans bicarbonate
Outre l’efficacité, sur laquelle il faut faire un minimum de concession, le bicarbonate est aussi une substance qui peut irriter les peaux sensibles. Si les rougeurs et démangeaisons persistent, il faut se tourner vers des compositions qui n’en comptent pas. Il est remplacé par des poudres végétales (maïs, marante) ou minérales (argiles). Les premiers produits du marché étaient en pot, parfois difficiles à appliquer. On trouve désormais des crèmes en tube ou des sticks (avec emballages recyclables comme le carton), voire des roll-ons encore plus pratiques.
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