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Nostalgie et Dolce Vita pour le dernier dîner des Obama

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Ils sont apparus devant la Maison-Blanche, sous le crépitement des caméras. Elle, simplement étincelante dans une sublime robe à sequins signée Atelier Versace. Lui, comme à son habitude, détendu, élégant et tout sourire. Depuis huit ans, l’historique bâtisse de Washington est «leur» maison: mais en janvier, Michelle et Barack Obama devront plier bagage pour la laisser à quelqu’un d’autre.

Le 18 octobre 2016 a donc marqué le dernier dîner d’Etat du duo présidentiel. Celui-ci accueillait en grande pompe le premier ministre Italien Matteo Renzi et sa femme, Agnese Landini. La très chic soirée aux allures de gala semblait toutefois imprégnée de nostalgie, notamment lorsqu’Obama a levé son verre pour souhaiter la bienvenue aux quelques 400 invités, rappelant au passage qu’il s’agissait de son tout dernier dîner officiel.

En plus de personnalités politiques, la guestlist comptait également quelques célébrités telles que Gwen Stefani, Gioirgio Armani et l’humoriste Jerry Seinfield.


© Getty

«It ain’t over till it’s over»

En l’honneur de Matteo Renzi, la Maison-Blanche s’est délectée de quelques références à la culture italienne, en proposant un menu d’inspiration méditerranéenne préparé par le Chef Mario Batali (lequel est éternellement reconnaissable à ses Crocs oranges). Lors de son discours de bienvenue, Barack Obama s’est même fendu d’une allusion à la littérature du pays, annonçant que «certains jours, la campagne présidentielle ressemble à l’Enfer de Dante…»

Après que Barack Obama ait longuement salué les bonnes relations entre les Etats-Unis et l’Italie, Matteo Renzi n’a pas tari d’éloges non plus. Se tournant tout particulièrement vers Michelle Obama et se référant à son poignant discours dans lequel elle fustigeait les remarques sexistes de Donald Trump, il a déclaré: «Michelle, après la semaine dernière, permettez-moi d’être franc: vos discours sont meilleurs que vos tomates. Je vous remercie en tant que premier ministre, mais également en tant que papa d’une petite fille.» (En novembre, Renzi s’était en effet prononcé en faveur d’Hillary Clinton.)

Et afin de souligner l’émotion cette dernière soirée officielle, Barack Obama n'a pas hésité à exprimer sa mélancolie: «Chacun de nous n’est ici que pour un temps très bref. Toutes ces choses qui nous obnubilent chaque jour, nos hauts et nos bas politiques, nos succès et nos défaites, tout cela n’est que fugace. Ce qui compte, c’est ce que l’on a construit. Ce qui compte, c’est ce qu’on laisse derrière soi.»

En tout cas, quelque chose nous dit que ce genre de soirées présidentielles façon Obama risquent de manquer au tout-Washington…


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