
Bien lire la notice
Comme dans les pubs pour les médicaments, lire les informations fournies par le fabricant est une évidence, même si l’exercice est rébarbatif. Toutes les indications y figurent, temps de pause, méthode d’application, type de teinture (temporaire, semi-permanente…).
Protéger des éclaboussures
Transformer sa salle de bains en salon de coiffure peut être salissant. On éloigne tout ce qui pourrait subir des dommages collatéraux, tapis, rideau de douche. Si l’ergonomie du flacon est en général bien étudiée, vos cheveux peuvent dégouliner. On protège ses épaules avec une serviette et, bien sûr, on met des gants. Vos ongles étant faits de kératine, comme vos cheveux, ils seront teintés eux aussi et ce n’est pas le but.
Tester la tolérance
La notice recommande de pratiquer un test 24 heures avant l’utilisation, en général dans le creux du coude, pour éviter tout risque d’allergie. C’est le genre de précaution qu’on a tendance à zapper et qui pourtant est indispensable, même quand on a l’habitude de colorer régulièrement ses cheveux.
Pas plus de deux tons
Pour éviter les déceptions, les experts recommandent de ne pas s’éloigner de plus de deux tons de sa couleur naturelle. Dans le doute, on opte pour la nuance la plus claire. Les colorations ton sur ton apportent de la brillance et couvrent les premiers cheveux gris. Pour les changements radicaux, mieux vaut confier sa tête à un spécialiste, surtout pour éclaircir sa couleur naturelle.
Couvrir les racines
Le principal désagrément de la coloration est l’entretien. Les racines apparaissent dès 3 semaines et ce n’est évidemment pas très esthétique. Le marché s’est développé sur ce segment avec des solutions d’appoint, comme le spray retouche ou le mascara racines, mais ces produits sont temporaires. Il existe des kits racines avec des mini-doses de produit et la brosse adéquate. On peut également utiliser une petite quantité du kit standard en réduisant le temps de pause de 10 minutes.
Le meilleur applicateur
Certaines colorations grand public incluent un pinceau inspiré des accessoires de coiffeur. Pour les racines, on peut recycler une vieille brosse à dents. Le bout des doigts fonctionne très bien aussi, surtout pour malaxer et répartir le produit. On n’oublie pas la partie à l’arrière et au sommet du crâne, celle qui nous trahit quand on fait ses colorations soi-même!
La formule peut-elle être naturelle?
Méfiez-vous des emballages qui proclament une composition naturelle ou exempte de ceci ou de cela. Toutes les colorations sont truffées d’ingrédients pas forcément safe. Il s’agit juste de le savoir et de ne pas se laisser avoir par le greenwashing.
Et le végétal?
Seule alternative 100% naturelle, la coloration végétale, soit des poudres de plantes tinctoriales comme le henné, est en plein boom. Attention cependant au henné noir qui a créé la controverse car on y ajoute du PPD (paraphénylènediamine), une substance hautement allergisante interdite en Europe. En végétal, l’indigo permet de foncer les cheveux, mais il contient des traces de métaux et peut causer des allergies. Eh oui! le naturel ne protège pas forcément des réactions désagréables.

Coloration végétale 100% naturelle au henné bio, Aroma-Zone, env. 7 fr. 35 les 200 g (4 sachets de 50 g).
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Masque capillaire Colour Refresh, Cacao Intense, Maria Nila, 31 fr. 40 les 300 ml.
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