Chronique sexe
Relations sexuelles: Une bonne playlist fait la différence!
Vous êtes plutôt classique, électro ou variété française?
© PETITES LUXURESSymphonique, polyphonique ou électronique: quel est le point commun de ces musiques, hormis qu’elles finissent toutes par «nique», ce qui peut déjà être suggestif? Eh bien celui de rendre présent un certain rythme, d’emmener en transe ou dans des variations, histoire de «donner des idées» qui feront peut-être monter la température. Cela est en soi valable pour tout style de musique (oui, même le yodel, on ne juge pas), et force est de constater que tous les goûts (et toutes les ouïes) sont dans la nature. Il faut juste espérer rencontrer une personne aux sensibilités similaires, car imaginez-vous avoir un style rumba et vous retrouver avec un fan de tech… Le mashup risque d’être cocasse plus que cock-ass!
Utilisée pour amener une ambiance, une bonne «musique décor» a toutes les chances d’encourager la musique des corps, et de favoriser une mise en bouche.
D’ailleurs, si certaines personnes préfèrent pouvoir savourer le moindre son de la rencontre des chairs entourées d’un silence pieux au pieu, d’autres apprécient enrober leurs ébats d’ABBA. Ou comme Poelvoorde dans Podium, certains aiment s’aider de chansons pour trouver, tenir et/ou varier un rythme de pénétration, de frottements et de léchouilles («tu la veux plutôt en mode Jouet extraordinaire ou Lundi au soleil?»). Parce que le sexe, parfois c’est aussi du sport, et que dès lors, une bonne playlist fait toute la différence!
Quand la musique est bonne
Celle-ci peut de plus être progressive: un petit introït comme intro au coït, un Gloria pour l’excitation (avec un point d’orgue pour rester suspendu dans l’extase un peu plus longtemps), puis un «ambiant» pour redescendre… La playlist possède aussi l’avantage d’amener un timing – utile quand on a un agenda de ministre (ou de parents) et que l’on a exactement «22 min 36 pour se faire plaisir».
Baiser sur de la musique permet également de créer une mémoire sensorielle, qui peut se réactiver par la suite, ce qui peut être utile pour amener une excitation derechef (non, ce n’est pas un compositeur tchèque).
En effet, la puissance évocatrice des chansons est prometteuse.
Attention tout de même lorsque l’on tombe sur des fadas de blind-tests, auquel cas, suivant les chansons, les ébats vont être interrompus régulièrement, et ce n’est pas votre nom qui sera crié.
Dernier avantage et non des moindres, une bonne ambiance sonore dans l’intimité fait que si l’alchimie n’opère pas, «au moins la musique était bonne», et quand la musique est bonne…
