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#NotOkay, le hashtag qui précipite la chute de Donald Trump
Datant de 2005, un enregistrement de Donald Trump a refait surface. Dans ce dernier, il se vante d’être capable de séduire toutes les femmes. «Quand vous êtes une star, elles vous laissent tout faire, dit-il. Vous pouvez les attraper par la chatte.» Le candidat à la présidentielle s’est excusé puis défendu en estimant qu’il avait entendu des propos bien pires de la part de Bill Clinton.
Ses excuses, très plates, n’ont pas calmé l’opinion publique. Parmi les républicains, le parti de Trump, de plus en plus de voix se font entendre pour appeler les Américains à voter pour Hillary. Reince Priebus, président du parti, a ainsi déclaré:
Mitt Romney estime quant à lui que les propos de Trump «font l’apologie des agressions sexuelles». Serait-ce la polémique de trop, celle qui le fera enfin tomber? On l’espère de tout cœur.
Raconter sa première agression sur Twitter
Profondément choquée par l’enregistrement de Donald Trump qui «renforce la culture du viol», Kelly Oxford, auteure canadienne, a choisi de se faire entendre sur les réseaux sociaux. Elle a posté un tweet où elle racontait sa première agression sexuelle:
#NotOkay: le harcèlement nous concerne toutes
Des millions de femmes ont suivi son appel et ont partagé leurs souvenirs douloureux accompagnés du hashtag #NotOkay. Victimes d’un oncle, d’un professeur, d’une connaissance, d’une personne de confiance ou d’un inconnu, elles racontent leur histoire en 140 caractères.
Hillary Clinton, pour sa part, a réagi en tweetant: «Les femmes ont le pouvoir de stopper Trump». Son équipe a réalisé un mashup regroupant les déclarations les plus sexistes de son adversaire.
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